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Le Maroc lance un programme national d'informatisation

Le gouvernement marocain et plusieurs institutions bancaires ont signé samedi 10 octobre des accords portant sur la mise en oeuvre d'un programme national dans le domaine de l'informatique, pour une valeur de 5,2 milliards de dirhams, a fait savoir l'agence MAP.

Le plan "Maroc Numérique 2013" devrait ajouter quelque 27 milliards de dirhams au PIB et permettre de créer 26 000 emplois.

Cette stratégie vise un accès à l'lnternet à haut débit sur tout le territoire national, un programme de gouvernement électronique et d'informatisation des PME.

Source : Magharébia

Une association franco-marocaine créée à Marseille

Une association franco-marocaine pour l'industrie, le commerce et les services voit le jour à Marseille dans le cadre de la Semaine Economique de la Méditerranée.

Initiée par le chef d'entreprise El Hassan Bouod, cette structure entend mener des actions pour répondre aux besoins spécifiques des Tpe et Pme française et marocaines désireuses d'ouvrir sur les deux marchés, France et Maroc.

L'association franco-marocaine, qui sera basée à Marseille, veut fluidifier, faciliter, animer et promouvoir les échanges entre les deux rives.

Elle bénéficie du soutien de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille-Provence (CCIMP) et du gouvernement marocain.

Elle sera lancée le 12 octobre 2009 par Jacques Pfister, Présidend de la CCIMP), Ahmed Reda Chami, ministre marocain de l'Industrie, du commerce et  des nouvelles technologies, Fathallah Sijilmassi, directeur général de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements.

Source : Econostrum

Le Maroc porte la production d'électricité issue du renouvelable à 18% en 2012

Le Maroc s'est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité à 18 % à l'horizon 2012 en vue d'atteindre 15% d'économie d'énergie d'ici à 2030, a indiqué, vendredi à Bruxelles, le secrétaire général du ministère de l'Energie et des mines, Mohamed Yahya Zniber.

Accompagner le développement des énergies renouvelables au niveau national et à créer un environnement propice à leur essor.

S'exprimant à l'ouverture d'une conférence sur les énergies renouvelables, réunissant les pays de l'Union européenne, de la Méditerranée et du Golfe, M. Zniber a fait savoir que la production d'électricité actuelle du Royaume se situe à 5% à partir de ces énergies, ajoutant qu'elle devrait être portée à 25% en 2030.

Tenant compte de son potentiel en énergies éolienne, solaire et hydroélectrique, le Maroc a entrepris d'importantes initiatives sur les plans institutionnel, législatif et organisationnel, et ce dans le cadre de la mise en œuvre d'une politique résolue d'efficacité énergétique et de recours volontariste aux énergies renouvelables, a-t-il indiqué.

Cette démarche repose sur l'adoption de plusieurs projets de loi visant le développement de la production de l'énergie électrique à partir de sources d'énergies renouvelables et l'extension des missions du Centre de développement des énergies renouvelables à travers le renforcement de ses structures et la modernisation de ses méthodes de gestion, a-t-il dit.

M. Zniber a, dans ce sens, souligné la mise en place en cours de mécanismes de financement novateurs à travers le Fonds de développement énergétique doté de 1 milliard de dollars.

Ce fonds, a-t-il expliqué, a pour objectifs de renforcer et de préserver les capacités de production à partir des sources énergétiques locales, d'apporter un appui financier aux projets d'efficacité énergétique et de soutenir les entreprises en services énergétiques.

Il a, dans ce cadre, souligné que l'action du Maroc devrait bénéficier du nouveau contexte favorable après l'octroi par l'Union européenne du statut avancé au Royaume, à même de permettre une pleine intégration du marché marocain de l'énergie au marché de l'UE et une plus grande ouverture du marché de l'électricité verte des pays européens.

Il s'agit aussi, a-t-il ajouté, de la consolidation et du renforcement des infrastructures existantes à travers le territoire marocain pour l'interconnexion des réseaux électriques et gaziers du Sud et du Nord de la Méditerranée permettant au Maroc de renforcer son rôle en tant que pays de transit pour les produits énergétiques.

De par sa position géographique, le Maroc dispose des atouts nécessaires pour devenir une véritable plaque tournante dans les échanges énergétiques entre les trois grands ensembles régionaux à savoir l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Europe, a-t-il affirmé.

Le responsable marocain a, en outre, proposé de nouvelles pistes de partenariat notamment la mise en place d'un marché euro-méditerranéen de l'électricité et du gaz naturel intégré et interconnecté, la création d'un fonds méditerranéen de développement des énergies propres et d'un réseau de technopôles de formation, de recherche, de développement et de conseil, en plus du soutien du groupe de régulation de l'électricité et du gaz (Medreg).

Et de souligner que le Maroc, qui a opté pour l'ouverture, la libéralisation, l'intégration et la promotion de l'initiative privée et de l'innovation dans plusieurs domaines, ne manque pas d'atouts pour jouer un rôle important dans la coopération énergétique régionale.

M. Zniber a, par la même occasion, plaidé pour la mise en place d'un partenariat énergétique basé sur de nouveaux rapports en vue de mettre en place les conditions d'émergence d'un ensemble économique à croissance soutenue et durable, mettant en avant le projet de Plan solaire méditerranéen qui constitue une initiative-clé allant vers le développement énergétique durable de la région.

Cette rencontre, organisée par la Commission européenne, a connu la participation des représentants de plusieurs organisations arabes et internationales et d'une quarantaine de pays européens, du pourtour de la Méditerranée et du Golfe.

Ils ont débattu de plusieurs thèmes ayant trait aux énergies renouvelables et aux moyens de développer la coopération en matière de production des énergies propres.

Source : Le Matin

268 MDH pour la mise à niveau du réseau d'assainissement de la ville de Taza

Un plan de développement de 268 millions de dirhams (MDH) a été élaboré par la Régie autonome de distribution d'eau et d'électricité de Taza (RADEETA) pour mettre à niveau le réseau d'assainissement liquide de la ville, construire une station de traitement des eaux usées et pour satisfaire les besoins d'assainissement de l'agglomération à l'horizon 2030, a indiqué M. Ahmed Oukkas, directeur de la RADEETA.

Ce plan de développement a été établi sur la base des résultats de l'étude d'un schéma directeur d'assainissement liquide financé par une subvention allouée par le ministère de l'Intérieur, a-t-il précisé mercredi au cours d'une réunion extraordinaire du conseil d'administration de la régie.

Ce conseil d'administration tenu mercredi sous la présidence du gouverneur de la province, M. Abdelghani Sebbar, a examiné et adopté à l'unanimité un budget partiel d'un montant de 1,6 MDH pour la gestion de la phase transitoire de l'assainissement liquide de la ville au titre du 4è trimestre 2009, la régie ayant pris en charge le secteur de l'assainissement liquide à partir du 6 octobre courant.

Le programme d'urgence des travaux du réseau d'assainissement liquide aux plans technique et environnemental nécessitera la mobilisation, dans une première phase, d'un budget de l'ordre de 135,5 MDH, a dit M.Oukkas, soulignant que le site choisi pour la construction de la station de traitement et d'épuration des eaux usées est situé à l'est de la ville de Taza, à proximité de la route menant à Guercif.

Il a expliqué que le budget d'assainissement liquide au titre du 4è trimestre 2009, estimé à 1,6 MDH, a été établi sur la base des besoins minima de prise en main de la gestion du service en attendant d'exprimer clairement, à travers le budget 2010 et le plan de développement 2010-2014, les choix stratégiques en matière de gestion de ce secteur.

Le gouverneur de la province a qualifié de "judicieuse" la décision prise au début de l'année par le conseil de la commune urbaine de Taza pour transférer la gestion du service de l'assainissement liquide à la régie, assurant son importance dans l'amélioration de l'environnement et des conditions de vie de la population de la ville dont le nombre est estimée à 160.000 habitants.

M. Sebbar a, par ailleurs, proposé à la municipalité de Taza de réfléchir également à la question de cession de la gestion de l'assainissement solide et de la collecte des ordures ménagères et au transfert de la décharge publique.

Source : Biladi

Le contrat de Segedema reconduit

La commune urbaine de Kénitra renouvelle sa confiance dans le groupe Pizzorno Environnement et lui concède pour la deuxième fois consécutive la gestion déléguée de la collecte des déchets ménagers et de nettoiement de la voirie. 

Mercredi dernier, le groupe français a lancé le démarrage de ses services en présence de Aziz Rebbah, président de la commune urbaine de Kénitra, Gérard Prenant, directeur de Maroc-Segedema, filiale marocaine du groupe Pizzorno Environnement, Francis Marquant, directeur des opérations du groupe Pizzorno Environnement, des autorités locales, des élus locaux...

D'une durée de sept ans, le contrat signé avec la commune urbaine de Kénitra porte sur un montant d'environ 18 millions DH. En vertu de cet accord, la commune confie à l'opérateur français la collecte de 60.000 tonnes de déchets ménagers par an au profit de 200.000 habitants.

Selon la société délégataire, «ce contrat vise notamment à assurer une gestion durable et intégrée de la propreté, améliorer les conditions de vie des citoyens, accompagner le développement de la commune, créer des emplois stables et sensibiliser les différents acteurs locaux à l'importance de la gestion adéquate des déchets et du respect de l'environnement».

Pour réaliser ces objectifs, le groupe Pizzorno Environnement, à travers sa filiale Segedema, mobilise un important matériel de gestion de la propreté urbaine composé, notamment, de neuf bennes à ordures ménagères, une balayeuse mécanique, une multi-benne, une benne satellite, une chargeuse, huit mobylettes, mille cent conteneurs de déchets...

Ce dispositif, dont la gestion sera assurée par un effectif qualifié d'environ 220 personnes, devrait permettre, selon la société, une gestion durable et efficace de la propreté au niveau de la commune urbaine de Kénitra.

Par ailleurs, Segedema s'engage, durant la période de ce contrat, d'impliquer les citoyens et les acteurs locaux dans l'amélioration de leur environnement et de les initier aux «comportements citoyens» en matière de gestion des déchets à travers des campagnes de sensibilisation en partenariat avec la commune urbaine et les associations locales.

Des affiches et des flyers ont été distribués dans les mosquées, les pharmacies, les écoles, les téléboutiques afin d'informer les citoyens des horaires de passage des camions réservés à la collectes des ordures.

«Ce nouveau contrat vient pour renforcer notre position comme leader au niveau national de la gestion de la propreté urbaine et marque la confiance dont jouit Segedema auprès de ses partenaires, entre autres les collectivités locales», souligne-t-on auprès de la société délégataire.

Le groupe Pizzorno Environnement est présent au Maroc depuis 1996 via des contrats de gestion déléguée dans les domaines de la gestion, de la collecte et du traitement des déchets (Al Hoceima, province d'Ifrane, M'Diq, F'nidek, Marrakech, Settat, Casablanca, Kénitra, Meknès, Imintanoute, Tamansourt…).

Le groupe Pizzorno Environnement, qui emploie plus de 3.000 salariés au Maroc, a pu développer une expertise adaptée au contexte local en matière de gestion déléguée liée à l'environnement.

Le groupe est présent dans plusieurs villes marocaines. Mais s'il a pu reconduire son contrat à Kénitra, il n'en a pas été de même dans la ville de Rabat en 2008.

Dans la capitale, le groupe français n'a pas pu remporter l'appel d'offres international lancé par le Conseil de la ville. Il a ainsi quitté la commune d'Agdal-Ryad, une des communes les plus riches de Rabat.

A l'époque, les responsables de la société avaient estimé que «le jeu de la concurrence n'était pas totalement transparent» et que les critères retenus pour le choix de l'entreprise adjudicataire n'étaient pas respectés.

 Au Maroc, ses principaux concurrents sont Veolia Environnement, Tecmed, SOS Nicollin-NDD et Sita Beida.

Source : le Matin

Signature de deux conventions dans le domaine du transport urbain à Rabat

Deux conventions de partenariat dans le domaine du transport urbain, concernant la création de 1.300 emplois à l'horizon 2011 dans la région de Rabat, ont été signées mercredi dans la Capitale.

Ces conventions, dont la première a été signée entre le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle et Veolia Transport, et la deuxième entre l'Agence nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences (ANAPEC) et Veolia ont pour objectifs de promouvoir l'emploi et les compétences dans le domaine du transport urbain dans la région de Rabat.

Source : Biladi

Le Maroc lance son Grenelle de l'environnement

Mohammed VI veut faire de son pays le leader africain de la défense de l’environnement et du développement durable.

Après avoir détaillé ces thèmes dans son discours du Trône du mois de juillet, il a décidé de mettre la pression sur ses ministres et son administration pour obtenir des résultats concrets le plus rapidement possible.

Source : le Figaro

MENA, comment naviguer entre la crise et la récession ?

Samedi 03 octobre 2009, les services de la Banque mondiale ont publié, à Istanbul, le rapport annuel relatif à la santé économique de la région MENA, aux retombées de la triple crise (financière, alimentaire et énergétique) sur les économies des pays qui la composent et aux facteurs structurels susceptibles d’enrayer, dans ces contrées, le choc du tassement du crédit international, d’améliorer la résilience des opérateurs économiques locaux et de renforcer l’aptitude des pouvoirs publics à réagir face à des crises ultérieures.

Les experts de cette institution financière internationale ont mis en exergue la surexposition des économies des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) aux aléas de l’ordre capitaliste mondial, de son délire boursier et de ses déboires bancaires en raison des liens organiques de ses secteurs capitalistiques avec les principales places marchandes de la planète, tout en soulignant la forte réactivité de ces émirats face à la déconfiture de la galaxie finance, grâce au matelas de devises fourni lors de la période des excédents pétroliers antérieurs.

Cela dit, les fonds souverains des pays du CCG ont enregistré des pertes considérables sur leurs investissements dans les institutions financières mondiales. Selon des estimations liminaires du Council on Foreign Relations, les portefeuilles ont vu leur valeur diminuer de 27% entre décembre 2007 et décembre 2008 avec des pertes à hauteur de 40% pour ceux qui avaient fortement investi dans des titres mondiaux.

Cependant, d’après le rapport, l’économie réelle de la région MENA a bien tenu le choc face aux effets de la crise en 2008 grâce à la reprise positive des cours pétroliers et au dynamisme du secteur du bâtiment. Le PIB était en hausse, passant de 5,6% en 2007 à 6,1% en 2008.

Cette résistance, indiquent certains observateurs, marque un contraste saisissant avec d’autres pays développés où la croissance a chuté par rapport aux niveaux enregistrés en 2007.

Dans ce contexte, la situation économique de MENA devrait se dégrader pendant l’année en cours avec une contraction brutale de la croissance globale passant de 6,1% en 2008 à 2,2% en 2009 pour revenir à 4% en 2010.

A cet égard, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) prévoit, en 2009, une augmentation de 25% du taux de chômage au Moyen-Orient et de 13% en Afrique du Nord par rapport à 2007.

Les pays non exportateurs de pétrole

La Tunisie, l’Egypte et le Maroc, dôtés d’économies diversifiées et étroitement liées à la zone euro, sont objectivement exposés, à travers les échanges, aux événements intervenant dans le Vieux continent, disposent d’un volet budgétaire restreint, mais possèdent aussi une capacité institutionnelle à même d’appliquer des mesures macroéconomiques et structurelles draconiennes.

Dans ces trois pays, souligne la note de la Banque mondiale, la croissance devrait s’essouffler pour s’établir aux environs de 4% en 2009 et de 3,9% en 2010 avec une inflation autour de 5,2% en 2009 et de 4,3% en 2010.

Le déficit budgétaire moyen pendant ces deux années sera un peu identique à celui de 2008, soit 4,5% du PIB.

La Tunisie et le Maroc bénéficient d’un certain espace budgétaire grâce à leur faible endettement public ; l’Egypte, quant à elle, n’en a pas et aura des difficultés à financer en 2009-2010 d’autres mesures de relance que celles déjà annoncées par les autorités.

C’est ainsi que face à la chute des recettes publiques et au resserrement des financements extérieurs, la dette intérieure publique peut constituer une solution attrayante. Mais là, gare à l’inflation et à la prise d’otages des générations futures.

Enfin, les trois pays de ce groupe, tout en réussissant, durant la dernière décennie, à lever quelques obstacles à l’activité commerciale, à s’arrimer un tant soit peu à l’économie-monde et à renforcer le secteur privé, demeurent, conclut le rapport de la Banque mondiale, nettement en deçà des normes internationales relatives à la bonne gouvernance.

Les dirigeants des PME dans la région MENA dénoncent régulièrement les pratiques anticoncurrentielles, l’incertitude réglementaire, la corruption et les conditions non équitables qui favorisent certaines entreprises sur place au détriment de nouvelles venues ou des concurrentes.

Un vénérable trublion ! avait raison : La bonne gouvernance est un remède anti-crise, alors que la mauvaise est un appel d’air à la crise, dixit un ancien trotskiste, métamorphosé, grâce aux urnes, en locataire de Matignon.

Source : WebManagerCenter

Signature à Istanbul d'un accord entre le FEC et la Banque mondiale sur la gestion environnementale des décharges publiques

Le Fonds d'équipement communal (FEC) et la Banque mondiale (BM) ont signé, dimanche à Istanbul, un accord de partenariat en matière de gestion environnementale du secteur des déchets solides portant sur la mise en place d'un dispositif incitatif pour la promotion du développement propre au niveau des décharges publiques.

Signé par M. Karim Mansouri, directeur général du FEC, et Mme Katherine Sierra, vice-présidente du Développement Durable au sein de la BM, en marge des réunions des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI, qui se tiennent du 3 au 7 octobre dans la métropole turque, le partenariat scellé entre les deux institutions de développement constitue une opportunité pour le secteur local en vue de bénéficier des avantages environnementaux et financiers prévus dans le cadre du Mécanisme de Développement Propre (MDP) instauré par le Protocole de Kyoto.

En vertu de cet accord signé en présence notamment du ministre délégué chargé des affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka, et du gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, le Maroc renouvelle son engagement à continuer à œuvrer en faveur de la protection de l'environnement, notamment par la mise à niveau du secteur des déchets solides qui bénéficie d'un appui particulier du Ministère de l'Intérieur, à travers le Programme National de gestion des Déchets Ménagers (PNDM) qui prévoit l'éradication des décharges sauvages et leur remplacement par des décharges contrôlées.

Dans le cadre du PNDM, le FEC a mis en place, en partenariat avec la Banque Mondiale, un programme d'activités MDP qui se fixe comme objectifs d'accompagner les collectivités locales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre produit au niveau des décharges publiques et générer des crédits-carbone en vue de les commercialiser sur le marché international.

Grâce aux économies d'échelle qu'il procure et au fait qu'il concerne dès le départ plusieurs collectivités locales, ce programme ouvre une nouvelle voie dans le domaine de la finance carbone puisqu'il permet de mobiliser de nouvelles sources de financement au profit du Programme National de gestion des Déchets Ménagers.

A travers cet accord, le FEC devient le premier partenaire de la facilité carbone de partenariat géré par la Banque mondiale, et ce en tant qu'organe de coordination de ce programme, dont l'étude de faisabilité a été approuvée par la BM.

Le FEC s'engage, selon les termes de l'accord, à assurer aux collectivités locales l'assistance technique à même de leur permettre de faire face à la complexité du processus de montage de ces projets de gestion propre, ce qui confirme la vocation du Fonds d'accompagner les collectivités dans la mise en Âœuvre de projets d'investissements inscrits dans une logique de développement durable.

Cette approche innovante qui renforce l'engagement résolu du Maroc en matière de protection de l'environnement, conformément aux Hautes Orientations Royales, bénéficie d'une forte implication de différents départements ministériels, notamment le ministère de l'Economie et des Finances, le ministère des Affaires économiques et générales, le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement ainsi que la direction générale des collectivités locales.

Source : Biladi

L'Algérie et le Maroc lancent une nouvelle liaison électrique

L'Algérie et le Maroc ont terminé la semaine dernière un projet attendu depuis longtemps visant à connecter leurs réseaux électriques à 400 kilovolts, a fait savoir le quotidien Echorouk samedi 3 octobre.

Les responsables de l'énergie expliquent que cette liaison permettant à l'Algérie d'exporter quelque 1 000 mégawatts vers l'Espagne.

"Le succès de cette accord entre la Sonelgaz et l'Office marocain de l'électricité assurera au réseau électrique nord-africain une protection record [et] réactivera un véritable marché de l'électricité en Afrique du Nord", a annoncé l'entreprise publique algérienne.

Source : Magharébia