Le pays dispose de nombreux avantages comparatifs dans des activités variées notamment dans les secteurs de la haute technologie, l’aéronautique, l’électronique civile et militaire, les composants électroniques et nanotechnologies, les télécommunications, l’informatique, la sécurité et les biotechnologies, l’instrumentation médicale... et des avantages comparatifs absolus dans certains secteurs de pointe comme la sécurité sur Internet (par exemple l’encryptage de données en ligne), production d’outils optiques à usage militaire, techniques d’administration de certains médicaments, etc.
Le magazine de référence en technologie, Red Herring a publié la version 2006 de sa liste « Top 100 European Firms » des plus grandes sociétés technologiques. Israël arrive en 2ème position avec 16 entreprises après le Royaume-Uni (28 entreprises) et ex aequo avec la France (contre 20 en 2005), parmi lesquelles 2 opèrent dans le secteur des biotechnologies.
Les opportunités d’investissement et de partenariat pour les entreprises étrangères se situent dans les secteurs les plus dynamiques de l’économie israélienne ainsi que dans des niches moins développées mais à fort potentiel de croissance.
Par ailleurs, le gouvernement israélien compte poursuivre sa politique de privatisation pendant les années 2005-2006 : les réformes portent principalement sur la privatisation de Bazan (les raffineries de pétrole situées à Ashdod et Haifa) ; la privatisation de la Banque Leumi (9,99% des participations de l’Etat ont été cédées début 2006 au fonds américains Cerberus Capital Management LP et Gabriel Capital Management pour 2,474 milliards de NIS) ; la division d'IMI et la fusion de certaines de ses composantes avec la société RAFAEL (Armament Development Authority Ltd.) tout en exécutant la deuxième partie du plan de privatisation ; l'achèvement des réformes concernant le secteur électrique ; la mise en œuvre de réformes dans le secteur de l'immobilier, y compris les processus de planification et de construction ; la création d'une régie des eaux ainsi que de compagnies de distribution d'eau et d'assainissement.
Les fusions acquisitions continuent de générer des flux important d’IDE, comme en témoigne l’achat début 2006 par Warren Buffet de 80% de l’entreprise israélienne Iscar pour 4 milliards d’USD, l’un des investissements étrangers les plus importants jamais réalisés dans l’état hébreu après celui du géant américain des micro-processeurs Intel, et « l’un des gages de confiance les plus importants qu’ait jamais reçu l’Etat Hébreu ». Iscar basée dans le parc industriel de Tefen en Galilée, est aujourd’hui la seconde entreprise mondiale de machinerie métallique, présente dans 55 pays et employant près de 5 000 personnes dans le monde, dont 2 000 en Israël. Son chiffre d’affaires est estimé à 1 milliard d’USD et sa croissance annuelle de 15%.
Enfin, Israël a une longue tradition historique dans l’industrie du diamant et est le n°1 mondial du diamant poli avec plus de 1 200 compagnies installées à Ramat Gan et produit les deux tiers des diamants de qualité du monde et a la plus grosse bourse du diamant. Israël semble attirer toujours plus d’entreprises dans ce secteur. En effet, l’amendement 147 de la loi de l’impôt sur le revenu des sociétés qui stipule qu’une entreprise étrangère qui se relocalise en Israël ne paiera pas d’impôt sur ses activités à l’étranger, entraîne un intérêt croissant des fabricants de diamant étrangers.
Dans l’informatique, cela va des logiciels de CRM (gestion de la relation client) appliqués aux télécoms, au traitement du signal numérique, en passant par les technologies de la vidéo, la compression de la parole, l’encodage, la sécurisation des données numériques, les algorithmes de reconnaissance vocale, etc. Dans le secteur des semi-conducteurs, les entreprises étrangères peuvent trouver des complémentarités technologiques avec des sociétés israéliennes de domaines comme la conception des mémoires flash ou les puces sécurisées.
Le partenariat est également recherché dans le domaine des biotechnologies et de l’instrumentation médicale, des technologies associées, à savoir au niveau des croisements entre les technologies propres au secteur des biotechnologies et les technologies issues d’autres domaines. Cela peut être le cas notamment au niveau des nanotechnologies, de l’informatique, de la numérisation d’image ou de manière plus générale de l’instrumentation.
Le marché israélien offre également des débouchés, liés en partie aux spécificités géographiques et climatiques du pays, dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’environnement et des transports. Le pays est engagé dans la réalisation d’un programme à long terme de modernisation de ses infrastructures routières, de ses centrales de production et de distribution d’électricité, de ses installations de traitement de l’eau et de ses réseaux de télécommunications.
Source : Animaweb
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