MARKETING - MEDITERRANEE

Renault confirme l’usine de Tanger

Malgré le contexte actuel et des rumeurs de remise en cause, Carlos Ghosn a confirmé la construction de l'usine de Tanger. La capacité de production, à terme, sera bien de 400 000 unités et les premiers modèles sortiront des chaînes en janvier 2012.

Alors que la Sandero vient tout juste d'être lancée au Maroc, le président de Renault a confirmé que le projet d'usine à Tanger n'était aucunement remis en cause.

"Le projet Tanger n'a pas été remis en cause, a indiqué Carlos Ghosn, il a simplement été remodelé pour tenir compte de l'évolution du marché." Finalement, les premières unités sortiront des chaînes en 2012 au lieu de 2010 comme prévu initialement.

De plus, il faut également voir dans ce déplacement du président de Renault au Maroc une clarification depuis que Nissan avait annoncé en début d'année, en raison de la crise, qu'il allait réétudier ce dossier.

Cependant, Carlos Ghosn a réaffirmé cette certitude quant à l'arrivée de Nissan dans ce projet : "Je n'ai aucun doute sur le fait que cette usine, à terme, aura une capacité de production de 400 000 voitures par an et qu'à un moment déterminé Nissan viendra se joindre à Renault." 

"Il ne fait aucun doute que l'usine de Tanger sera l'une des principales plates-formes industrielles de l'Alliance Renault-Nissan", a-t-il conclu.

En attendant les petits utilitaires de Nissan (envisagés au départ du projet), Renault va y construire deux modèles basés sur la plate-forme de la Logan et deviendra l'employeur direct de 4 000 personnes en 2012, a indiqué le président en précisant immédiatement que les emplois indirects représenteraient 24 000 postes chez les fournisseurs et les services associés au projet. 

Du personnel qui deviendra également client pour asseoir encore un peu plus les ambitions du groupe Renault dans le pays. Il faut effectivement parler du groupe, car si Renault est pour l'heure le leader, Dacia a pour ambition de lui succéder.

Et c'est plutôt bien parti ! En effet, la Logan, commercialisée au Maroc depuis 4 ans, représente à elle seule 15 % des ventes de VN (14 547 sur 121 000 unités).

En mai dernier, la Logan a même encore battu un record avec 1 740 livraisons. Avec la Sandero, lancée le 3 juin dernier, Dacia espère capitaliser sur ce succès tout en touchant une nouvelle clientèle plus jeune et éventuellement plus féminine.

Pour l'heure, la Sandero, comme la Logan, sont fabriquées dans l'usine Somaca de Casablanca.

Source : Journal de l'Automobile

TunisAir maintient son niveau de rentabilité, en dépit de la conjoncture

«Malgré la conjoncture, nous avons réalisé en 2008 des résultats records», a affirmé Nabil Chettaoui, PDG de Tunisair, devant le parterre d’actionnaires présents à l’AGO du 18 juin 2009.

«Le nombre de passagers transportés a atteint, pour la première fois, 3,8 millions, le coefficient de remplissage –tous vols confondus– s’est élevé à 70% et les produits d’exploitation ont dépassé le chiffre de mille milliards», ajoute-t-il.

Une performance que le patron de la compagnie impute au plan de restructuration entamé depuis 2003. Ce plan a notamment donné lieu à la filialisation de certaines activités, à la révision de la politique commerciale en axant sur les destinations les plus rentables et l’abandon des destinations déficitaires.

Notons que dans le cadre du programme de modernisation du système d’information, Tunisair a procédé à la création de la filiale AISA (société Aviation IT Services Africa), en juillet 2008, qui aura pour mission de moderniser les outils de gestion et les systèmes d’information du groupe.

Le management a souligné que la première année d'activité de cette filiale a été très positive.

Tunisair a réalisé un résultat net après impôt de 32,8 MDT contre 32,5 MDT en 2007. M. Chettaoui a souligné que cette performance s’est faite malgré l’augmentation fulgurante de 44% du prix du carburant. Pour 2008, la facture carburant a dépassé les 320 MDT.

Pour l'exercice 2008, TunisAir a réalisé un chiffre d'affaires de 1,1 milliard de dinars contre 0,96 milliard de dinars en 2007.

Les actionnaires ont mis l'accent sur l’activité hadging qui a connu une perte de 4,9 MDT en 2008, à cause de la hausse des prix du carburant.

«Ceci n’est pas une perte. Nous avons fait mieux que les autres. A cette phase, nous avons stoppé toute opération de hadging.

On nous proposait le baril à 70 et 80 dollars alors qu’il est à 30 dollars sur le marché. Aucune compagnie aérienne n’a osé acheter», a indiqué le patron de Tunisair.

Concernant le plan de flotte, le PDG de la compagnie a déclaré qu’il s’agit d’«un plan très modéré, très intelligent et très prudent». La livraison des avions s’effectuera, en fait, sur dix ans à partir de 2010 pour se terminer en 2018. Le financement se fera par avion.

La flotte actuelle de Tunisair est de trente avions. Un programme de retraits d'avions sera appliqué en fonction du développement de l’activité.

«Le remplacement répond à un besoin économique : remplacer les avions amortis et ayant des coûts élevés en termes de carburant et de maintenance.

 A l’exemple des A300-600 que nous utilisons actuellement et qui consomment 30% de plus que les A330 commandés», a expliqué M. Chettaoui.

Pour 2009, l'accent sera mis sur la stratégie commerciale de la compagnie, surtout au niveau des lignes ayant une rentabilité et un potentiel comme celles de Paris, Lyon, Nice, Rome.

«Cette politique sera consolidée et réorientée vers l’Afrique et le Moyen-Orient. Nous voulons faire de Tunis une plus grande plateforme de transfert et de l’aéroport Tunis-Carthage un hub pour Tunisiair», a confié le responsable de la compagnie.

Tunisair compte également renforcer l’économie des charges avec la création récente d’une commission de haut niveau qui se chargera du scanning et du diagnostic. L’amélioration de la productivité globale sera la troisième action que Tunisair entamera en 2009.

L’utilisation des avions est actuellement de 8 heures par jour. L’objectif est d’accroître ce chiffre progressivement. De même que pour le coefficient de remplissage qui devrait atteindre 71% en 2009 avec l'objectif de passer à 80%.

«Le personnel est aussi concerné par cette action. On n’a pas le choix que d’améliorer la productivité pour atteindre les niveaux des standards internationaux.

C’est un impératif vital pour Tunisiair. Ce n’est ni un slogan ni des simples chiffres», a souligné M. Chettaoui en ajoutant que «nous serons parmi les entreprises qui résisteront aux effets de la conjoncture actuelle».

Source : WebManagerCenter

Qui gagnera la course à la conteneurisation en Afrique ?

Longtemps à l'écart de la conteneurisation, l'Afrique se rattrape à grands pas en cette mi-2009. Au nord comme au sud, des méga complexes de transbordements doublés de zones industrielles poussent à côté de linéaires de quais, gérés par de grands majors.

Ainsi, le port de Doralé à Djibouti, d'un investissement de 400 millions de dollars, aura comme premier apport le désenclavement de l'Ethiopie, améliorant la connexion de toute la zone COMESA avec la mer Rouge et le reste du monde.

Le gestionnaire, DP World, tient là les clés devant bouleverser toute la géopolitique de l'Afrique de l'Est.

Au nord-ouest du continent, le port de Tanger Med, dont l'un des méga-terminaux, géré par Maersk, sera doublé d'une zone franche gigantesque et d'un complexe industriel appelé à capter le mouvement historique de transfert des industries du nord vers le sud, se positionne aux carrefours des routes est-ouest et nord-sud.

Les opérateurs industriels ont déjà pris place. Si Renault hésite, retenu par le débat franco-européen autour de la délocalisation, tel n'est pas le cas du Japonais Makita (un des leaders mondiaux des outils électroportatifs) qui a annoncé fin avril son installation dans la zone franche logistique de la capitale du Détroit. U

ne manière de réduire la chaîne logistique et de se rapprocher des marchés émergents africains.

La tendance à la standardisation poussera les ports africains à s'équiper de terminaux de nouvelle génération.

D'où les méga-investissements et l'arrivée des méga-groupes, notamment arabes, qui pénètrent pour la première fois plus en profondeur vers l'Afrique. L

'annonce, au courant de ce mois d'avril, de la concession des ports de la Guinée équatoriale par Tanger Med (dont ceux de Malabo et de Bata) est tout aussi importante que l'arrivée de Dubaï Port World à Alger, DjenDjen et Dakar.

Ce dernier port ayant été arraché au groupe Bolloré.  

Forte concurrence . Cette concurrence directe pousse l'opérateur français qui a fondu ses enseignes africaines dans Bolloré Logistics Africa à annoncer un programme d'investissement de 45 millions d'euros pour améliorer la compétitivité du port d'Abidjan. Sera-t-il suffisant pour faire de ce projet économiquement pertinent une entreprise populaire aux yeux des Ivoiriens ?

Tout dépendra en fait, susurre-t-on sur les bords du lagune Ebrié, de l'aménagement des montages actuels et de la capacité du groupe à vendre aux autorités ivoiriennes un projet épousant l'air du temps.

C'est-à-dire un projet de montage dans lequel les locaux prendront une part, et pas seulement de manière symbolique.

Bref, les ports africains, devenus attractifs, n'ont d'autres choix que celui de la compétitivité.

Source : La Nation

Tlemcen : 227 nouvelles lignes pour renforcer le plan de transport

La direction des transports de la wilaya de Tlemcen  envisage d’ouvrir 227 nouvelles lignes pour améliorer la prise en charge de  la population en la matière, a-t-on appris hier  de la responsable du secteur.          

La responsable a précisé que le plan de transport urbain de la wilaya  de l’exercice 2009 en cours d’élaboration a préconisé d’augmenter le nombre  de lignes de 196 en 2008 à 417 en 2009 soit 227 lignes nouvelles.          

Ce réseau de lignes se répartit en 45 lignes interwilayas (24 lignes  nouvelles), 203 lignes internes reliant le chef lieu de la wilaya aux communes  soit 51 nouvelles lignes et enfin 169 lignes rurales reliant les communes, soit  une augmentation de 146 lignes, a précisé lors d'une session de l'APW.          

Pour ce projet, le nombre d’opérateurs sera de 889 soit une augmentation  de 61 % pour un parc de 906 unités, soit 61 véhicules supplémentaires.           

S’agissant du transport par taxis, le secteur se caractérise par  un parc automobile de 2153 taxis répartis à travers 9 lignes nationales (1051  véhicules), et intérieures (1102 taxis collectifs), a souligné la directrice  du secteur.          

Elle a ajouté que "l’abondance des taxis oblige une amélioration qualitative  et organisationnelle des services par la révision de la répartition équilibrée  des taxis sur les lignes inter wilayas , l’ouverture de nouvelles lignes, l’aménagement  d’espaces et stations secondaires pour taxis".          

La directrice du secteur du transport a mis l’accent aussi sur l’amélioration  du transport urbain qui compte 23 lignes répartis entre 5 sites regroupant 272  bus pour une capacité globale de 14896 places.          

Entre autres projets dont a bénéficié la wilaya figurent l’ouverture  d’une entreprise publique du transport urbain disposant de 30 bus,  le transport  par téléphérique mis en service en avril dernier et qui prend en charge le transport  de 4.000 voyageurs/jour vers le plateau de Lalla Setti.         

En réponse au rapport de la direction des transports, le rapporteur de  la commission/apw de l’équipement et l’aménagement urbain, a mis en valeur l’opération  de renforcement des lignes du transport terrestre en insistant sur l’activité  économique qui est en plein essor grâce à l’extension de la base touristique  et commerciale à Tlemcen.

Source : El Moudjahid

Maroc: lancement des travaux de construction du port de Tanger Med 2

Le roi du Maroc Mohammed VI a procédé mercredi au lancement des travaux de construction du port Tanger Med 2, extension du complexe portuaire du même nom, lancé en juillet 2002 et partiellement opérationnel depuis 2007.

Le contrat pour la conception et la construction de ces nouvelles infrastructures, édifiées sur la côte méditerranéenne à quelques kilomètres dans l'ouest de Tanger Med 1, a été attribué à un consortium de partenaires formé -à parts égales (20% chacun)- de Besix (Belgique), Bouygues Travaux Publics (France), Bymaro (Maroc), Saipem (Italie) et Somagec (Maroc), pour un montant global de 9,25 milliards de dirhams (environ 825 millions d'euros).

Ce consortium a remporté l'appel d'offres, lancé en juillet 2007, face à des entreprises chinoises.

La réalisation de Tanger Med II portera, à terme, la capacité globale de cet ensemble portuaire à plus de 8 millions de conteneurs, ce qui en fera l'un des plus grands ports de Méditerranée et d'Afrique, ont souligné Salaheddine Mezouar, ministre marocain de l'Economie et des Finances, et Saïd El Hadi, président du directoire de l'Agence spéciale Tanger Méditerranée.

Crise économique oblige, Tanger Med 2 -qui comptera 2,8 km de quais à conteneurs lorsqu'il sera terminé- voit son entrée en service décalée de 15 mois par rapport au calendrier initial et sera développé en deux phases, a expliqué Saïd El Hadi au cours d'une conférence de presse sur le site de Tanger Med 1.

Illustration de cette crise, le trafic mondial de conteneurs enregistrera un recul de 9 à 10% en 2009, selon M. El Hadi.

La phase 1 de Tanger Med 2 portera sur la réalisation, dans un délai de 51 mois, du terminal 4, capable de "traiter" 2,2 millions de conteneurs sur 1.200 mètres de quais et 60 hectares de terre-plein. La mise en service de ce terminal est fixée au 2ème trimestre 2014 et sa concession a été attribuée pour 30 ans à l'opérateur marocain Marsa Maroc.

La phase 2, ou terminal 3 (1.300 mètres de quais/3 millions de conteneurs/80 hectares), sera lancée "en fonction de l'évolution de la demande en infrastructure portuaire", a précisé M. El Hadi.

Tanger Med 2 "est un projet stratégique pour le Maroc", a pour sa part souligné Salaheddine Mezouar, soulignant qu'il fallait "faire de la position géographique du Maroc, à proximité du plus grand marché de consommation au monde (ndlr: l'Union européenne), un facteur de compétitivité".

"Le Maroc a décidé de poursuivre sa politique d'investissements stratégiques et logistiques parce que les crises ont une durée limitée et qu'il faut être prêt lorsque le marché repartira", a-t-il expliqué.

De ce point de vue, a-t-il poursuivi, l'ensemble portuaire Tanger Med, idéalement placé sur le détroit de Gibraltar, doit devenir "une plate-forme d'exportation, industrielle et de services", vers l'Europe et le marché nord-américain.

Pour cela, l'Etat marocain entre comme actionnaire dans le projet Tanger Med 2, à hauteur de 2 milliards de dirhams (environ 190 millions d'euros), a-t-il précisé. "L'Etat se désengagera une fois le terminal 3 concédé et ses revenus sécurisés", a pour sa part indiqué M. El Hadi.

Source : RomandieNews

ATR : Royal Air Maroc confirme ses « greenliners »

Les PDG de Royal Air Maroc et d’ATR ont signé le contrat d’acquisition portant sur 6 appareils de nouvelle génération lors d’une cérémonie le 16 juin au Chalet de l’avionneur européen au Bourget.

La commande ferme porte sur 4 ATR72-600 et 2 ATR42-600 configurés respectivement avec 70 et 48 sièges. Le contrat est également assorti d’une option pour 2 ATR72-600 supplémentaires.

Les nouveaux appareils sont destinés à la nouvelle filiale régionale de la compagnie aérienne marocaine baptisée Royal Air Maroc Express, créée en coordination avec les Pouvoirs Publics du Royaume.

Annoncée fin mars dernier, Royal Air Maroc Express doit débuter ses activités dans les toutes prochaines semaines grâce à quatre ATR72-200 en cours de livraison et loués directement auprès de l’avionneur.

Les premiers « greenliners » de la série -600 destiné à Royal Air Maroc Express sont livrables dès 2011. La nouvelle filiale du Groupe RAM deviendra ainsi le premier opérateur du bassin méditerranéen à exploiter la nouvelle génération d’ATR.

Source : AéroContact

Le Maroc en mesure de devenir une plate-forme du secteur automobile

Le Maroc est "en mesure de devenir une plate-forme de production d'automobiles en Afrique du Nord", a affirmé, lundi à Rabat, le ministre roumain des PME, du Commerce et du Milieu d'affaires, Constantin Nita.

La Roumanie aspire à inaugurer une nouvelle ère de coopération avec le Maroc, a souligné M. Nita, au cours d'un entretien avec le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Mazouz.

M. Nita a fait savoir que son pays est intéressé par les opportunités d'affaires offertes par le Maroc, notamment dans les secteurs des infrastructures routières et énergétiques, au vu de l'expertise accumulée par la Roumanie dans ces domaines.

Le ministre roumain a, par ailleurs, souligné l'appui permanent de son pays au Maroc dans le cadre du statut avancé accordé par l'Union européenne au Royaume.

Pour sa part, M. Mazouz s'est félicité du système des échanges commerciales en vigueur actuellement entre le Maroc et la Roumanie, qu'il a qualifié de "modèle réussi" de partenariat euro-méditerranéen.

M. Mazouz a indiqué que la Roumanie dispose d'un réseau d'échange très sophistiqué que les entreprises marocaines puissent mettre à profit, invitant les opérateurs économiques des deux pays à nouer des relations commerciales pour tirer profit des avantages de la complémentarité entre les deux pays.

Lors de cet entretien, les deux ministres ont exprimé leur ferme volonté de déployer les efforts nécessaires au maintien du trend haussier des échanges, observé ces dernières années entre les deux pays et notamment en 2008 (+65%, soit 2 milliards de dirhams).

Les deux parties se sont, en outre, convenus à cette occasion de la création d'un groupe d'experts multisectoriels chargé de recenser les opportunités d'échanges et de partenariat existant entre les deux pays en vue de renforcer le commerce bilatéral sur une base équilibrée.

Le ministre roumain est en visite au Maroc du 15 au 17 juin, à la tête d'une importante délégation composée d'hommes d'affaires, opérant dans l'industrie automobile.

Source : le Matin

Algérie : L’autoroute Est-Ouest réalisée à 86 %

En réunissant les directeurs des entreprises de travaux publics, Ghoul veut passer à une vitesse supérieure dans la cadence de réalisation, dans le cadre du prochain plan quinquennal 2010 2014 en Algérie.

Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a indiqué hier, dans son intervention devant les directeurs des Travaux publics des 48 wilayas, que les projets du quinquennat 2005-2009 ont été achevés à 90 %, taux arrêté à fin mai 2009.

Le ministre table sur un pourcentage de réalisation de 95 % pour la fin de l’année en cours. Affichant une certaine satisfaction, Ghoul explique que le secteur des Travaux publics a dû rattraper des retards accumulés de plusieurs années.

Abordant le bilan des réalisations, il dira qu’à fin mai 2009, ce sont 62 000 km de routes qui ont été modernisées et/ou réhabilitées à travers le territoire national.

En ce qui concerne le désenclavement des régions isolées, le ministre indique que 3 000 routes de désenclavement ainsi que 2.000 ponts ont été réalisés.

En matière de signalisation routière, 60 000 km de route qui ont été dotés de signalisations verticale et horizontale (90 000 unités), selon le ministre. Alors que 10 000 autres km ont été équipés de glissières de sécurité.

Ghoul a fait état, également, des points dangereux au nombre de 320, pouvant entraîner des accidents dangereux qui ont été sécurisés par la mise en place d’une signalisation efficace.

Quant au volet entretien des routes, il est relevé 500 maisons cantonnières et 15 parcs d’entretien, d’engins chasse-neige, de désensablement.

Entre 2005-2009, les travaux publics sont intervenus dans 110 opérations ayant concerné l’extension et la protection du rivage, la réhabilitation des ports et la réalisation de 18 ports de pêche, selon le ministre.

Pour ce qui est des aéroports, 90 opérations sont à inscrire à l’actif des travaux publics. 21 tarmacs d’aéroport ont été renouvelés alors que 4 nouveaux aéroports ont été réalisés pendant cette période.

Au sujet de la formation de la ressource humaine, Ghoul en fait un des axes les plus importants pour l’avancée des réalisations des travaux publics.

Il dira que 7.000 employés ont bénéficié d’une formation continue dont 4.000 dans le cadre de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest.

Ghoul abordera ensuite le plan quinquennal 2010-2014 dans lequel de nombreux projets structurants, dit-il, sont inscrits.

Il évoquera le projet de la Rocade des Hauts Plateaux (1.300 km), dont les études sont en cours, 34 nouvelles voies rapides de 100 km chacune devant relier 34 chefs-lieux de wilayas, la rocade nord-sud Alger-Tamanrasset, en parallèle du couloir de l’Autoroute transsaharienne.

Aujourd’hui, le ministre des TP rencontrera les directeurs d’entreprises des travaux publics, rencontre au cours de laquelle il sera question de la consolidation de l’outil national de réalisation.

A la question relative au taux de réalisation de l’autoroute Est-Ouest, Ghoul dira qu’il est aujourd’hui à 86 %. « Je peux vous donner tous les détails, wilaya par wilaya », a-t-il répondu.

Source : El Annabi

"Il n'y aura pas de privatisation de Tunisair à court terme"

Le Pdg de Tunisair se prépare à la concurrence de l'open sky qui entrera en vigueur dès 2010 en affinant sa productivité. La crainte principale concerne les low-cost. Tunisair y répond avec le service et en ouvrant notamment une classe business.

Nabil Chettaoui, Pdg de Tunisair, se prépare à l'ouverture du ciel tunisien (photo Frédéric Dubessy)

TUNISIE. Econostrum.info : Le périmètre de Tunisair a-t-il beaucoup évolué ces dernières années ?

Nabil Chettaoui : Notre stratégie commerciale est tournée vers la rentabilité depuis trois ans. Nous abandonnons donc toutes les destinations déficitaires ou non stratégiques. C'est ce que nous avons fait en fermant les lignes de l'Europe de l'Est sur lesquelles nous perdions beaucoup d'argent comme la Pologne ou la Slovaquie.

Nous recentrons aussi nos activités sur les vols réguliers aux dépens des charters. Tunisair est ainsi passée de 50% de vols réguliers et 50% de charters à 60/40. Nous allons continuer dans cet effort pour atteindre les 2/3 et 1/3. L'activité charter doit être rentable et se dérouler sur toute l'année.

Econostrum.info : Comment abordez-vous la crise actuelle ?

Nabil Chettaoui : Nous sentons la crise avec un décalage par rapport à l'Europe, donc seulement depuis avril ou mai 2009. Ceci veut dire que nous allons la subir avec le même impact et la même durée. S'il y a reprise, nous subirons aussi le même décalage.

Nous répondons par une compression des coûts qui commence par une campagne de sensibilisation de notre personnel, avec la constitution d'un groupe de travail chargé de rechercher les niches de gain et les postes où des économies sont possibles.

L'objectif est d'améliorer la productivité globale de la compagnie. Il n'y aura pas de réduction de postes, mais sans doute un gel des embauche et une demande de plus de productivité de la part du personnel.

"La concurrence, nous connaissons"

Au siège de Tunisair à Tunis, on prépare de nouveaux développements (photo Frédéric Dubessy)

Econostrum.info : Dans cette optique, vous ne prévoyez donc pas de développement à court terme ?

Nabil Chettaoui : Si la reprise est au rendez-vous en 2010, la décision d'ouvrir de nouvelles lignes sera opportune. Nous avons déjà signé l'avancement de la livraison pour deux A320 qui devraient entrer dans notre flotte en avril 2010 et avril 2011. Nous sommes même en pourparlers pour avancer deux A330 d'un an et demi.

En 2012, dès réception de ces derniers appareils, nous envisageons d'ouvrir un Tunis-Montréal, puis New-York. Dans un second temps, nous pensons à une ville chinoise, Pékin ou Shanghai.

Econostrum.info : Comment vous préparez-vous à la concurrence qui va naître de l'ouverture du ciel tunisien en 2010 ?

Nabil Chettaoui : La Tunisie a été pionnière au niveau du tourisme dans les années 60 avec la liberté donnée aux vols charters d'opérer. Donc Tunisair a toujours été agressive avec les charters. La concurrence, nous connaissons.

"Pour survivre, il faudra de la valeur ajoutée"

Econostrum.info : L'arrivée des low-cost ne vous fait pas peur ?

Nabil Chettaoui : Il est vrai que nous avons été complètement épargnés par l'arrivée des low-cost en Europe. Le gouvernement tunisien a voulu ouvrir aux low-cost, nous allons donc nous adapter.

Aucune compagnie européenne low-cost ne peut être présente partout. Nous oui, à partir de notre base de Tunis. Les possibilités de développement sont donc nombreuses notamment sur les villes de province européennes. Nous voulons ouvrir Milan, Naples, Bologne, mais les accords actuels ne nous permettent pas de la faire. Avec l'open sky, nous pourrons.

En Europe, il n'y aura bientôt que deux à trois compagnies et quelques low-cost. Donc pour survivre, il faudra de la valeur ajoutée. D'où l'arrivée de notre classe business [ndlr : Privilège] sur Marseille, Lyon et Nice, et la volonté de proposer quelques sièges business aussi sur nos vols charters. Nous étions à contre-courant en étant complètement absents de ce créneau.

Le service nous apporte un plus par rapport au low-cost. Le combat va se faire aussi sur les tarifs et nous l'avons déjà préparé en proposant des allers simples. Tunisair est prête à cette démarche sur le plan tarifaire.

Econostrum.info : Envisagez-vous de créer votre propre compagnie low-cost ?

Nabil Chettaoui : Nous n'y avons jamais pensé. D'abord à cause de la taille de notre entreprise. Et de toute façon, créer une low-cost à partir d'une compagnie traditionnelle serait un fiasco. Une low-cost c'est une mentalité avant d'être un concept économique. Tant que je serai ici, il n'y aura pas de low-cost chez Tunisair.

Par contre, il existe beaucoup de projets de low-cost en Tunisie, notamment à partir de Djerba où beaucoup d'européens achètent des résidences. Je pense qu'il y a la place pour une compagnie avec quatre à cinq avions.

Econostrum.info : Vous pourriez donc apporter votre aide à cette création ?

Nabil Chettaoui : Rien n'est impossible mais à l'heure actuelle, je peux vous dire que nous ne participerons pas à la création d'une low-cost !

"Pas de privatisation à court terme"

Econostrum.info : Quelle est votre structure capitalistique ? Envisagez-vous de devenir une compagnie privée ?

Nabil Chettaoui : Tunisair est détenue à 75% par l'Etat tunisien directement ou indirectement, 20% sont en bourse et 5% historiquement à Air France. Il n'y aura pas de privatisation à court terme, peut-être à moyen terme et sûrement à long terme.

L'Etat pénalise nos prises de décision car nous devons respecter beaucoup de formalisme. L'avantage d'être propriété de l'Etat est avant tout psychologique.

Econostrum.info : Le nouvel aéroport d'Enfidha sera bientôt livré, quel trafic allez-vous y implanter ?

Nabil Chettaoui : Il ouvrira en octobre 2009 et au départ, il n'y aura que du trafic charter.

Econostrum.info : Vous vous intéressez à la Mauritanie ?

Nabil Chettaoui : Oui, mais nous n'en sommes qu'au début avec cinq vols entre la Mauritanie et Tunis par semaine avec Mauritania Airways. Nous pourrions nous servir de Nouakchott comme hub pour nous éclater sur Dubaï, Djeddah, Marseille et Nice.

Econostrum.info : Des rumeurs ont fait état de votre intérêt pour le dossier Air Sénégal International qui est en voie de règlement. Qu'en est-t-il vraiment ?

Nabil Chettaoui : Nous démentons avoir regardé ce dossier. Il est très difficile de faire des affaires avec un Etat.

Source : Econostrum

Transport urbain a Agadir

Rachid Filali, wali de la région Souss Massa Draa et gouverneur de la préfecture d'Agadir Idaoutanane, agissant en sa qualité de mandataire du Conseil préfectoral d'Agadir et de celui d'Inezgane, de la Commune urbaine d'Agadir et de celles d'Inzegane, de Dcheira Jihadia et d'Aït Melloul, a présidé la séance d'ouverture de plis, tenue, dans le cadre de l'appel d'offres international, relatif à la mise en délégation de la gestion du service public du transport urbain dans le grand Agadir, le 28 mai 2009.

Au terme de cette séance, le groupe ALSA Transport a été déclaré, à l'unanimité des présents, adjudicataire provisoire de la gestion du service public du transport urbain de personnes par autobus dans la ville d'Agadir et ses agglomérations.

Rappelons dans ce sens que la procédure de cette mise en délégation de gestion de service public a été opérée en deux phases.

La première étant le recours à un appel à la manifestation d'intérêt initié, le 17 mars 2008, et achevé le 30 septembre de la même année.

Lors de cette étape, des discussions structurantes ont été menées avec trois opérateurs potentiels internationaux, ayant permis la définition des termes obligatoires relatifs au contrat de gestion déléguée, de ceux inhérents à la qualité du service public, notamment.

La seconde est l'appel d'offres international lancé le 1er octobre de l'année écoulée, l'année 2008 en l'occurrence, destiné aux opérateurs en matière de transport urbain, répondant aux critères d'éligibilité préalablement définis par le wali.

Le groupe ALSA Transport, incombe-t-il de le signaler, est une entité du groupe National Express, premier opérateur britannique des transports.

Ce groupe, faut-il encore le mentionner, œuvre dans toutes les catégories de transport, à savoir le transport urbain, routier, les tramways et ferroviaire et déploie une offre opérationnelle aux USA, en Europe, au Canada, en Australie et au Maroc.

A l'échelle mondiale, le National Express contribue à l'emploi de plus de 46.000 personnes. Il exploite près de 22.000 véhicules, sans compter, bien sûr, le logistique ferroviaire et réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 3,5 milliards d'euros.

Le groupe ALSA Transport assure le transport urbain et le transport périurbain à Marrakech, respectivement depuis 1999 et 2001 et bénéficie, depuis 2005, d'une concession de transport touristique.

Dans la perspective d'une gestion optimale du service public du transport urbain de personnes par autobus dans le Grand Agadir, le groupe ALSA Transport a formulé une offre s'articulant autour de deux axes fondamentaux, dont l'investissement global de 532 millions de dirhams, incluant un nouveau parc de démarrage de 156 bus aux normes à minima Euro 3.

Et l'adoption d'une politique d'embauche orientée, essentiellement, vers le recrutement des candidats issus de la région Souss Massa Draa et accordant la priorité au personnel de la RATAG.

Outre la détermination du tarif ticket, en périmètre urbain, dans le prix de 4 DH TTC. Ladite opération de passation de la délégation de la gestion du service public du transport urbain au niveau de la ville d'Agadir et ses agglomérations, s'assignant l'optimisation des prestations en la matière, a été effectuée, faut-il le rappeler, grâce à l'implication engagée de la BMCE Capital Conseil, en collaboration avec Maître Amraoui, avocat au barreau de Casablanca.

Source : le Matin