Le produit de la pêche est plus valorisé, mais perd légèrement en volume des débarquements. La quasi-totalité des prises, 69% du volume, est destinée à la consommation et à la con...
Le produit de la pêche est plus valorisé, mais perd légèrement en volume des débarquements. La quasi-totalité des prises, 69% du volume, est destinée à la consommation et à la conserve.
La production nationale des produits de la pêche gagne en valeur même s’elle accuse une légère baisse des débarquements. Ainsi et selon des chiffres rendus publics par l’Office national des pêches, durant les dix premiers mois de l’année, il a été enregistré un volume de production de près de 531.000 tonnes pour une valeur avoisinant les 3 milliards DH.
En termes d’évolution, ces chiffres correspondent à une baisse des débarquements de l’ordre de 1% par rapport à la même période de l’année dernière. Pour ce qui est de la valeur marchande des prises, elle a connu un bond de 10% comparativement aux chiffres enregistrés pendant les dix premiers mois de 2006.
Cette baisse relative du volume des prises est due particulièrement au «recul de la flottille sardinière au niveau du port de Laâyoune», explique-t-on auprès de l’Office. Selon la même source, l’augmentation en valeur peut être expliquée par «l’évolution des apports en poulpes commercialisés aux ports d’Agadir, Safi et Laâyoune».
Par ailleurs, souligne la même source, une flotte de 14 navires de type RSW a débarqué aux ports de Dakhla et Laâyoune un volume de près de 111.000 tonnes de poisson pélagique pour une valeur de 126 millions DH. À noter que, comme le souligne un rapport de l’ONP, les débarquements des produits de la pêche côtière et artisanale ont été «dominés par la destination de consommation et de conserve, qui représente, à elle seule, 69% de cette production».
Concrètement, 50% des débarquements, soit 264.422 tonnes, ont été réservés à la consommation. Néanmoins, le volume des poissons frais écoulé sur les différentes halles au poisson du pays a connu une régression de 5% par rapport à la période janvier-octobre 2006.
L’industrie de conserve n’a pu dépasser le cap des 100.000 tonnes de poisson transformé ce qui est loin des 122.892 tonnes traitées par les différentes unités de conserve pendant les dix premiers mois de 2006. Ce qui représente une chute de 19%.
Il en a été de même pour l’industrie de la congélation dont le volume qui lui a été réservé a connu une légère régression de 4% passant à un peu plus de 27.000 tonnes. Ce qui n’a pas été le cas pour les autres activités de conditionnement et de transformation.
Ainsi quelque 133.800 tonnes des produits débarqués ont été réservées à la fabrication de la farine et de l’huile de poisson, soit une progression de 34% par rapport à 2006.
Pour ce qui est de l’exploitation du «Stock C», à fin octobre 2007, une flotte de 14 navires affrétés de type RSW, a opéré dans cette zone pour le compte de 10 groupements industriels dont 7 sont localisés au port de Dakhla et 3 à celui de Laâyoune.
Les débarquements enregistrés dans cette zone ont enregistré de grandes performances. Le volume des prises a augmenté de 24% et leur valeur de 27%.
La sardine qui constitue l’espèce prédominante, représente 73% du volume et 64% de la valeur marchande des débarquements réalisés dans cette zone.
À noter qu’outre la sardine traitée dans les usines de conserve locale, les autres espèces débarquées ont été destinées à la congélation.
Source : Aujourd'hui le Maroc
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