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Maroc : L'Onep face à la demande de raccordements individuels des ménages ruraux

Depuis le milieu des années 1990, le Maroc a réalisé d'importants progrès en termes d'accès à l'eau potable en milieu rural.

Le réseau d'adduction d'eau par bornes-fontaines mis en place sur le territoire par l'Office national de l'eau potable, l'Onep, alimente une grande majorité de la population. Mais aujourd'hui, les ménages demandent des raccordements individuels.

Pour résoudre le problème de rentabilité que cela pose en milieu rural, l'Onep expérimente une approche d'aide basée sur les résultats, l'OBA (Output-Based Aid).

Au Maroc, les autorités locales sont responsables des services d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement. Les grandes villes ont délégué les services d'eau et d'assainissement soit au secteur privé, soit à des régies financièrement autonomes.

L'Onep est l'opérateur national en charge de la production, du transport et de la vente d'eau potable en gros aux opérateurs de distribution des grands centres urbains.

Les villes moyennes et les zones rurales, qui ne disposent pas des moyens nécessaires, font de plus en plus appel à l'Onep pour gérer la distribution d'eau.

Par conséquent, son mandat s'est élargi au fil du temps pour inclure les services d'eau potable, et, plus récemment, les services d'assainissement de nombreuses villes moyennes et des zones rurales.

À la fin 2008, l'Onep couvrait 80 % des besoins nationaux en eau potable et fournissait l'eau à 28 % de la population marocaine (5,6 millions de personnes dans les centres urbains et 2,8 millions de personnes dans les zones rurales). L'Onep est un établissement public autonome à but lucratif.

Toutefois, sa structure organisationnelle et ses procédures internes comportent des coûts fixes trop élevés pour assurer un approvisionnement rentable dans les zones ru­rales.

Au cours des dernières années, l'Onep a testé différents modèles de participation du secteur privé, des gardiens gérants de bornes-fontaines à des contrats de services plus complets basés sur la performance. Fort de ces expériences, l'Onep souhaite désormais aller plus loin dans la participation du secteur privé en matière de service de distribution d'eau potable dans les zones rurales.

Un partenariat public-privé de troisième genre

L'Onep pilote le premier partenariat public-privé pour la sous-traitance étendue de ses responsabilités en matière de distribution d'eau. L'objectif de ce pilotage est de fournir des services durables d'approvisionnement en eau et d'étendre les services dans les zones rurales qu'elle dessert.

Cette nouvelle approche de partenariat public-privé consiste à inclure non seulement la gestion technique, mais aussi, et pour la première fois, la gestion commerciale. Il est attendu du secteur privé qu'il développe une gestion techniquement et financièrement efficace de la distribution d'eau en milieu rural.

Il sera également encouragé à développer l'accès des ménages au réseau d'adduction par des raccordements individuels et à étendre son périmètre de service à de nouvelles localités rurales (douars).

Cette approche devrait permettre à l'Onep de réduire de façon significative ses coûts d'exploitation et de maintenance pour l'approvisionnement en eau, tout en maintenant ses effectifs actuels.

L'Onep a sollicité l'appui de la Banque mondiale et du Partenariat mondial pour l'aide basée sur les résultats (GPOBA), et a obtenu le financement sous forme de don d'une assistance technique pour la conception de l'approche OBA.

Le GPOBA ne disposant pas de fonds pour financer le pilote lui-même, l'Onep le financera sur ses fonds propres.

Source : Programme Solidarité Eau

Contrat de fourniture d’électricité au Liban par la Syrie prolongé d’un an

Selon le rapport Lebanon This Week de la Banque Byblos, l'entreprise publique libanaise Electricité du Liban et l’Etablissement de Syrie pour la production et transmission de l’électricité ont signé une prolongation d’un an de leur accord pour la fourniture d’électricité de la Syrie au Liban. (station électrique syrienne de Dimas à la station libanaise de Anjar, et de sation Simerian à Deir Nabouh).

La partie syrienne indique que "la quantité d’électricité fournie au Liban a été de plus de 8 milliards de kilowatt/heure depuis 1998". Elle ajoute qu’elle fournira de l’électricité au Liban "dans la mesure des possibilités de la Syrie".

Source : Iloubnan

Tunisie : un guide pour la gestion des déchets

La commune de Menzel Bourguiba (gouvernorat de Bizerte) est parvenue, avec le concours de l'Agence nationale de gestion des déchets (Anged) et l'agence allemande de coopération technique (Gtz), à mettre au point un guide détaillé sur les opérations de la collecte et du transport des déchets ménagers.

Ce guide servira de référence pour la conception des plans communaux de gestion des déchets qui vont englober, dans une première phase, six communes dans tout le pays.

Il comporte des données chiffrées sur le temps du travail total (heure-jour), la fréquence des voyages de collecte, le nombre des conteneurs et la quantité de déchets collectés.

Source : AllAfrica

Le sel : un problème écologique propre à Israël

Sur le plan environnemental, Israël connaît un problème auquel nul autre pays au monde n’est confronté : des tonnes de sel, utilisé pour rendre la viande propre à la consommation d’après la loi juive, sont jetées chaque année et menacent de polluer le sol et les aquifères.

Actuellement, le sel jeté à l’issue du processus de cachérisation est acheminé dans des décharges. De là, avec la pluie il pénètre petit à petit dans le sol et il risque de saler les aquifères, qui sont les essentielles sources d’eau douce du pays. Le ministère de la Protection de l’environnement a finalement trouvé une solution : les abattoirs seront bientôt contraints de jeter le sel dans la mer.

Le ministère prévoit de n’accorder des permis de travail aux abattoirs que si ces derniers s’engagent à acheminer leurs déchets de sel dans la mer. Parallèlement deux terminaux de traitement des eaux usés seront mis à disposition pour évacuer le sel dans la mer.

Pourquoi les écolos ont-ils si peur du sel utilisé pour cachériser la viande et le poulet ? En fait, pour cachériser onze tonnes de viande, il faut en moyenne une tonne de sel. Ainsi chaque année, les abattoirs utilisent environ 30 000 tonnes de sel, qui finissent à la décharge. Une grosse partie aussi est évacuée dans les égouts, mais les stations d’épuration de l’eau ne sont pas capables de filtrer le sel.

Le D^r Yael Maisson, directrice du département du traitement des eaux usées de l’industrie, de l’essence et des sols pollués au sein du ministère de la Protection de l’environnement, explique qu’Israël est le pays qui utilise les plus grandes quantités au monde d’eaux recyclées pour l’irrigation des terrains agricoles. Ainsi, le sel finit encore plus sûrement dans le sol.

Israël emploie 75 % des eaux recyclées pour irriguer les champs. Il s’agit d’une quantité sans précédent dans le monde. A titre de comparaison, l’Espagne qui vient après Israël dans ce domaine n’utilise que 10 % des eaux recyclées pour irriguer les terrains agricoles.

Mais ces deux particularités – l’usage du sel pour la cachérisation et celui des eaux recyclées pour l’irrigation – entraînent une menace pour la nature. Le sol dont la composition chimique change après avoir absorbé trop de sel n’est d’ailleurs pas récupérable, les dégâts sont irréparables.

Le grand rabbinat a accepté de coopérer et a fait savoir qu’il soutenait la diminution des quantités de sel utilisé dans les abattoirs, à partir du moment que la viande est salée de tous les côtés. Les abattoirs aussi ne seraient pas mécontents de faire des économies en utilisant moins de sel. Mais comme le processus est encore manuel, il est difficile de contrôler la quantité de sel utilisée.

Une expérience est actuellement tentée dans l’un des abattoirs : la cachérisation se fera dans une machine, sous supervision d’un employé. Si le processus fonctionne et permet de diminuer la consommation de sel, le grand rabbinat a déclaré accepter la nouvelle méthode.

Quant à la mer, est-elle menacée par ces déchets ? D’après D^r Maisson, des critères clairs ont été établis pour l’évacuation du sel et d’après les tests réalisés, il ne devrait pas y avoir de difficulté pour les appliquer. La Grande Bleue ne devrait donc pas subir de dommages.

Source : Israël Actualités

Maroc : Aménagement de la vallée Bouregreg, les avancées

Le taux de réalisation de la majorité des projets dans le cadre de l'aménagement de la vallée du Bouregreg se situe entre 50 et 100 pc.

La cadence de réalisation s'accentuera encore plus dans les mois à venir pour une livraison fin 2010, à l'exception de la cité "Bab Al bahr", dont la 1ère tranche sera livrée en 2011, selon un document distribué à la presse, lors d'une visite guidée organisée jeudi par l'Agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg au profit des acteurs de la société civile.

En ce qui concerne la réalisation du Projet du tramway de l'agglomération de Rabat-Salé, qui s'inscrit dans une stratégie globale de restructuration des transports publics urbains, plusieurs fronts de travaux d'infrastructure sont actuellement engagés sur un linéaire de près de 17 km (élargissement des voiries, terrassement multitubulaire, massifs de ligne aérienne de contact, béton de fondation, pose des rails).

Quant au pont Moulay El Hassan, il se distingue d'une part par son architecture et son insertion urbaine et d'autre part par sa grande technicité. En effet, sa construction fait appel à des techniques de pointe, novatrices et qui en font un ouvrage d'art s'inscrivant dans la durabilité et la pérennité. Il s'étend sur un linéaire reliant les deux villes par les carrefours de Sidi Makhlouf et Cardona.

A propos du tunnel des Oudayas, qui s'étend sur une longueur de 1022 m, a pour objectif de remédier aux problèmes de circulation que connaît les villes de Rabat et Salé dans l'état actuel, tout en protégeant les sites historiques et les habitants de l'ancienne médina des nuisances sonores et de la pollution.

La réalisation du tunnel sous les oudayas s'inscrit dans le cadre de la mise à niveau des infrastructures de transport de la séquence 1 du programme d'aménagement de la vallée du Bouregreg. Ce projet permettra le décongestionnement du site, ainsi que la restitution de la place souk el Ghzel aux piétons.

Source : Biladi

Egypte : le Canal de Suez maintiendra ses tarifs en 2010

La société Canal de Suez gardera inchangés les droits de transit en 2010 pour la deuxième année consécutive, en raison des retombées néfastes de la crise financière mondiale.

Les revenus du Canal, une importante source de devises pour l’Egypte, ont diminué d’environ 13% en novembre 2009 par rapport à la même période de l’année dernière, soit 365,5 millions de dollars contre 419,8 millions de dollars.

Le nombre de navires ayant traversé ce canal, qui relie l'océan Indien et la mer Méditerranée, est tombé à 1.418 en novembre, contre 1.770 un an plus tôt. L’Autorité du canal prévoit même des rabais et autres avantages à certains types de navires, comme les pétroliers et les méthaniers, les bateaux touristiques et les palangriers.

Source : Le petit Journal du Caïre

L’Egypte assure 5 milliards de dollars pour un projet d’électricité

L'Egypte a obtenu 5 milliards de dollars par des bailleurs fonds internationaux et régionaux pour financer et compléter son plan quinquennal 2007-2012 visant à stimuler la production d'énergie.

"Il est prévu que le total des investissements dans ce domaine atteigne environ 80 milliards LE, sans encourir aucune charge financière pour l'Etat", a déclaré Hassan Younes, ministre de l’Electricité.

Le plan 2007-2012 prévoit d'augmenter la capacité de production de 9.200 MW. Le plan comprend la centrale thermique d’Aboukir qui devrait coûter 1,7 milliard de dollars et dont l’entrée en production est prévue au premier trimestre de 2012.

Source : Petit Journal du Caïre

Palestine : le Qatar contribuera à la construction d'une usine de dessalement de l'eau pour Gaza

Le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a fait part de l'accord de l'Emir de Qatar d'aider à la construction d'une usine de dessalement pour approvisionner Gaza en eau potable.

Dans des déclarations accordées exclusivement aux rédacteurs en chef des journaux arabophones qataris et publiées mercredi, le président palestinien a indiqué avoir évoqué avec l'Emir Hamad, mardi à Doha, le problème du blocus imposé à Gaza, soulignant particulièrement la question de l'approvisionnement en eau potable.

M. Abbas a expliqué à ce sujet que les eaux de Gaza sont polluées à 99 pc avec des conséquences néfastes sur la santé des Palestiniens.

Le chef de l'autorité palestinienne a suggéré à l'Emir de Qatar la création d'une station de dessalement à Rafah, du côté égyptien, avec des canalisations vers Gaza.

Cette proposition a été bien accueillie par le chef de l'Etat qatari, a-t-il affirmé.

M. Mahmoud Abbas a affirmé qu'un suivi de ce projet sera assuré, pour éviter au peuple palestinien de "continuer à subir cette situation misérable".

Source : Biladi

Maroc : un parc éolien à Tarfaya

Selon des sources fiables, le début des travaux de construction du parc éolien de Tarfaya est prévu pour 2010 alors qu'ils devront s'achever en 2012.

Une bonne source d'énergie  pour la ville de Tarfaya surtout avec ses potentialités en la matière; à savoir la prédominance du vent toute l'année et toute la journée. Un vent toutefois modéré et pas violent mais continu.

Ainsi, les éoliennes auront les caractéristiques et les équipements suivantes:
- Aérogénérateurs d'une puissance nominale unitaire supérieure ou égale à 1300 kW, munis de rotors à 3 pâles à axe horizontal,
- Mâts supports des aérogénérateurs, de type tubulaire,
- Appareils de contrôle, de commande, de mesure et de protection,
- Postes BT/MT des éoliennes,
- Poste élévateur en 225kV de raccordement au réseau national interconnecté,
- Une installation météorologique,
- Des pistes de desserte des aérogénérateurs internes au parc.
Puissance installée : 200 MW extensible à 300 MW

Ce qui devrait suffire à la demande de Tarfaya.

Un parc éolien est prévu aussi à la commune de Tah à une trentaine de kilomètres de Tarfaya.

Une chose que je ne comprends pas:

Avant 2009, Tarfaya produit son électricité à partir de générateurs de diesel, ce qui constituait à l'époque une source de pollution aérienne et surtout sonore du fait qu'ils se trouvaient au centre de la ville au beau milieu des habitations.

Mi 2009, la solution fut arrivée avec le raccordement de Tarfaya au réseau national de distribution de l'électricité. L'O.N.E. a installé des lignes de transport d'électricité au lon de la route de Tarfaya à Laâyoune sur une distance de 100 km. Un investissement important et inutile vu le plan de construction du parc éolien à Tarfaya!

Source : Vivre à Tarfaya

Le MSC Fantasia a fait sa première escale au Maroc dimanche

Qu’on se le dise, les croisières ne sont pas encore définitivement passées de mode. Au contraire, le secteur est toujours porteur et le port de Casablanca demeure une étape quasi incontournable pour les circuits s’effectuant en Méditerranée. 

Ce dimanche 10 janvier le port accueillera ainsi le MSC Fantasia, qui accostera pour la première fois dans le Royaume depuis qu’il a pris la mer à la fin de l’année 2008.

Il aura cependant fallu près d’un an de négociations entre l’armateur italien MSC et les instances portuaires de la capitale économique pour que cette escale devienne enfin réalité. En cause : la longueur du navire.

Ordinairement le port casablancais ne peut accueillir des navires excédant 300 mètres de longueur. Le MSC Fantasia mesure quant à lui plus de 330 mètres.

Les dimensions ne sont pas le seul aspect impressionnant de ce paquebot. Avec près de 27.000 mètres carrés de superficie et près de 1300 membres d’équipage, il offre une capacité d’accueil de 4000 croisiéristes.

De plus, le MSC Fantasia est le navire le plus luxueux jamais construit par un armateur européen jusqu’alors. Disposant de cinq restaurants, d’un espace de bien être, d’un salon panoramique et d’une piscine c’est également le premier au monde à avoir un espace VIP dédié aux croisiéristes les plus aisés.

Mais tout ce faste a un coût qui n’est que peu accessible à la plupart des bourses de nos compatriotes. Sur brochure, les tarifs d’un séjour sur le MSC Fantasia varient entre 1579 euros pour la cabine intérieure simple et 4059 pour accéder à la suite royale (soit une gamme de prix variant de 178.000 à 45.780 dirhams environ).

Autant dire que l’univers de la croisière reste le plus souvent réservé à une classe fortunée, bien que le groupe MSC ait mis en place des tarifs presto pour toute réservation effectuée le plus tôt possible.

Néanmoins la venue du navire dans le Royaume nous rappelle à quel point le port de Casablanca demeure une escale de choix.

«Lasry Maroc», agent maritime, consignataire de navires, transit et stevedoring qui est derrière la venue à Casablanca du MSC Fantasia  gère près de 320 escales annuelles en moyenne. Pour l’année 2009, le Royaume compte près de 312 escales dont près de la moitié effectuées au port de Casablanca qui a toujours été une étape de choix pour plusieurs bateaux.

Ainsi, nombreux sont ceux qui évoquent avec nostalgie le «Foch», le «Lyautey» ou encore le «Azrou» en référence aux paquebots et cargos de la Compagnie Paquet habitués à  effectuer de nombreuses escales dans le port casablancais.

La venue du MSC Fantasia témoigne bel et bien de l’essor et de la dynamique que continue de connaître Casablanca. La nouvelle marina devrait probablement encourager ce développement afin de perpétuer une tradition ancrée à l’image même de la capitale économique.

Source : InfoMaroc