Le comité populaire général libyen (ministère) de la Main-d’œuvre, de la Formation et de l’Emploi, a renouvelé, jeudi, sa mise en garde aux Libyens contre l’em...
Le comité populaire général libyen (ministère) de la Main-d’œuvre, de la Formation et de l’Emploi, a renouvelé, jeudi, sa mise en garde aux Libyens contre l’embauche de tout travailleur étranger quel qu’en soit le métier, sans un contrat en bonne et due forme, conformément aux dispositions du Code du travail libyen.
Le ministère interdit également aux citoyens libyens d’embaucher ou d’héberger tout étranger entré clandestinement au pays, les exhortant à appliquer intégralement ses décisions et règlements sur l’emploi des travailleurs étrangers en Libye.
Le gouvernement libyen avait ordonné, le 15 janvier courant, le rapatriement immédiat dans leurs pays d’origine de tous les étrangers en situation irrégulière.
Il avait, à cet effet, pris plusieurs mesures draconiennes pour assurer l’exécution des législations et décisions relatives à l’organisation de l’entrée, de la sortie et du séjour des étrangers en Libye, ainsi que les règles d’embauche de la main- d’œuvre étrangère.
La Libye est à la fois un pays d’accueil et de transit des migrants, rappelle-t-on.
Selon des statistiques officielles, plus de 2 millions de personnes de différentes nationalités africaines résident en Libye de manière irrégulière, attendant la moindre opportunité pour passer de l’autre côté de la Méditerranée.
En plus de ces personnes, des réseaux de trafiquants travaillent à attirer les candidats à l’immigration clandestine à partir de leurs pays d’origine où ils sont regroupés, dans une première étape, dans des points déterminés de certaines villes à l’ouest de Tripoli non loin des côtes avant d’être transportés à bord de bateaux de fortune vers les rives italiennes.
Source : Temoust
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