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Tunisie : Le transport devient … intelligent

L’opérateur historique Tunisie Telecom et la Société Nationale de Transport Interurbain (SNTRI) ont signé un contrat pour le développement de l’activité de géo-localisation pour la SNTRI et 12 autres sociétés régionales de transport en Tunisie.

Le contrat a été signé au ministère du Transport en présence de Abderrahim Zouari, ministre du Transport, El Hadj Gley, ministre des Technologies de la Communication, Montassar Ouaïli, PDG de Tunisie Telecom et les premiers responsables des sociétés de transport concernées.

Ce système GPS de géo-localisation va offrir la possibilité aux entreprises de transport de développer l’exploitation d’un parc de 1400 véhicules. Il permettra également d’offrir de nouveaux services aux conducteurs, à la société et aux passagers. « Le transport en Tunisie deviendra intelligent », commentera à ce propos Abderrahim Zouari.

La solution présentée par Tunisie Telecom est assez intelligente, à vrai dire, puisqu’il s’agit d’un produit clés en main offert à un prix fortement avantageux qui n’alourdira guère les budgets (généralement serrés) des sociétés de transport dont la vocation sociale est indéniable.

« Nous avons travaillé longtemps sur ces solutions et en parfaite coordination », commentera Montassar Ouaïli qui rappelle que les deux ministères (technologies et transport) n’étaient qu’un seul, comme pour dire que son entreprise est fortement sensible aux doléances et contraintes de ces sociétés et leur compétitivité.

La précision de Ouaïli est importante, car les contrats ont été signés de gré à gré, grâce à la loi de 2007 qui autorise ce type de contrats entre entreprises publiques, dans certains cas précis.

Autre contrat signé par Tunisie Telecom, lors de cette cérémonie, celui avec l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports. Il s’agit, pour l’opérateur historique, de fournir des services de télécommunications de téléphonie fixe, de téléphonie mobile et de transmissions de données.

Cette coopération n’est pas finie et on s’attend à la conclusion d’autres accords, encore plus importants, avec notamment Transtu, la Société des Transports de Tunis (ex SNT) et d’autres produits avec l’OACA.

Source : BusinessNews

La construction du tram de Casablanca débutera l'année prochaine

Le Gouvernement marocain a approuvé le projet d'un tram de 28 kilomètres dans le cadre du plan de développement de Casablanca. Les responsables disent qu'il ne s'agit que d'un début, avec davantage encore de programmes de développement des transports publics planifiés dans l'avenir.

La Ville de Casablanca demandera bientôt des soumissions concernant la construction du premier système de tramway de la ville, selon le Maire Mohamed Sajid. Ce projet entre dans le cadre d'un nouveau plan stratégique visant au développement de la ville.

"La construction de cette ligne de tramway est le pilier de base du plan de développement intégré de Casablanca", dit le Maire."L'objectif est d'établir un équilibre entre les différentes zones de la ville et de mettre fin à l'isolement des faubourgs, en les connectant aux activités économiques dynamiques et sociales de la cité".

Les plans pour cette ligne de tramway, longue de 28 kilomètres, ont été d'abord présentés en 2006 au Roi Mohammed VI. Et le mois dernier, le Souverain a signé la demande de remise du budget alloué.

La ligne couvrira les zones allant du nord-est de Casablanca, au départ du stade Olympique de Sidi Moumen et serpentera à travers Hay Mohamadi, le centre-ville, les hôpitaux, les gares ferroviaires, l'aéroport et le quartier industriel de Sidi Maarouf , jusqu'à la destination finale qui est le quartier Al Hosna, au sud-est de l'agglomération.

Le Maire fait savoir que la construction de cette ligne commencera l'année prochaine. Les responsables estiment à cinq ans le délai de la réalisation totale de ce projet, avec une fraction du réseau qui entrera en opération en 2012.

La ville escompte un budget de 6.4 milliards de dirhams pour le projet, avec une contribution gouvernementale qui s'élèvera à 102 milliards de dirhams, la somme échéante étant fournie par des prêts et par le budget municipal.

Sajid dit que le tramway offrira également aux habitants de Casablanca un moyen de transport public à la fois propre et écologique, à un prix proche de ceux actuellement pratiqués.

"Naturellement, nous travaillerons dur afin de maintenir l'équilibre financier de ce projet. Notre objectif, néanmoins, est d'offrir un moyen de transport public intensif, et de nous assurer qu'il sera abordable pour tous les membres de la société".

Les espoirs que ce nouveau système de transport puisse faire revivre la ville et ses faubourgs environnants sont vifs. Cela sera plus facile pour les commerces de s'installer une fois le projet terminé, et certaines zones deviendront plus abordables pour les touristes.

Allal Sakrouhi, directeur de l'Agence Urbaine du Grand Casablanca déclare au "Reporter" : "L'objectif principal de ce nouveau schéma de développement urbain est de promouvoir l'environnement économique et social de la ville".

Sakrouhi dit que le projet aidera à rendre les quartiers Est de la ville plus attractifs, depuis Ain Sebaa et Zenata jusqu'à Mohammedia.

La question du développement des transports publics est à l'étude depuis dix ans à Casablanca, selon le maire de la ville. La municipalité a réfléchi un moment à une ligne de métro souterraine, mais le manque d'équipement et de fonds de financement ont fait obstacle à ce projet.

"Nous pouvons dire que nous avons trouvé la solution," dit Sajid , "à travers un partenariat économique hybride, auquel participeront la municipalité, le Gouvernement et le secteur privé".

Selon Sajid, la municipalité a créé la Casablanca Transportation Co. avec un capital de quatre milliards de dirhams pour superviser le projet. La municipalité est propriétaire de 58% du capital, 30% étant au Gouvernement et 10% appartenant au Fonds Hassan II pour le Développement.

Ce qui reste est la propriété de la Banque Populaire, de la CDG et de la Collaborative Insurance Company. Les 2.4 milliards encore nécessaires pour la rélisation du projet seront obtenus sous forme d'emprunts bancaires.

Sajid déclare que le nouveau système de tramway n'est qu'un commencement. Le programme de développement des transports publics comprend quelque 76 kilomètres de lignes de tram permettant de relier les faubourgs et les villes environnantes, ainsi qu'une ligne de métro de 21 kilomètres.

"Maintenant, toute notre attention se portera sur l'achèvement de l'exécution du projet," dit le Gouverneur de Casablanca, Mohamed Kabbaj.

Source : Magharébia

Une nouvelle low-cost entre l'Europe et le Maroc en 2009

Le transporteur marocain Regional Air Lines et la low-cost emirati Air Arabia ont annoncé le lancement d'une nouvelle compagnie à bas coût début 2009, qui desservira le Maroc et plusieurs destinations européennes.

Le rapprochement entre Air Arabia, plus important transporteur aérien à bas coût du Moyen-Orient, basé aux Emirats Arabes Unis, et la compagnie marocaine Regional Air Lines, entamé en novembre 2007, est sur le point de donner naissance à une nouvelle compagnie low-cost, basée au Maroc.

Un accord de partenariat vient d'être signé en ce sens entre les deux entreprises. La nouvelle entité, dont le nom reste secret, couvrira non seulement le territoire marocain mais desservira aussi plusieurs destinations européennes, selon un communiqué de Regional Air Lines repris par la presse marocaine.

Elle devrait opérer au départ de Casablanca, où Air Arabia a établi son second hub.

Source : l'Echo Touristique

La province de Safi dotée d'ambitieux programmes d'eau potable, d'électricité et de réseaux routiers

Une série de projets structurants portant sur les programmes de généralisation de l'accès à l'eau potable au profit des populations rurales, d'électrification rurale et des routes, ainsi que du bilan et du programme d'action de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) ont été présentés récemment.

Les travaux de reconstruction du village des pêcheurs à Souiria Laqdima consisteront en la restructuration du quartier avec le confortement et la réhabilitation de 35 bâtisses, le relogement de 13 ménages habitant des maisons menaçant ruine, la réalisation de l'opération de construction “ Akouz” de 324 logements et de 28 commerces.

Ces travaux, qui devraient durer 36 mois, entrent dans le cadre de la mise à niveau et de développement de la région.

Le programme de mise à niveau et de développement du Centre d'estivage “ Souiria Laqdima” fera du centre, où a été construite au 16-ème siècle la “Kasbat Akouz” , un pôle touristique et d'habitat.

Avant 1992, ce Centre n'était qu'un petit village abritant quelques pêcheurs et ne disposant d'aucun équipement, alors qu'à partir de cette date, Al Omrane-Marrakech a lancé les travaux de création d'un pôle touristique et d'habitat sur une superficie de 120 ha pour accueillir une population de 25.000 estivants.

Le programme global porte notamment sur la réalisation de 3.154 logements, 8 hôtels, 8 locaux commerciaux, une mosquée, 2 terrains de sport, un camping et l'aménagement de la corniche sur 1.500 m pour un investissement global de 1,058 milliard de dirhams.

Les réalisations de ce programme permettront le développement et la mise à niveau du Centre, le renforcement des infrastructures de base et d'équipement socio-économique susceptible de promouvoir la vocation touristique du Centre, et à assurer la continuité de son développement de manière progressive et maîtrisée en vue de le hisser au rang des centres nationaux d'estivage de renom et à construire des opérations d'habitat, par Al Omrane Marrakech, tout en veillant au respect de la qualité et des normes architecturales et urbanistiques.

Il est à noter qu'à ce jour, 1.612 unités ont été réalisées et 504 autres sont en cours de réalisation.
Le programme de généralisation de l'accès à l'eau potable au profit des populations rurales relevant de la province de Safi nécessite un coût global de 1,08 milliard de dirhams.

Ce programme sera réalisé en deux tranches et permettra d'augmenter considérablement le taux d'accès à l'eau potable de la population rurale de la province de Safi, qui sera porté à 99 % à l'horizon 2012.

La première tranche du programme (2007-2009), dont les travaux sont achevés ou en cours de réalisation, nécessitera un investissement de 480 millions DH au profit de 216.000 habitants, parmi lesquels 154.000 bénéficieront de ce service pour la première fois, portant ainsi le taux d'accès à 81 %.

Cette tranche comporte la pose de 1.280 Km de conduite, la construction de 22 réservoirs de stockage de 6.800 m3 de capacité totale, la réalisation de 12 stations de pompage et de 720 bornes fontaines.

La deuxième tranche du programme (2010-2012), d'un coût de 600 millions DH, profitera à 199.000 habitants, parmi lesquels 84.000 nouveaux bénéficiaires et permettra d'augmenter le taux d'accès de 18 %.

Les travaux porteront sur la construction d'une station de traitement des eaux du canal haut service provenant de l'Oum Rabia, la pose d'une conduite principale de grand diamètre sur une longueur de 75 km, la pose de 980 km de conduite de petit diamètre, la réalisation de 4 stations de pompage et la construction de 11 réservoirs d'une capacité globale de 10.100 m3 desservant 560 bornes fontaines.

Ce programme contribuera de manière significative à l'amélioration des conditions de vie et de santé des citoyens ainsi qu'au développement socio-économique de la région.

Pour ce qui est du PNRR2 au niveau de la province, le ministère de l'Equipement et du Transport a alloué une enveloppe de 226 millions de dirhams pour la réalisation de 288 km de routes et la mise à niveau d'un linéaire de 178 km.

Ces projets structurants auront des effets bénéfiques sur les régions de la province à travers le désenclavement de 27 communes rurales, d'une population totale de près de 136.000 habitants, et l'amélioration de l'accès au réseau routier, pour passer de 41 à 90 % à l'horizon 2012.

Au niveau de la province, le programme est financé dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de l'Equipement et du Transport (85 %) et le conseil de la région (15 %).
A ce jour, 122 km de route ont été réalisés et 58 km sont en cours de réalisation dans le cadre du PNRR2.

Pour ce qui est de la généralisation de l'électrification, l'ONE a alloué 1,36 milliard pour le financement de projets au niveau de la province de Safi, s'inscrivant dans le cadre du PERG.

Au terme de ce programme, il est prévu que le taux d'électrification rurale atteindra 78 % (17 % actuellement). A l'heure actuelle, 1.538 douars bénéficient de l'électricité.

Par la même occasion, des explications ont été fournies sur le bilan et le plan d'action de l'INDH durant la période 2005-2008 au niveau de la province de Safi, qui a bénéficié de 182,05 millions DH destinés à la réalisation de projets portant sur la création et l'équipement de maisons de l'étudiant, la mise à niveau d'établissements scolaires, le transport scolaire, le renforcement des activités génératrices de revenus et des services socioéconomique, l'aménagement d'espaces pour le sport.

Ces projets ont visé une population de plus de 160.000 habitants répartie sur 9 communes rurales.

Source : Le Matin

Autoroute Est-Ouest : Le tracé de la jonction avec la Tunisie n’a pas été modifié

Le tracé de la jonction entre la section algérienne de la Trans-maghrébine et celle de la Tunisie n’a pas été changé d’un iota, sa conception initiale a été maintenue et le restera.

Le tracé de la jonction entre la section algérienne de la Trans-maghrébine et celle de la Tunisie n’a pas été changé d’un iota, sa conception initiale a été maintenue et le restera.

C’est en ces termes que M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics a apporté un niet catégorique aux informations ayant circulé récemment faisant état d’un éventuel changement de l’itinéraire de l’autoroute Est-Ouest au niveau des frontières est.

« On ne peut pas opérer des changements sur un coup de tête, car il s’agit d’une convention signée par nos deux pays », souligne M. Ghoul.

Interrogé sur la question, il précisera qu’un point de jonction sera réalisé à titre temporaire en attendant que la partie tunisienne avance dans son projet d’autoroute.

Ainsi, c’est la CW110 d’El Tarf qui fera office de jonction entre l’autoroute Est-Ouest et le futur tracé de l’autoroute tunisienne « ce chemin sera réhabilité pour servir de point de jonction », précise M. Ghoul.

Cette modernisation de la CW110 est suivie de près par l’Observatoire national pour la promotion de l’environnement dont le siège est établi à El Taref qui veille, souligne-t-on, sur le respect et la préservation de l’environnement immédiat.

Source : El Moudjahid

HEBEI ZHONGXING VA EXPORTER DES PICK-UPS EN LIBYE

Hebei Zhongxing Co. vient de signer un accord portant sur l’exportation de 5 000 pick-ups vers la Libye. Le constructeur y avait déjà vendu en 2003 quelque 4 000 véhicules (destinés à des services gouvernementaux et des organisations sociales), qui avaient rencontré un grand succès.

Cette récente commande de 5 000 unités représente près de la moitié de la demande de pick-ups en Libye pour cette année.

Le constructeur, qui propose trois modèles de pick-ups (dont les tarifs s’échelonnent de 60 000 à 80 000 yuans, soit de 6 790 à 9 000 euros), espère en écouler entre 35 000 et 40 000 unités cette année, ce qui représenterait une hausse de 15 % à 20 % par rapport à 2007. (SINOCAST 21/10/08)

Source : CCFA

Le schéma directeur 2008 de Casablanca tiendra--t-il ses promesses ?

U
n nouveau Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU), établi par l’Agence urbaine de Casablanca, avec l’assistance de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de l’Ile-de-France (IAURIF), est entré en lice sans consultation des élus de la ville, hormis certaines présentations du projet devant leurs instances.

Ce schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) devait voir le jour le mois de mars dernier comme l’avait déclaré son architecte Allal Sakrouhi, gouverneur directeur de l’Agence urbaine de Casablanca, dans un entretien accordé à Al Bayane en février dernier.

Après sa validation par le Comité stratégique de pilotage, le projet sera soumis aux élus de la ville pour son approbation.

Selon des sources concordantes, la question suscitera de chauds débats au sein du conseil de la ville lors de sa prochaine session ordinaire.

Ce projet, comme il a été présenté mardi à Casablanca au Souverain, apportera une vision urbanistique pour la ville et des réponses à ses besoins et ses attentes.

Une réalisation satisfaisante des objectifs et des prescriptions du SDAU porte, d’une part, sur des actions à mener (réalisation d’infrastructures et d’opérations d’urbanisme) et, d’autre part, sur des mesures législatives et réglementaires.

Le processus de réalisation du SDAU concerne le lotissement et l’équipement de plus de 1000 ha de terrains par an, la résorption de l’habitat précaire: plus de 2000 ha à traiter dont 1000 ha de bidonvilles, la conduite des 3 grandes opérations-phares que sont Anfa, Zenata et Sidi-Moumen ; le dédoublement de la ligne de chemin de fer de manière à séparer le trafic urbain du trafic national et marchandises; la réalisation des premières lignes de tramway, premiers transports collectifs en site propre et enfin la réalisation des premiers parcs d’activités et zones logistiques de fret de niveau international.

Ce SDAU tiendra-t-il ses promesses ? La question se pose et s’impose car les deux schémas, plan Ecochard et le Schéma directeur de 1984, n’ont pas tenu leurs promesses.

Le plan Ecochard de 1952 prévoyait une extension de la ville vers l’axe Aïn Harrouda-Mohammédia, alors que c’est pratiquement l’inverse qui s’est produit.

Rappelons dans ce cadre qu’Ecochard a été combattu par ceux-là mêmes qui avaient appelé l’urbaniste au chantier ! La ville s’est étendue vers le sud sur des terres agricoles que le plan Ecochard prévoyait sauvegarder.

Aujourd’hui ces terres sont bouffées par la brique. De même, environ 83 % des équipements des services publics prévus par le schéma directeur de 1984 n’ont pas été réalisés. Alors que ces épuisements de proximité (centres de santé, écoles, espaces verts, etc), devaient être réalisés avant 1999.

Il faut dire que si Casablanca est une grande ville, les spéculateurs et les lobbies sont à la dimension de sa grandeur.

Après la cérémonie de présentation du nouveau Schéma Directeur de cette ville, le ministre de l’Intérieur Chakib Benmoussa a indiqué que la cadence de réalisation des projets prioritaires contenus dans ce schéma sera activée afin qu’ils soient fin prêts à l’horizon 2013.

Ces projets consistent notamment en l’aménagement de nouveaux pôles urbanistiques dans les quartiers de Hay Rahma, Sidi Moumen, Lahraouiyines et Anfa, la construction du grand complexe sportif Sidi Moumen, la modernisation et l’amélioration du réseau routier et du réseau du transport urbain à travers la réalisation de la première ligne de tramway et du Réseau Express Régional (RER), l’extension du réseau d’assainissement liquide et la réalisation de l’important projet de la protection du grand Casablanca contre les inondations sur l’oued Boussekoura.

A cette fin, il a été décidé de mettre en oeuvre ces projets selon un calendrier bien déterminé, et d’accélérer le rythme de réalisation de ces projets afin qu’ils répondent aux exigences de développement intégré et global fondé particulièrement sur la politique de proximité en matière d’amélioration du produit d’habitat et la mise à disposition d’un réseau routier moderne et évolué.

De même, un fond foncier doit être mobilisé et dédié au pôle financier de la région d’Anfa, qui sera à l’horizon 2013, d’après le projet, une réalité tangible et un pôle d’une extrême importance qui lui permettra d’acquérir une notoriété régionale et une dimension internationale.

Les aménagements urbains prévus par ce schéma visent à améliorer l’offre d’habitat et à répondre aux besoins de la population et tout particulièrement les familles à faible revenu et les classes moyennes, leur permettant ainsi de disposer de logements décents et d’espaces munis d’équipements publics et de services sociaux de proximité.

Les différents pôles projetés dans la périphérie, notamment à Lahraouiyne et à Dar Bouazza, seront conçus et aménagés de manière à assurer leur intégration à l’espace urbain et à préserver la cohésion sociale qui constitue l’un des fondements de la société marocaine.

D’une superficie de 400 ha, ce pôle sera dédié en priorité au logement moyen standing avec une réserve foncière de 80 ha qui pourrait abriter une place financière régionale.

Le schéma Directeur et les aménagements urbanistiques seront consolidés par la mise en oeuvre d’un dispositif prévoyant la mobilisation de moyens de transport modernes et efficients soutenus par une organisation optimale de la circulation dans le Grand Casablanca.

A cet effet, il a été procédé à la signature de la convention de financement de la réalisation de la première tranche du tramway de Casablanca.

Celle-ci mobilisera une enveloppe de 6,4 milliards de dirhams qui seront financés par l’Etat à raison de 1,2 milliard de dirhams, la Direction Générale des Collectivités Locales pour 1,5 milliard dirhams, le Conseil de la ville et divers partenaires contribueront pour 900 MDH alors que le Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social avancera 400 MDH.

Le reste, soit 2,4 milliards de dirhams, sera financé par des prêts garantis par l’Etat et les Collectivités Locales.

Cette convention a été signée par Chakib Benmoussa, ministre de l’Intérieur, Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Sajid, président du Conseil de la ville et Abdelouahed El Kabbaj, président du directoire du Fonds Hassan II. Les travaux du Tramway commenceront avant la fin de l’année prochaine.

La première ligne aura une longueur de 28 Km et desservira plusieurs quartiers de Casablanca, transportant 300.000 personnes/jour.

Pour assurer la réalisation de l’ensemble de ces projets, leur gestion et leur suivi et se donner les moyens de la bonne gouvernance, trois nouvelles structures ont été créées à savoir: Casa Aménagement SA, l’autorité organisatrice des transports urbains et la société Casa Transport SA.

Source : Al Bayane

Royal Air Maroc sur la liste des privatisables

Le gouvernement marocain prévoit de privatiser la compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM) et deux de ses filiales "Atlas Blue" et "Hospitality Morocco" qui sont inscrites sur la liste de huit entreprises publiques répertoriées que l'Etat compte vendre à des investisseurs privés, révèle un document officiel.

"Cette mesure législative souligne la poursuite du processus de privatisation à la lumière de l'ouverture progressive de l'économie via des placements complets ou partiels auprès d'investisseurs privés, des entreprises d'Etat", souligne le texte, cité jeudi par le journal local L'Economiste, proche des milieux d'affaires.
La privatisation pourrait prendre la forme d'une vente totale, d'une cession graduelle de participations directement auprès des investisseurs ou d'un placement d'actions à la Bourse de Casablanca, selon la même source.

La RAM, une des compagnies aériennes les plus rentables du Maghreb, a l'intention de renforcer sa flotte, essentiellement des Boeing, pour la porter à 43 appareils. Elle compte investir deux milliards de dollars dans l'acquisition de 29 nouveaux avions sur la période 2007- 2013.

En 20O7, le chiffre d'affaires de la RAM s'était établi à 1,06 milliard d'euros environ, enregistrant une progression de 9,6% par rapport à 2006.

Selon le document officiel, les sept autres entreprises marocaines candidates à la privatisation sont la société des autoroutes "ADM", le groupe immobilier "Al Omrane", SNTL (Transport et logistique), Supratours (loisir et transport), Soread (audiovisuel), LPEE (construction mécanique et ingénierie) et CID (conseil maritime).

De 1993 à 2005, 44 sociétés et 26 hôtels marocains ont été cédés au privé, dégageant une recette globale estimée à 7 milliards d'euros.

Source : Intelink

Performance record de GM au Liban

Le géant américain, General Motors, en crise aux États-Unis et en Europe, affiche des ventes en hausse de 112 % au Moyen-Orient.

À l’heure où le premier constructeur automobile américain annonçait la suppression de milliers d’emplois aux États-Unis, la branche Moyen-Orient de General Motors tenait une conférence de presse hier à Beyrouth pour annoncer la vente de plus de 110 000 véhicules dans la région entre janvier et septembre, un nombre en hausse de 13 % par rapport à la même période de 2007.

Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que la capitale libanaise a été choisie comme lieu pour cette conférence, les ventes de GM au Liban ayant bondi de 112 %, le taux le plus élevé au Moyen-Orient.

Le Liban est en effet le marché qui se développe le plus rapidement pour le groupe américain.

Les voitures GM occupent aujourd’hui une part de marché de 8 % contre 5,5 % il y a tout juste un an. « Il est fort satisfaisant de voir que notre gamme de produits attire de plus en plus de consommateurs au Liban, tel que le révèlent ces chiffres impressionnants », a souligné Terry Jhonsson, directeur régional de General Motors.

Interrogé par L’Orient-Le Jour sur les raisons de cette forte croissance, Jhonsson a souligné que la « diversification au niveau des modèles constitue le facteur principal de cette réussite sur le plan régional et au Liban ».

« Il ne faut pas non plus négliger l’effet de la baisse du dollar, qui a joué en notre faveur, ainsi que le travail ardu de nos distributeurs locaux qui se sont lancés dans une bataille commerciale acharnée.

Enfin, la croissance à trois chiffres enregistrée au Liban est en partie le fruit d’une demande accumulée (pent-up demand) qui survient généralement après toute période de récession », a-t-il ajouté.

Le retour au calme au Liban semble en effet jouer sur le moral des consommateurs qui expriment depuis le début de cette année un plus grand appétit pour les voitures : 18 880 véhicules neufs ont été vendus sur les sept premiers mois de l’année contre 9 763 sur la même période de 2007, en hausse de 93 %.

Dans la foulée de cette importante hausse, les voitures GM ont affiché des résultats exceptionnels : + 132 % pour les voitures Chevrolet, Cadillac et Hummer distribuées par Impex, +63 % pour les voitures GMC vendues exclusivement par Rymco, et +200 % pour les SAAB distribuées par Sigma.

Avec la hausse du prix de l’essence, le lancement des petites cylindrées a permis à ces voitures, réputées pour être soit trop chères soit trop gourmandes en carburant, de trouver preneur auprès d’un grand nombre d’automobilistes libanais.

Les ventes des voitures Spark, Aveo, Optra et Epica (toutes des Chevrolet appartenant à la catégorie petit ou moyen moteur) confirment cette tendance ; elles ont bondi de 207 % sur les neuf premiers mois et ont représenté 40 % du total des ventes de voitures GM au Liban.

Dans les autres pays du Moyen-Orient, les véhicules tout-terrain de grande dimension demeurent en revanche les plus vendus, les consommateurs des pays producteurs de pétrole n’étant pas affectés par la hausse du prix de l’essence.

Quelles que soient les particularités propres à chaque pays, une chose est évidente : les ventes de General Motors au Moyen-Orient, et particulièrement au Liban, ont été surprenantes cette année. Elles contrastent surtout avec le net ralentissement des ventes du groupe aux États-Unis et en Europe.

Hier, le patron de GM Europe indiquait que les ventes des principales marques de General Motors étaient en baisse de 30 % dans le Vieux Continent.

Le groupe, qui a récemment décidé de supprimer 1 600 emplois dans trois usines américaines, va fermer fin décembre une usine dédiée à la production de quatre gros modèles de 4x4, dont les ventes s’essoufflent à vue d’œil.

«Ceci n’affectera aucunement nos ventes au Moyen-Orient qui reste un marché à fort potentiel de croissance. Il existe en tous cas une grande différence entre les caractéristiques et les défis du marché américain ou européen et celui du Moyen-Orient », a conclu Terry Jhonsson.

Source : l'Orient le Jour

L'UE va ouvrir des négociations avec le Liban dans le domaine de l'aviation

L'Union européenne (UE) va  ouvrir des négociations avec le Liban sous l'égide de son organe  exécutif, la Commission européenne (CE). 

Cette information a été obtenue auprès du Conseil des ministres des Transports des pays membres de l'UE qui ont tenu une réunion  d'une journée jeudi à Luxembourg.  

Lors de leur réunion, les ministres des Transports ont adopté  une décision autorisant la CE à ouvrir des négociations avec le  Liban pour l'établissement d'un accord euro-méditerranéen relatif  aux services aériens. 

La CE a demandé ce mandat en 2004. Cette demande a été soumise  au Conseil des ministres et elle est fondée sur l'opinion de la CE de la nécessité d'établir une politique générale en matière  d'aviation vis-à-vis des pays voisins de l'UE. 

Cet accord visera à promouvoir le rapprochement des  dispositions législatives et à établir la coopération en matière  de sûreté, de sécurité et de normes environnementales.

En outre, il aura pour but d'assurer une ouverture progressive  des marchés entre l'UE et le Liban.

Source : Xinhuanet