Fraude, infractions et trafic de tous genres caractérisent les
pratiques commerciales en Algérie. Au-delà de la spéculation sur les
prix des produits de base dont les consommateurs ont quotidiennement besoin, des criminels en puissance s'engagent dans des activités de restauration alors qu'ils n'en ont ni les compétences ni les valeurs morales et l'éthique qu'exige cette profession délicate.
Ces derniers achètent des produits avariés, ou brisent la chaîne de
froid, ou les stockent sans la moindre mesure d'hygiène. Ces
terroristes ne semblent pas trouver une réelle force publique qui les
traque, c'est pourquoi ils récidivent chaque année, notamment en
période estivale, lorsque les déplacements des populations sont
famées, ou même dans certains fast-foods qui affichent des enseignes attrayantes où les consommateurs payent le cadre aussi, mais se font intoxiquer parfois.
Pourtant une batterie de lois, de règlements et de textes existent
pour défendre le consommateur, contrôler les produits destinés à la
consommation et réprimer toute forme de fraude et d'infraction aux
lois.
Alors où se situe la faille qui fait que des Algériens sont victimes
chaque été d'intoxications alimentaires, ou d'arnaques de commerçants qui leur vendent des produits non conformes comme le stipulent pourtant les règlements ? Il est vrai que les gargotes et les pizzerias poussent comme de l'herbe sauvage à l'insu ou avec la
complicité des autorités locales, alimentant un marché informel très
agressif et encombrant.
Tout comme certains artisans changent d'activité pendant le Ramadhan pour vendre des produits prisés en ce mois de «gourmandises» et d'envies incontrôlables. Il est vrai, enfin, que la cupidité n'a ni scrupules ni limites et que ceux qui la pratiquent maîtrisent bien l'art machiavélique : «Le but justifie les moyens», même le meurtre.
Mais il est vrai aussi que les services concernés par la riposte à ces
criminels ne prennent pas tous au sérieux leurs responsabilités quand certains ne se laissent pas soudoyer pour taire les infractions.
Il est vrai aussi que ces services ne sont pas dotés de moyens humains et matériels à la hauteur de la charge qui leur est confiée.
Il est vrai enfin que la justice est parfois laxiste avec ces commerçants qui ne respectent les règles d'hygiène que quand les contrôleurs poussent le processus jusqu'à son terme.
Enfin, si les pouvoirs publics sont appelés à redoubler d'effort et de
vigilance parce que c'est leur rôle de préserver la santé publique et
la salubrité des espaces et des produits, il est regrettable de
constater que les consommateurs ne font rien pour barrer la route à
ces terroristes qui inoculent du poison dans la nourriture. Si ces
derniers foisonnent dans les villes et villages et tout le long des
routes du pays, c'est parce que les consommateurs encouragent ces
empoisonneurs et en deviennent même les complices parce que certains établissements sont repoussants et donnent la nausée dès qu'on en franchit le seuil.
Source : La Tribune Alger
pratiques commerciales en Algérie. Au-delà de la spéculation sur les
prix des produits de base dont les consommateurs ont quotidiennement besoin, des criminels en puissance s'engagent dans des activités de restauration alors qu'ils n'en ont ni les compétences ni les valeurs morales et l'éthique qu'exige cette profession délicate.
Ces derniers achètent des produits avariés, ou brisent la chaîne de
froid, ou les stockent sans la moindre mesure d'hygiène. Ces
terroristes ne semblent pas trouver une réelle force publique qui les
traque, c'est pourquoi ils récidivent chaque année, notamment en
période estivale, lorsque les déplacements des populations sont
famées, ou même dans certains fast-foods qui affichent des enseignes attrayantes où les consommateurs payent le cadre aussi, mais se font intoxiquer parfois.
Pourtant une batterie de lois, de règlements et de textes existent
pour défendre le consommateur, contrôler les produits destinés à la
consommation et réprimer toute forme de fraude et d'infraction aux
lois.
Alors où se situe la faille qui fait que des Algériens sont victimes
chaque été d'intoxications alimentaires, ou d'arnaques de commerçants qui leur vendent des produits non conformes comme le stipulent pourtant les règlements ? Il est vrai que les gargotes et les pizzerias poussent comme de l'herbe sauvage à l'insu ou avec la
complicité des autorités locales, alimentant un marché informel très
agressif et encombrant.
Tout comme certains artisans changent d'activité pendant le Ramadhan pour vendre des produits prisés en ce mois de «gourmandises» et d'envies incontrôlables. Il est vrai, enfin, que la cupidité n'a ni scrupules ni limites et que ceux qui la pratiquent maîtrisent bien l'art machiavélique : «Le but justifie les moyens», même le meurtre.
Mais il est vrai aussi que les services concernés par la riposte à ces
criminels ne prennent pas tous au sérieux leurs responsabilités quand certains ne se laissent pas soudoyer pour taire les infractions.
Il est vrai aussi que ces services ne sont pas dotés de moyens humains et matériels à la hauteur de la charge qui leur est confiée.
Il est vrai enfin que la justice est parfois laxiste avec ces commerçants qui ne respectent les règles d'hygiène que quand les contrôleurs poussent le processus jusqu'à son terme.
Enfin, si les pouvoirs publics sont appelés à redoubler d'effort et de
vigilance parce que c'est leur rôle de préserver la santé publique et
la salubrité des espaces et des produits, il est regrettable de
constater que les consommateurs ne font rien pour barrer la route à
ces terroristes qui inoculent du poison dans la nourriture. Si ces
derniers foisonnent dans les villes et villages et tout le long des
routes du pays, c'est parce que les consommateurs encouragent ces
empoisonneurs et en deviennent même les complices parce que certains établissements sont repoussants et donnent la nausée dès qu'on en franchit le seuil.
Source : La Tribune Alger
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