Réalisée avec une enveloppe financière de
2,5 milliards de dinars par la firme étrangère (LINDE -
Allemagne) et le projet lancé par le président de la
république, le 24 janvier 2004, suite au choix du terrain sur la
route de Bouchekif, a deux doigts du chef-lieu.
Prévu pour
l’irrigation de 4 000 hectares des terres agricoles, et le
traitement de trois millions de m3 d’eaux usées, par an,
selon la fiche technique mais, en vain, nous venons d’apprendre
de la déclaration de l’invité du Forum de la radio
locale, le DHW, a nos trois questions relatives a ce sujet, les forages
abandonnés sur le frontal (Saida –El Bayadh), et de nous
donner un aperçu sur son secteur, à Tissemsilt, et les
projets en retard.
Pour la première question, à propos du projet de la
station d’épuration, celui-ci risque bien de tomber
à l’eau, selon le conférencier M. Meftah,
installé depuis peu à la tête du secteur, la firme
LINDE n’en aurait pas respecté les normes, dont une
partie des équipements n’a pas encore installée.
Une commission mixte a été dépêchée,
le mardi 17 du mois encours, afin de trouver solution à ce
pactole, jeté dans une marée d’eaux usées
(sans jeu de mots).
Au même point, nous avons contacté des
terriens et des experts, dans le domaine, interrogés sur
la situation de ce gigantesque projet, selon eux la firme refuse de
réceptionner le projet, depuis plus d’une
année, et l’équipe est à
l’heure de quitter le sol algérien, laissant le
projet non opérationnel, dont la réception provisoire est
pourtant fixée pour 12 mois.
Ce scandale, nous ajoutent
les mêmes interlocuteurs, paralysera immanquablement le
futur projet de la raffinerie.
Quant à la seconde question, sur
les forages abandonnés sur l’axe routier menant vers Saida
et El Bayadh, le nouveau DHW jette la balle dans le camp de
l’ANRH, pour ses richesses datant depuis 1948 et
condamnées, avec un début de 200 litres/seconde, laissant
plus d’un million 500 litres, quotidiennement, se déverser
dans la nature, au bonheur des nomades de la région.
En ce
qui concerne la wilaya de Tissemsilt, les deux stations
d’épuration ont connu un taux d’avancement
satisfaisant et seront achevées prochainement, quant au
problème des communes non encore alimentées en eau
potable, l’invité du forum a indiqué que les
marchés sont souvent infructueux et la majorité des
entreprises refuse de soumissionner, vu la situation
géographique de la région, laissant la population de
l’Ouarsenis s’approvisionner au goutte à goutte
à El Maacem, Sidi Laantri, et autres communes.
Revenant sur la
distribution de l’eau, pour les 75 000 abonnés, le
directeur, M.Meftah, s’est dit satisfait du taux de remplissage
des trois barrages de Benkhedda-Dahmouni et Bougara, avec une
capacité de 45 Hm3, 42 Hm3 ET 13 Hm3, ainsi que les retenues
collinaires réalisées durant la période
(2001-2009).
Au même registre, la ration pour les 75 000
abonnés alimentés sera 1/2 et 1/3, dont les
châteaux d’eau et les points de réserve ont connu un
entretien avant la période hivernale
(nettoyage-peinture-chaulage), et surveillés 24/24, s’y
ajoutent les 140 puits, avec 1 500 litres/seconde.
Pour le
réseau des eaux usées, il est long de 1 270 km et
coûtant à l’Etat un pactole considérable, ce
que confirme l’éradication totale des MTH durant les
dernières années, quant au réseau AEP, enfin, 32 %
de celui-ci ont été rénovés, 50 % de
qualité moyenne et les 18 % restants, plutôt
vétustes. Pour l’affaire de la station
d’épuration, une affaire à suivre de près.
Source : la Nouvelle République