L’environnement des affaires en Syrie est devenu moins
accueillant ces dernières années, affirme le rapport
Doing Business publié par la Société
financière internationale, bras privé de la Banque
mondiale.
Selon Doing Business 2008, qui couvre la période
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L’environnement des affaires en Syrie est devenu moins
accueillant ces dernières années, affirme le rapport
Doing Business publié par la Société
financière internationale, bras privé de la Banque
mondiale.
Selon Doing Business 2008, qui couvre la période
allant d’avril 2006 à juin 2007, la Syrie a
été classée 137e sur 178 pays.
Dans le rapport de 2007, la Syrie occupait la 130e place. Mais la méthodologie a changé et le rapport ne compare plus le classement général entre ces deux années.
L’indice composite regroupe 10 indicateurs relatifs à l’environnement des affaires : ils mesurent la facilité de débuter une affaire, d’obtenir des licences, d’employer de la main-d’œuvre, d’enregistrer la propriété, d’obtenir des crédits, de protéger les investisseurs, de payer des taxes, de faire du commerce extérieur, d’exécuter les contrats et de fermer une affaire.
Bien que le rapport ne compare pas l’indice global avec les années précédentes, il fournit des données comparatives pour chacun des indicateurs mentionnés. Au niveau de 8 indicateurs sur les 10 existants, le classement de la Syrie a reculé. Pour les deux restants (fermer une affaire et exécuter les contrats), le classement est identique.
La Syrie a obtenu le meilleur score au niveau de la facilité de fermer une affaire, se classant à la 77e place mondiale (un classement inchangé par rapport à 2007), puis au niveau de l’obtention des licences, à la 86e place (contre 83e un an plus tôt). Le pire classement a été celui relatif à l’exécution des contrats, à la 171e place.
Sur les 17 pays arabes recensés, la Syrie se classe 13e.
Seuls l’Irak, la Mauritanie, le Soudan et Djibouti ont fait pire. Mondialement, Singapour a été première du classement et le Congo dernier.
Le rapport évoque également les réformes liées à l’environnement des affaires mises en œuvre en Syrie durant la période définie. Le document affirme que « l’approche de la Syrie en ce qui concerne la régulation des affaires a été mixte. La Syrie a ajouté une étape supplémentaire pour les nouvelles compagnies pour appliquer les conditions de publication.
Mais elle a également réduit la taxe sur le revenu des entreprises de 35 à 28 % en janvier 2007 et développé une entité pour faciliter le paiement des taxes pour les hommes d’affaires ».
Source : l'Orient-le Jour
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