MARKETING - MEDITERRANEE

Alstom chargé des 74 rames du tramway de Casablanca

Le groupe français Alstom a confirmé mardi le marché attribué par Casa Transports pour la livraison et la maintenance de 74 rames de tramway de la gamme Citadis qui seront mises en service à Casablanca en décembre 2012.

Le tramway de Casablanca est sur les rails et lancé pour de vrai. (Photo : www.actudumaroc.com)

Dans un communiqué publié à Paris, il précise que le marché comporte «une tranche ferme» d'environ 120 millions d'euros et prévoit des options pour la fourniture de rames additionnelles, ainsi que la maintenance de la flotte pour une période de 15 ans. Le marché total s'élève à terme à plus de 190 millions d'euros.

Les tramways Citadis seront exploités en rames doubles d'une longueur totale de 65 mètres. Ils reprendront «pratiquement la configuration» des rames de tramway actuellement en construction pour Rabat.

Le même groupe, rappelle-t-on, est chargé également de la fabrication des 22 rames doubles du tramway de Rabat.

Ce choix permettra «d'optimiser» la fourniture des pièces détachées et le coût de maintenance des réseaux des deux agglomérations, a-t-on indiqué de même source. Les premières rames seront livrées à «Casa Transports», société publique chargée de réaliser le réseau de tramway de Casablanca, 24 mois après l'entrée en vigueur du contrat en vue d'une mise en service commercial en décembre 2012.

Longue d'une trentaine de kilomètres, la ligne sur laquelle les 74 trams circuleront, traverse la ville d'Est en Ouest. Elle devrait transporter jusqu'à 250.000 passagers par jour.

La gamme de tramway Citadis repose sur une plate-forme de composants standardisés à 80%, mais offre une grande modularité dans le design intérieur et extérieur des tramways. Chaque client peut ainsi personnaliser le style de son tramway pour mieux refléter l'identité d'une ville ou d'un territoire et ce, même au niveau du «nez» du tramway.

Alstom rappelle qu'il est présent au Maroc depuis plus de 40 ans, où il a notamment contribué au renforcement et à la modernisation de réseau ferré. Depuis 1992, 27 locomotives électriques ont déjà été livrées à l'ONCF (Office national des chemins de fer) et 20 locomotives Prima de nouvelle génération sont en cours de livraison.

Alstom a également remporté le projet de train à grande vitesse (TGV) entre Tanger et Kenitra et contribué à la réalisation du doublement des voies de la ligne Fès-Meknès, en service depuis juin 2007.

Source : le Matin

Tunisie : 20% des entreprises industrielles sont polluantes

Selon des statistiques fournies par M. Abderrazak Rassaa, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME chargé de l'Energie renouvelable et des Industries alimentaires, près de 20% des entreprises industrielles tunisiennes sont polluantes et relevé que sur ce total, 70% sont classées très polluantes.

La répartition sectorielle de ces entreprises montre que 49% d’entre elles opèrent dans le secteur agroalimentaire, 17% dans l'industrie chimique, 13% dans le textile-habillement et 3% dans le secteur du cuir et de la chaussure.

M. Rassaa intervenait, le 12 novembre 2009, dans le cadre d’une journée d’information sur les moyens de renforcer les capacités nationales en matière de technologies écologiquement rationnelles, objectif principal du projet MED TEST (Transfert of environmentally sound technology).

Source : WebManagerCenter

Déchets industriels: Le groupe Jabri se positionne

La SMRR (Société marocaine de récupération et de recyclage), filiale du groupe Jabri, Sonacar, s’enrichit d’une nouvelle unité de traitement des déchets. Ce qui porte le nombre de ses unités à 5.

Les travaux de ce qui sera la plus grande unité au Maroc de traitement des déchets industriels ont débuté.

A terme, cette unité pourra traiter un volume de 600.000 tonnes par an.

De sources proches du staff de Sonacar, on annonce déjà la construction de 2 nouvelles installations dans le courant de 2010. Objectif: «garantir la traçabilité, le tri et la revalorisation, et accompagner le Plan Emergence industrielle du Maroc».

Source : l'Economiste

Algérie-Syrie : Signature d'un protocole d’accord entre la Safex et l'organisme syrien des expositions

La Société algérienne des foires et exportations (SAFEX)  a signé, lundi dernier à Alger, un protocole d'accord avec l'entreprise publique chargée  des foires et expositions internationales de Damas (Syrie).         

D.R.

Le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub, qui a présidé la cérémonie  de signature, a souligné que "cet accord qui vient s'ajouter aux conventions  précédentes signées par l'Algérie vise à encourager l'échange dans le domaine  commercial et le secteur des services entre l'Algérie et la Syrie".         

M. Djaâboub a, d'autre part, insisté sur l'importance de "sanctionner  cet accord par un échange commercial plus important entre les deux pays, en  oeuvrant à établir un partenariat effectif dans les différents domaines, notamment  industriel, objectif auquel aspire l'Algérie".        

Dans ce contexte, il a ajouté que l'"Algérie est désormais un pays ouvert  sur le monde dans le domaine commercial, particulièrement après son adhésion  à la Zone arabe de libre-échange, appelant à la nécessité de "dynamiser les  échanges commerciaux entre les pays arabes et musulmans".         

Pour sa part, le directeur de l'entreprise publique chargée des foires  et expositions internationales de Damas, M. Mohamed Mahmoud, a souligné  que "l'accord se veut le principal jalon de l'action commune entre les deux  entreprises", soulignant qu'il permettra d'"organiser des foires et expositions  de nature à faire la promotion des produits des deux pays".         

M. Mahmoud a également indiqué que "cet accord est important dans la  mesure où il permettra de promouvoir les relations commerciales entre l'Algérie  et la Syrie et facilitera l'accès des produits syriens au marché algérien porteur".         

L'accord a été signé du côté algérien par le directeur de la Safex,  M. Rachid Kacemi, et du côté syrien par le directeur de l'entreprise publique  chargée des foires et expositions internationales de Damas, M. Mohamed Mahmoud.         

L'accord permettra d'impulser les relations commerciales et économiques  et de poursuivre la coopération entre les deux pays, sur la base des intérêts  mutuels notamment en ce qui concerne la participation aux foires commerciales  internationales organisées par les deux pays et les expositions des produits  nationaux des deux pays.         

Les deux parties ont convenu d'échanger l'expertise dans le domaine  des foires et expositions, soutenir l'organisation de conférences de presse  et autres activités et encourager les visites des hommes d'affaires.         

Par ailleurs, l'accord prévoit d'autoriser l'accès provisoire des marchandises  dans les deux parties conformément aux lois en vigueur en Algérie et en Syrie.

Source : el Moudjahid

Tunisie: Un pas vers le nucléaire civil ?!

Seize ans après sa création (bien seize ans), le Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires ( CNSTN) vient de se doter d’un accélérateur d’électrons pilote.

Cette unité va, en principe, ouvrir la voie à l’exploitation de la technologie nucléaire à usage pacifique dans deux domaines : la recherche et les applications industrielles.

A titre indicatif, cette technologie peut être utilisée avec succès dans les industries médico-pharmaceutiques (stérilisation du matériel médicochirurgical..) et agroalimentaires (conservation des aliments..).

Ce laboratoire «expérimental» a été inauguré en grande pompe, samedi 14 novembre 2009, au cours d’une cérémonie organisée au Technopole de Sidi Thabet (nord-ouest de Tunis) à laquelle la presse a été invitée.

Point d’orgue de cette cérémonie, la signature de contrats aux termes desquels l’accélérateur d’électrons électroniques fournira des services à des entreprises économiques.

Pour fouetter notre égo, les organisateurs de cette cérémonie ont indiqué qu’il s’agit du «premier accélérateur du genre en Tunisie et en Afrique du Nord»…

Cette nouvelle technologie, dont l’introduction a coûté la coquette somme de 7,5 millions de dinars, a, selon le CNSTN, moult avantages. Elle aurait pour mérite de préserver l’environnement, de dissuader les rejets de déchets toxiques et radioactifs, d’homogénéiser la stérilisation et de traiter les matériaux de manière continue et rapide (exposition au rayonnement en quelques secondes).

Autre avantage de cette technologie et non des moindres, celle-ci serait un procédé sûr, non coûteux (consommation d’énergie peu importante), sans effet rémanent et sans élévation de température.

Quant aux applications, cette technologie est d’une grande efficacité dans l’industrie médico–pharmaceutique. Elle servirait à stériliser le matériel médical à usage unique (sondes, cathéters, seringues, tubulures, épicrânienne…), le matériel de laboratoire (lames, pipettes, béchers, éprouvettes, fioles jaugées, boîte en silicones…) et le matériel médicochirurgical à usage unique (gants, valves, blouses, masques, aiguilles, bavettes, prothèses en silicones…).

Dans l’agroalimentaire, cette technologie sert à empêcher la germination de légumes stockés (pomme, ail, oignons), à désinsectiser et à décontaminer épices, fruits secs, et à augmenter la durée de conservation de viandes, fraises, plats cuisinés, à améliorer les propriétés fonctionnelles des denrées alimentaires comme la farine et l’amidon.

En matière d’industrie manufacturière, cette technologie est recommandée pour améliorer les propriétés physico-chimiques, mécaniques et thermiques des polymères (ensemble de molécules). Plus simplement encore, il s’agit d’isolants de câbles électriques, de films en plastique utilisés dans l’emballage, composants plastiques des véhicules et gaines thermo-rétractables.

Cette technologie est appliquée également dans d’autres domaines. Elle garantit, entre autres, la sécurité sanitaire des produits finis de l’industrie cosmétique, désinfecte les boues et eaux usées, dépollue les fumées des centrales électriques (thermique ou au charbon), stérilise les déchets hospitaliers. Mention spéciale pour le textile, elle est utilisée dans le greffage, coloration et décoloration des fibres textiles.

En ce qui concerne la recherche fondamentale et appliquée, cette technologie est vivement conseillée pour l’étude de la structure de la matière, la production de rayon X, l’étude de la radiolyse pulsée, le pompage laser, la fusion nucléaire, la production de films à partir d’une phase liquide, la métallisation du papier, le traitement de composants électriques, l’irradiation des protéines à l’état solide.

Par delà l’ensemble de ces indications fournies par le CNSTN pour promouvoir cette nouvelle technologie et pour mieux faire connaître son impact potentiel sur l’amélioration du rendement de l’économie locale et de ses capacités à l’export, nous ne pouvons nous empêcher de rappeler que nous sommes, actuellement, au stade zéro, c'est-à-dire au stade de l’expérimentation et de l’effet d’annonce. Conséquence : attendons les résultats.

Source : WebManagerCenter

La Syrie privatise son électricité pour répondre à une demande croissante

C'est une grande première en Syrie. L'Etat fait appel au secteur privé pour répondre aux besoins croissants du pays en électricité.

Parmi les entreprises en lice, figure en bonne place un consortium arabo-finlandais, composé de l'entreprise koweïtienne Marafeq et de la société d'ingénieurie finlandaise Wartsila.

La compagnie grecque Terna Energy,est également sur les rangs pour remporter l'offre.

Source Econostrum

A Tanger, Renault identifie ses fournisseurs locaux

Une convention a été signée entre Renault et l’Agence nationale pour la promotion de la PME (Anpme).

Elle vise à accompagner les entreprises qui devront fournir la future usine de Tanger en intrants. En effet, Renault a déjà identifié une soixantaine d’entreprises potentielles.

L’Anpme, à travers son programme Moussanada, assurera leur accompagnement afin d’améliorer leur compétitivité.

Une vingtaine de PME seront prêtes à court terme moyennant quelques mesures d’accompagnement et pourront même exporter.

Source : l'Economiste

L’Algérie base de production et d’exportation chinoise

A l’occasion d’un forum d’affaires algéro-chinois qui se tenait le 15 novembre 2009 à Alger, le président de la  Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie (CACI) a demandé aux hommes d’affaires chinois d’investir en Algérie où ils bénéficieront des avantages de la législation algérienne.

Source : Econostrum

Lancement du premier accélérateur d’électrons pilote en Tunisie !

La physique nucléaire et la physique des hautes énergies utilisent des faisceaux de particules générés puis accélérés par des instruments sophistiqués.

Ces appareils, appelés accélérateurs, font actuellement l’objet d’une intense recherche technologique afin d’en améliorer constamment les performances.

Les machines électrostatiques de type industriel composent plus de 80 % du parc mondial des accélérateurs industriels d’électrons.

La Tunisie, en perpétuelle recherche de développement, fait entrer en exploitation samedi, lors d’une cérémonie, le premier accélérateur d’électrons pilote, au Centre national des sciences et technologies nucléaires relevant du Technopôle de Sidi Thabet (gouvernorat de l’Ariana), avec la signature de quelques contrats.

Premier du genre en Tunisie et en Afrique du Nord, l’accélérateur d’électrons sera bénéfique pour les entreprises économiques, et peut être utilisé aussi bien dans la recherche que dans des applications industrielles, médico-pharmaceutiques (stérilisation du matériel médicochirurgical..) et agroalimentaires (conservation des aliments..).

Cette technologie sert comme base de diversification des moyens et procédés d’ionisation et de développement des traitements industriels, et offre plusieurs avantages dont la préservation de l’environnement, l’absence de rejet toxique et de déchets radioactifs, la stérilisation homogène et le traitement continu et rapide.

Il est à savoir que ce projet a nécessité 7,5 millions de dinars, investissement qui permettra de renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine du transfert des technologies, et permettre aux entreprises économiques exportatrices d’accéder aux normes internationales de qualité et de sécurité, ainsi qu’au développement du rendement de l’économie.

Lors de la cérémonie du lancement de cet accélérateur, M. Lazhar Bououni, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, a profité de l’occasion pour prendre connaissance des activités des laboratoires à l’Institut national de la recherche et de l’analyse physio-chimique, au technopôle de Sidi Thabet.

Il a aussi fait le point sur les efforts réalisés dans le développement de la recherche en Tunisie, au profit des secteurs innovants, l’une des priorités de la politique de l’Etat.

De ce fait, le ministre a fait constater un renforcement de la compétitivité des entreprises publiques et privées, pour la garantie de services de haute qualité.

Il y a lieu de rappeler que depuis déjà quelques années, l’évolution dans ce domaine à l’échelle internationale, se caractérise par une concentration des moyens de recherche autour de quelques grandes installations, avec par-exemple en France, le Ganil (Grand accélérateur national d’ion lourds), Caen et Alto (Accélérateur linéaire et tandem d’Orsay) qui sont en activité pour la physique nucléaire.

Source : InfoTunisie

Une conférence à Casablanca sur le piratage de la propriété intellectuelle dans le monde arabe

Une conférence organisée ce week-end à Casablanca s'est penchée sur les droits de propriété intellectuelle et le piratage des œuvres de création dans le monde arabe, a fait savoir l'agence MAP dimanche 15 novembre.

Les participants venus d'Arabie Saoudite, de Libye, d'Égypte, de Tunisie, du Liban et d'autres pays sont convenus d'unir leurs efforts pour lutter contre le piratage des œuvres littéraires et artistiques.

Cette conférence était organisée par le Syndicat des musiciens du Maroc et l'Union générale des artistes arabes.

Source : Magharébia