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Maroc: lancement des travaux de construction du port de Tanger Med 2

Le roi du Maroc Mohammed VI a procédé mercredi au lancement des travaux de construction du port Tanger Med 2, extension du complexe portuaire du même nom, lancé en juillet 2002 et partiellement opérationnel depuis 2007.

Le contrat pour la conception et la construction de ces nouvelles infrastructures, édifiées sur la côte méditerranéenne à quelques kilomètres dans l'ouest de Tanger Med 1, a été attribué à un consortium de partenaires formé -à parts égales (20% chacun)- de Besix (Belgique), Bouygues Travaux Publics (France), Bymaro (Maroc), Saipem (Italie) et Somagec (Maroc), pour un montant global de 9,25 milliards de dirhams (environ 825 millions d'euros).

Ce consortium a remporté l'appel d'offres, lancé en juillet 2007, face à des entreprises chinoises.

La réalisation de Tanger Med II portera, à terme, la capacité globale de cet ensemble portuaire à plus de 8 millions de conteneurs, ce qui en fera l'un des plus grands ports de Méditerranée et d'Afrique, ont souligné Salaheddine Mezouar, ministre marocain de l'Economie et des Finances, et Saïd El Hadi, président du directoire de l'Agence spéciale Tanger Méditerranée.

Crise économique oblige, Tanger Med 2 -qui comptera 2,8 km de quais à conteneurs lorsqu'il sera terminé- voit son entrée en service décalée de 15 mois par rapport au calendrier initial et sera développé en deux phases, a expliqué Saïd El Hadi au cours d'une conférence de presse sur le site de Tanger Med 1.

Illustration de cette crise, le trafic mondial de conteneurs enregistrera un recul de 9 à 10% en 2009, selon M. El Hadi.

La phase 1 de Tanger Med 2 portera sur la réalisation, dans un délai de 51 mois, du terminal 4, capable de "traiter" 2,2 millions de conteneurs sur 1.200 mètres de quais et 60 hectares de terre-plein. La mise en service de ce terminal est fixée au 2ème trimestre 2014 et sa concession a été attribuée pour 30 ans à l'opérateur marocain Marsa Maroc.

La phase 2, ou terminal 3 (1.300 mètres de quais/3 millions de conteneurs/80 hectares), sera lancée "en fonction de l'évolution de la demande en infrastructure portuaire", a précisé M. El Hadi.

Tanger Med 2 "est un projet stratégique pour le Maroc", a pour sa part souligné Salaheddine Mezouar, soulignant qu'il fallait "faire de la position géographique du Maroc, à proximité du plus grand marché de consommation au monde (ndlr: l'Union européenne), un facteur de compétitivité".

"Le Maroc a décidé de poursuivre sa politique d'investissements stratégiques et logistiques parce que les crises ont une durée limitée et qu'il faut être prêt lorsque le marché repartira", a-t-il expliqué.

De ce point de vue, a-t-il poursuivi, l'ensemble portuaire Tanger Med, idéalement placé sur le détroit de Gibraltar, doit devenir "une plate-forme d'exportation, industrielle et de services", vers l'Europe et le marché nord-américain.

Pour cela, l'Etat marocain entre comme actionnaire dans le projet Tanger Med 2, à hauteur de 2 milliards de dirhams (environ 190 millions d'euros), a-t-il précisé. "L'Etat se désengagera une fois le terminal 3 concédé et ses revenus sécurisés", a pour sa part indiqué M. El Hadi.

Source : RomandieNews

Algérie : L’autoroute Est-Ouest réalisée à 86 %

En réunissant les directeurs des entreprises de travaux publics, Ghoul veut passer à une vitesse supérieure dans la cadence de réalisation, dans le cadre du prochain plan quinquennal 2010 2014 en Algérie.

Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a indiqué hier, dans son intervention devant les directeurs des Travaux publics des 48 wilayas, que les projets du quinquennat 2005-2009 ont été achevés à 90 %, taux arrêté à fin mai 2009.

Le ministre table sur un pourcentage de réalisation de 95 % pour la fin de l’année en cours. Affichant une certaine satisfaction, Ghoul explique que le secteur des Travaux publics a dû rattraper des retards accumulés de plusieurs années.

Abordant le bilan des réalisations, il dira qu’à fin mai 2009, ce sont 62 000 km de routes qui ont été modernisées et/ou réhabilitées à travers le territoire national.

En ce qui concerne le désenclavement des régions isolées, le ministre indique que 3 000 routes de désenclavement ainsi que 2.000 ponts ont été réalisés.

En matière de signalisation routière, 60 000 km de route qui ont été dotés de signalisations verticale et horizontale (90 000 unités), selon le ministre. Alors que 10 000 autres km ont été équipés de glissières de sécurité.

Ghoul a fait état, également, des points dangereux au nombre de 320, pouvant entraîner des accidents dangereux qui ont été sécurisés par la mise en place d’une signalisation efficace.

Quant au volet entretien des routes, il est relevé 500 maisons cantonnières et 15 parcs d’entretien, d’engins chasse-neige, de désensablement.

Entre 2005-2009, les travaux publics sont intervenus dans 110 opérations ayant concerné l’extension et la protection du rivage, la réhabilitation des ports et la réalisation de 18 ports de pêche, selon le ministre.

Pour ce qui est des aéroports, 90 opérations sont à inscrire à l’actif des travaux publics. 21 tarmacs d’aéroport ont été renouvelés alors que 4 nouveaux aéroports ont été réalisés pendant cette période.

Au sujet de la formation de la ressource humaine, Ghoul en fait un des axes les plus importants pour l’avancée des réalisations des travaux publics.

Il dira que 7.000 employés ont bénéficié d’une formation continue dont 4.000 dans le cadre de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest.

Ghoul abordera ensuite le plan quinquennal 2010-2014 dans lequel de nombreux projets structurants, dit-il, sont inscrits.

Il évoquera le projet de la Rocade des Hauts Plateaux (1.300 km), dont les études sont en cours, 34 nouvelles voies rapides de 100 km chacune devant relier 34 chefs-lieux de wilayas, la rocade nord-sud Alger-Tamanrasset, en parallèle du couloir de l’Autoroute transsaharienne.

Aujourd’hui, le ministre des TP rencontrera les directeurs d’entreprises des travaux publics, rencontre au cours de laquelle il sera question de la consolidation de l’outil national de réalisation.

A la question relative au taux de réalisation de l’autoroute Est-Ouest, Ghoul dira qu’il est aujourd’hui à 86 %. « Je peux vous donner tous les détails, wilaya par wilaya », a-t-il répondu.

Source : El Annabi

Le Maroc reçoit une aide américaine pour le développement portuaire

L'agence portuaire marocaine a reçu un prêt des Etats-Unis visant à développer les systèmes de trafic des navires et à renforcer la sécurité et la surveillances des ports de Casablanca et de Safi, sur le littoral atlantique, a fait savoir l'agence MAP lundi 8 juin.

Ces deux ports ont vu passer 38 pour cent des importations et des exportations marocaines en 2008.

Source : Magharébia

CMA CGM : Le nouveau service FEMEX touche le Havre cette semaine et Tanger ensuite

Le terminal de France à Port 2000, au Havre
crédits : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU

Lundi, le premier porte-conteneurs déployé sur le French Europe Med EXPRESS (FEMEX), de CMA CGM, a quitté le port d'Hambourg, en Allemagne.

Après avoir fait escale à Felixstowe et Anvers, le navire est attendu au Havre, où il chargera les premières boites de ce nouveau service. Le FEMEX alignera au total 5 porte-conteneurs d'une capacité de 2100 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur). I

l assure une connexion directe entre le nord de l'Europe, la Grèce et la Turquie ; tout en proposant une escale stratégique à Tanger, plateforme de transbordement de CMA CGM en Méditerranée occidentale. La rotation complète de ce service hebdomadaire est la suivante : Hambourg, Felixstowe, Anvers, Le Havre, Tanger, Malte, Le Pirée, Thessalonique, Istanbul, Gebze, Gemlik, Izmir, Malte, Tanger et retour à Hambourg.

Source : Mer et Marine

La Tunisie pourra-t-elle rattraper le temps perdu en matière de transport ?

«Ce jour restera gravé dans les mémoires parce qu’il va donner le coup d’envoi de la mise à niveau du secteur du transport».

«Aujourd’hui est un jour de noces pour le transport». Tous les intervenants au séminaire sur la mise à niveau du transport terrestre et maritime, et, en particulier, Mme Hayet Laouani, présidente de la Fédération du transport de l’UTICA, et M. Hédi Djilani, président de la Centrale patronale, ont rivalisé de qualificatifs pour souligner l’importance de cette manifestation qui marque le démarrage d’une opération tant attendue.

A cette occasion, les entreprises du secteur ont été invitées à s’inscrire pour figurer parmi les 100 sociétés qui vont faire partie du programme pilote qui, selon M. Wajdi Khemakhem, chargé de mission auprès du ministre du Transport et de l’Artisanat, devrait démarrer au plus tard en juillet prochain avec les opérations de diagnostic stratégique.

Entretemps, le ministère du Transport devra avoir achevé de sélectionner –par voie d’appel d’offres- le bureau d’études qui sera chargé d’élaborer le programme de mise à niveau dont l’issue va peser lourdement non seulement sur l’avenir de ce secteur mais également sur la compétitivité de l’économie tunisienne, d’une manière générale.

La Tunisie ayant déjà commencé à négocier la libéralisation des services, notamment avec l’Union européenne, la mise à niveau du transport terrestre et maritime ne peut plus être retardée.

D’autant que le retard accumulé, en particulier dans ce dernier domaine, est assez important. «Nous avons progressé en matière de mise à niveau du transport, mais il nous reste du chemin à faire», observe M. Abderrahim Zouari, ministre du Transport.

Le secteur de la logistique, par exemple, «a une marge de progression de près de 20%», complète son collègue du Commerce et de l’Artisanat, M. Ridha Touiti.

Dans l’aérien, la Tunisie est en train de tirer son épingle du jeu. Malgré la présence de 100 sociétés concurrentes dans notre pays, «les trois compagnies aériennes tunisiennes ont pu porter leur part dans le trafic charter de 40 à 60%», souligne M. Salem Miladi, directeur général des Etudes et de la Planification au ministère du Transport.

Bien qu’elles commencent à porter leurs fruits, les expériences de «libéralisation progressive» dans le transport urbain et de marchandises doivent encore s’étendre.

C’est donc dans le maritime que le bas blesse et que le retard est le plus important. L’ouverture déjà amorcée ne s’est pas accompagnée d’une renaissance du secteur.

Bien au contraire, puisque tous les paramètres sont en baisse : le nombre d’entreprises –passé de 12 à seulement 3-, le nombre des navires, la part des opérateurs tunisiens dans le trafic maritime national, regrette M. Miladi.

Qui impute cette situation à plusieurs facteurs dont en particulier la réticence des entreprises tunisiennes à travailler avec les transporteurs locaux, et la réticence des banques à financer l’acquisition de navires.

Une situation que les autorités voudraient changer radicalement, qui comptent encourager notamment l’investissement, la création de regroupements d’entreprises et l’installation de transporteurs tunisiens à l’étranger.

Mais pour que la mise à niveau du transport puisse produire l’effet escompté, ce secteur, à l’instar de l’ensemble de l’économie, doit accomplir une sorte de révolution culturelle que M. Djilani a appelé de ses vœux.

«Nous avons opté pour la liberté d’entreprendre et de fixer les prix, mais nous devons savoir que cette liberté s’insère dans un cadre légal que nous devons respecter», a lancé le président de l’UTICA à l’adresse des siens.

Admettant que ce secteur est le théâtre d’une «concurrence féroce», M. Djilani a expliqué que «nous ne pouvons pas nous réfugier derrière le ministère du Transport et lui demander de ne plus accorder» de nouvelles autorisations à opérer dans le transport.

Enfin, tout comme ils sont attachés à la liberté d’entreprise, les opérateurs de ce secteur doivent accepter celle de «faire faillite», recommande le patron des patrons.

Source : WebManagerCenter

Tunisie - Port en eaux profondes : Trois nouveaux groupes intéressés

Selon nos informations, les groupes koweitiens Al Mal investment company K.S.C et Hutchison port Holding –Groupe HPH- et la société canadienne SNC Lavalin viennent de soumissionner à l’appel d’offres pour la réalisation d’un port en eaux profondes à Enfidha.

Ces trois groupes portent à quatre les soumissionnaires dont le nom est révélé après celui de Dubaî World spécialiste dans la gestion des ports.

Au total, c’est une dizaine de groupes dont 4 occidentaux (Canada, Italie, Danemark et Portugal) et deux du Golfe qui ont manifesté leur intérêt pour le financement, la réalisation et l’exploitation, selon la technique de concession du port en eaux profondes dans la zone d’Enfidha (centre-est de Tunisie).

Le nom de l’investisseur sélectionné sera connu au cours du premier semestre de cette année tandis que le démarrage des travaux est prévu avant fin 2009.

Le coût de ce projet qui sera réalisé selon la technique de concession s’élève à 1.400 millions d’euros.

L’Etat tunisien va céder à l’investisseur qui sera retenu quelque 1200 hectares extensibles pour la réalisation du port en plus de 2.000 hectares destinés à abriter une zone logistique.

En contrepartie, la Tunisie recevra une redevance annuelle fixe par mètre carré, et une autre redevance variable selon le trafic du port.

Source : WebManagerCenter

Ligne de fret Syrie-Irak inaugurée

Malgré les divergences entre les deux pays, la Syrie a inauguré une ligne de fret ferroviaire vers l'Irak, rapporte le journal al Thaouara.

Mise en service samedi, la ligne relie le port syrien de Tartous, sur la Méditerranée, à Bagdad sur 1430 km.

Le voyage prend 72 heures mais coûte deux fois moins cher que la liaison par la route.

La Syrie, qui abrite des centaines de milliers de réfugiés irakiens, avait espéré constituer une zone de transit privilégiée après l'intervention militaire américaine en 2003.

Source : le JDD

Wared Logistics décroche d'importants contrats en Syrie

Wared Transport fournit des services de transport de chargements complets spécialisés

Wared Logistics, fournisseur de renommée internationale de logistique et de services de transport pour la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA), a annoncé la confirmation d'importantes nouvelles activités pour les opérations de Wared Transport (transport de chargements complets spécialisés) à Damas, en Syrie.

En raison de cette nouvelle activité, Wared Logistics a dû augmenter considérablement l'étendue et les capacités de ses opérations.

Premco, fabricant de béton manufacturé et de poutres d'acier, Bahra Steel Company et United Arab Aluminum Company comptent parmi les principaux nouveaux clients de Wared Transport en Syrie.

<< Nous sommes ravis d'une telle croissance dans ce secteur dynamique du Moyen-Orient >>, a déclaré Brian McHale, président directeur général de Wared Logistics.

<< Les importantes opérations de contruction dans cette région nécessitent une organisation professionnelle qui puisse déplacer des charges lourdes et hors format >>.

Wared Transport est une entreprise établie de multiservices de camionnage qui fournit à sa clientèle le factage de conteneurs, le transport de camions à pleine charge, et le transport spécialisé de colis lourds.

Les opérations spécialisées offrent des services de transport et de soutien pour la marchandise spécialisée, comme l'usage d'équipements spécialisés pour les surcharges et les charges hors-format, le chargement et le déchargement, la conformité réglementaire, et l'accompagnement. Wared Transport fournit tous les services et l'équipement nécessaires au transport de charges hors format, tels que les semi-remorques extensibles et les diabolos qui peuvent transporter une cargaison pouvant atteindre 35 mètres de longueur et peser jusqu'à 175 tonnes.

Wared Transport ajoute à sa flotte syrienne existante 20 nouveaux véhicules tracteurs et 30 nouvelles remorques. Tous les véhicules tracteurs sont munis du système Telargo pour le repérage et la communication entre chauffeurs.

Les remorques sont des plate-formes abaissées ou à rallonge de 18, 24, et 26 mètres. Ces ajouts à la flotte permettent à Wared Transport de satisfaire les exigences de la clientèle actuelle et future.

Wared Logistics est un fournisseur de renommée mondiale de solutions de gestion d'importation, de transport, de distribution, et de logistique qui assiste les entreprises régionales et multinationales à concevoir, manoeuvrer, et gérer des réseaux de logistique de haute performance dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA).

Wared exploite des plaques tournantes du transport, des entrepôts, et des centres de distribution dans plusieurs pays, parmi lesquels l'Arabie Saoudite, l'Égypte, la Syrie, le Liban et les Émirats arabes unis.

Source : Euroinvestor

La BAD va tripler ses interventions au Maroc

La Banque africaine de développement (BAD) compte tripler ses financements en faveur du Maroc pour atteindre plus de 600 millions de dollars en 2009, a annoncé, jeudi à Rabat, le président de la BAD, Donald Kaberuka, en visite dans le Royaume.

Le président de la BAD, Donald Kaberuka. (Photo : www.daylife.com)

"Chaque année on engage environ 250 millions de dollars et si tout va bien la BAD va tripler cette année ses interventions au Maroc pour arriver au-delà de 600 millions de dollars dans les domaines qu'on va discuter avec le gouvernement marocain", a souligné M. Kaberuka dans un entretien à la MAP, en marge de sa rencontre avec le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar.

"Nous sommes le premier bailleur de fonds du Maroc et nous avons un porte-feuille varié et diversifié qui date de très longtemps", a indiqué M. Kaberuka.

La BAD a un "partenariat très fort avec le Maroc" et "nos engagements cumulatifs s'élèvent à 20,6 milliards de dollars", a-t-il ajouté.

Il a précisé que la banque est présente dans les domaines des infrastructures, citant notamment le secteur de l'agriculture et de la santé.

L'économie marocaine "se porte très bien malgré la conjoncture internationale défavorable", a-t-il affirmé, relevant que les "mesures anticipatives" prises par le gouvernement marocain ont permis de réduire le choc sur l'économie du pays au niveau de l'inflation et de l'investissement.

"J'ai l'impression que tout va dans le bon sens et maintenant il faut conforter tout cela avec un appui plus fort de la part de la BAD", a poursuivi M. Kaberuka.

Au niveau des infrastructures, il a indiqué que la BAD a entamé plusieurs grands projets avec le Maroc et que la Banque vient d'approuver un nouveau programme relatif à la mise à niveau des aéroports du Maroc.

Doté d'une enveloppe de 240 millions d'euros environ, ce programme va permettre aux aéroports du Royaume de se préparer à une croissance de trafic, a-t-il dit, ajoutant que la BAD est également présente dans le domaine de l'électrification.

Concernant le projet Tanger-Med, M. Kaberuka a affirmé que son établissement est "très intéressé" par l'extension de ce port et que les discussions à ce sujet sont toujours en cours au niveau des services techniques.

M. Kaberuka a, en outre, exprimé la disposition de la BAD à apporter son soutien aux Petites et moyennes entreprises (PME) du Royaume.

Depuis sa première intervention au Maroc en 1970, la BAD a financé une centaine d'opérations pour une enveloppe avoisinant les 7 milliards de dollars, selon un communiqué du ministère de l'Economie et des finances.

Les opérations de la Banque ont porté, jusqu'à présent, sur le financement des réformes structurelles et sectorielles et des projets d'investissement dans les secteurs du transport, de la finance, de l'agriculture, de l'eau, de l'assainissement, de l'énergie, de la santé, de l'éducation, de l'industrie et de la communication.

Source : le Matin

Mise en service du dernier tronçon autoroutier Alger-Chlef

Photo : S. Zoheir

Depuis hier, il est possible de faire le déplacement de  la capitale (Alger) vers la wilaya de Chlef en passant par l’autoroute Est-Ouest qui a été inaugurée hier matin par le ministre des Travaux publics, accompagné d’une importante délégation composée de personnalités du mouvement associatif, de députés, des autorités locales des wilayas du Centre ainsi que de personnalités artistiques.

La mise en service du tronçon  reliant Khemis Miliana à Hosseinia a été faite par le ministre Amar Ghoul dans une ambiance particulière de baroud, fantasia et de chants.

Ce tronçon de 23 km dont les travaux ont été lancés en dernier  a été réceptionné avant les délais. Sa mise en service a permis de raccorder la totalité de l’autoroute Est-Ouest) dans la wilaya de Aïn Defla sur une distance de 104 km, ce qui veut dire que rouler d’Alger à Chlef est possible désormais à travers cette autoroute.

Il est à noter que ce tronçon qui compte 19 ouvrages d’art, dont 6 viaducs, 4 passages à niveau et 9 passages supérieurs, a été réalisé par un groupement d’entreprises chinois.

Entre autres, le ministre des Travaux publics a exprimé sa satisfaction à l’égard de la qualité des travaux  et ce,  avant d’indiquer que des certificats de bonne exécutions ont été attribués par les bureaux d’études internationaux chargés du contrôle et du suivi des travaux de réalisation de ce grand projet.

Le ministre a, par ailleurs, signalé que d’autres tronçons seront ouverts à la circulation automobile prochainement dans de nombreuses régions du pays, d’autant que le taux de réalisation de cette autoroute au niveau national est de plus de 81%.

A la commune de Bourached, le ministre a supervisé les travaux de l’échangeur permettant l’entrée et la sortie de cette autoroute pour la population du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla.

Il est à noter qu’avec ce nouvel acquit en matière d’infrastructures de transport, les usagers de l’axe Alger-Oran ont désormais deux choix : prendre cette nouvelle autoroute qui fait gagner beaucoup de temps ou bien se déplacer par la RN 4 où la circulation sera fluide.  

Source : La Tribune