Dans le cadre de l’ouverture de l’Algérie sur l’investissement étranger et la mise en œuvre de la nouvelle stratégie industrielle,
Dans le cadre de l’ouverture de l’Algérie sur l’investissement étranger et la mise en œuvre de la nouvelle stratégie industrielle, des réunions spécifiques vont démarrer prochainement, à commencer par une réunion portant sur le secteur automobile et les équipements automobiles.
C’est ce que nous avons appris auprès du ministère de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement. Cette rencontre qui verra la participation des hommes d’affaires spécialisés dans le secteur automobile et les équipements automobiles, s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la nouvelle stratégie industrielle qui est basé sur le choix de certains secteurs afin de booster l’industrie algérienne qui piétine toujours avec 1% de croissance uniquement, un chiffre qui montre la situation alarmante de ce secteur.
Les pôles de croissance seront multipliés et confortés avec la mise en œuvre de ladite stratégie industrielle, et contribueront de façon importante à l’expansion de l’économie nationale.
Cette stratégie apportera l’innovation programmée, et réduira considérablement les risques inhérents à l’entrée de notre économie dans le système de la concurrence, dans la mesure où la mise à niveau par le biais de l’innovation, de la formation, de la construction d’un partenariat renforcé entre le monde de la recherche et celui de l’économie, afin de permettre à notre industrie de se développer.
Il faut rappeler que lors du 3e forum économique tenu à Alger dernièrement, durant lequel, des représentants des plus grands groupes arabes, M. Temmar a émis le souhait que le partenariat soit renforcé avec les investisseurs étrangers.
Le choix du secteur de l’automobile et ses équipements n’est pas fortuit puisque le secteur automobile algérien est un marché de distribution, le segment des poids lourds étant le seul à disposer d’une production locale. Cependant, c’est un secteur dynamique et en constante progression, en particulier du point de vue des ventes de véhicules neufs.
D’ailleurs, les ventes de véhicules neufs en Algérie ont enregistré une hausse record de 40 % en 2007, à 200 000 unités. En 2006, les concessionnaires automobiles ont importé pour deux milliards de dollars en véhicules particuliers.
Et pour l’année dernière, d’après les dernières statistiques communiquées par les Douanes algériennes, il a été enregistré durant le premier semestre de 2007, une progression des importations automobiles de 55% en atteignant 1,6 milliard de dollars.
Ce montant représente l’importation de plus de 135 000 véhicules dont 124 500 par les seuls concessionnaires.
Le ministre des Transports, Mohammed Meghlaoui, avait souligné l’importance du marché de l’importation en Algérie, notant que l’Algérie compte 60 concessionnaires avec 16 500 véhicules importés annuellement, d’où la nécessité de mettre de l’ordre dans ce marché afin de garantir plus de sécurité aux automobilistes.
D’ailleurs, un décret exécutif fixant les conditions et modalités d’exercice de l’activité de commercialisation de véhicules automobiles neufs a été adopté en décembre dernier par le gouvernement.
Cette situation est considérée énorme pour un pays qui soutient indirectement la demande intérieure en véhicules particuliers tout en n’ayant pas une industrie locale.
Avec plus de 200 000 véhicules par an, l’Algérie est considérée comme le second marché automobile en Afrique après celui de l’Afrique du Sud.
Donc toute implantation d’une industrie de montage automobile ne serait que rentable.Selon des économistes, l’Algérie dispose de plusieurs atouts pour encourager l’industrie automobile, notamment avec la production de l’acier, du verre plat et une multitude d’accessoires.
Source : El Annabi
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