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L'Espagne finance un projet d'eau potable dans le sud du Maroc

L'Office national de l'eau potable (ONEP) et la Coordination générale de la coopération espagnole au Maroc ont signé, mercredi, un protocole d'accord portant sur le financement d'un projet d'amélioration de l'accès à l'eau potable de certaines agglomérations rurales dans le sud du Royaume.

Cet accord, signé à Rabat par le Directeur général de l'ONEP, M. Ali Fassi Fihri et le Coordonnateur général de la coopération espagnole au Maroc, M. Vicente Sellés, concerne les agglomérations proches d'adduction de Tiznit-Sidi Ifni, indique un communiqué de l'Office, parvenu jeudi à la MAP.

Ce don, dont le montant est de 500 mille euros, permettra de financer un projet visant l'amélioration du taux d'accès à l'eau potable au profit de huit douars (Idigarbouz, Akhbarich, Tagzou, Oukerz, Amor, Anouizem, Biffissane et Dkhila) au niveau de cinq communes rurales relevant de la province de Tiznit.

Ce projet, qui bénéficie à une population rurale estimée à 1013 habitants dans le cadre du programme de généralisation de l'accès à l'eau potable en milieu rural, consiste en la construction et l'équipement de trois stations de reprise, deux réservoirs d'une capacité totale de 35 mètres-cubes, la pose de conduites d'adduction sur une longueur de 21 km et la construction de bornes fontaines.

"Ce financement vient consolider les relations privilégiées que le Royaume d'Espagne et l'ONEP entretiennent depuis plusieurs décennies pour l'amélioration des conditions de desserte en eau potable des populations rurales, particulièrement dans le sud du Royaume", selon la même source.

Source : WaBayn

Le Maroc et la Belgique signent des accords de partenariat pour un montant de 170 millions d'euros

Le Maroc et la Belgique ont signé mardi 24 novembre six accords de partenariat dans les secteurs de la pharmacie, de l'assainissement et des énergies renouvelables.

Ces accords, qui s'inscrivent dans le cadre du Programme cadre de coopération, se montent à une valeur de 103 millions d'euros.

Le ministre marocain des Affaires étrangères Taieb Fassi Fihri et le ministre belge du Développement ont également signé un accord distinct de 67 millions d'euros visant le soutien aux agriculteurs marocains et la gestion des ressources en eau.

Ces accords ont été signés en marge de la visite du Prince consort Philippe au Maroc.

Source : Magharébia

Où en est l’Union pour la Méditerranée et quel est son impact sur le Liban ?

La centrale de Zouk en pleine activité : la dépollution du pourtour de la Méditerranée reste l’un des projets prioritaires de l’UPM.  Photo Michel Sayegh

Depuis sa création en grande pompe, en présence des chefs d'État et de gouvernement de 43 pays réunis en sommet à Paris le 13 juillet 2008, à l'invitation de Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak, l'Union pour la Méditerranée (UPM) demeure aux yeux du grand public un concept un peu flou, une idée brillante, mais dont on ne mesure pas concrètement l'impact sur le plan national, en particulier au Liban.

« Mettre en œuvre un partenariat renforcé autour de la Méditerranée », cela veut dire quoi exactement, pour les 275 millions d'habitants qui peuplent le bassin méditerranéen ?

Ministres et experts se réunissent régulièrement pour définir les projets de développement dans les pays concernés, des appels d'offres sont lancés, et tout cela se passe dans la discrétion, loin de tout battage médiatique.

« Nous n'avons pas beaucoup travaillé la communication », concède Antoine-Tristan Mocilnikar, responsable des questions « Environnement et Développement durable » de l'UPM à la présidence de la République française.

Dans son bureau de l'avenue Marigny, il reçoit L'Orient-Le Jour afin d'expliquer le rôle et les avancées de l'Union pour la Méditerranée, et en quoi un pays comme le Liban est concerné.

Dans la dernière semaine de novembre, une réunion des ministres de l'Environnement des pays de l'UPM se tiendra à Dubrovnik, afin de faire le point sur 73 projets de développement qui concernent les pays suivants : l'Algérie (1 projet), l'Égypte (8 projets), Israël (1 projet), la Jordanie (9 projets), le Liban (4 projets), le Maroc (5 projets), la Syrie (2 projets), les territoires palestiniens (3 projets) et la Tunisie (8 projets).

Les domaines prioritaires

Une première réunion ministérielle, tenue en juin 2009 à Paris, a traité des enjeux essentiels pour l'environnement : l'eau, les transports, l'énergie, le développement urbain et l'agriculture. Six domaines concrets d'action prioritaire ont été définis :

- La dépollution de la Méditerranée.

- Les autoroutes maritimes et terrestres.

- Le développement de l'énergie solaire (Plan solaire méditerranéen).

- L'enseignement et la recherche.

- La protection civile.

- Le développement des Petites et moyennes entreprises.

Les principaux bailleurs de fonds

Ce sont : la Banque européenne d'investissement (BEI), l'Agence de développement allemande (KFW), l'Agence française de développement (AFD) et la Banque mondiale.

Elles ont identifié les 73 projets prioritaires en travaillant avec les gouvernements européens du pourtour méditerranéen et la convention de Barcelone sur les questions de dépollution de la Méditerranée, ainsi qu'avec des institutions financières internationales comme la Banque mondiale. Coût total des projets : 5,2 milliards d'euros.

« Sur 73 projets, 45 ont déjà un financement sécurisé ou en voie de finalisation », comme l'indique Antoine-Tristan Mocilnikar, « ce qui correspond à 3,4 milliards d'euros ».

À Dubrovnik, ces quatre institutions financières internationales vont communiquer l'état d'avancement des projets. Les ministres de l'Environnement des 43 pays présents à la réunion feront leurs remarques et diront ce qui leur convient dans ce grand chantier.

Le rôle de l'UPM

« On met tout le monde autour de la table : les gouvernements, la BEI, les porteurs de projets », explique M. Mocilnikar. « C'est l'UPM qui a mandaté la BEI pour identifier les projets. Puis il faut gérer ces projets.

La BEI a ainsi travaillé avec MedPol, par exemple, le Centre d'action régional de la convention de Barcelone, qui s'occupe de la dépollution, et d'autres ONG. »

L'UPM a rajouté 40 autres projets dans les domaines Eau et Environnement.

Les projets et la place du Liban

« Ce sont essentiellement des projets de dépollution (déchets ménagers, déchets industriels et traitement des eaux usées). Ils concernent la plupart des pays arabes du pourtour méditerranéen : Algérie, Maroc, Égypte, Liban.

« Certains sont en cours de démarrage, c'est le cas du projet du Caire », précise le responsable français, qui ajoute : « Nous avons un gros projet au Maroc pour la récupération d'eaux usagées et l'optimisation de l'irrigation, et un autre gros projet Maroc-Tunisie-Jordanie sur la gestion de la demande en eau. »

Au Liban, les projets concernent les régions du Kesrouan, du Liban-Nord et du Grand-Beyrouth. Ils totalisent un montant de 294 millions d'euros.

Ensuite, deux autres projets sont en cours :

- À la demande de l'Unesco, la France est en train de mettre en place un centre régional d'alerte au tsunami pour la Méditerranée.
- Sous l'impulsion de la Banque mondiale, un réseau de procureurs et d'enquêteurs pour la lutte contre la pollution volontaire en Méditerranée est mis en place.

À Lyon, et avec le soutien financier du ministère français de l'Écologie, les collectivités locales de la Méditerranée devaient mettre en avant des projets exemplaires, au nombre de six, qui sont en cours de démarrage : en Algérie, la sauvegarde de l'écosystème environnemental lié à l'urbanisation de Sétif ; au Liban, le renforcement de la capacité sur le dossier de l'eau ; en Espagne, la récupération de l'eau douce dans la mer à Valence ; en Syrie, le schéma directeur urbain sur la dimension Eau à Lattaquié, Alep et Hama ; dans les territoires palestiniens, l'élaboration d'un schéma d'eau et d'assainissement à Jéricho ; au Maroc enfin, l'amélioration et l'efficacité dans l'usage de l'eau à Souss-Massa-Drâa.

Et Antoine-Tristan Mocilnikar de poursuivre : « Il y a aussi 150 projets sur la table pour le Plan solaire méditerranéen. Ces listes seront validées par l'ensemble des pays. Le Maroc, la Tunisie, l'Égypte et la Jordanie nous ont communiqué leurs priorités en matière d'énergie solaire. Nous attendons que le Liban, la Syrie, la Turquie et l'Algérie nous communiquent les leurs. Nous sommes par ailleurs très avancés dans le bouclage financier de centrales photovoltaïques au Maroc, en Tunisie, en Égypte et en Turquie, de deux centrales éoliennes en Turquie et d'une centrale éolienne en Syrie. Ces projets seront annoncés dans les semaines qui viennent. Une centrale éolienne au Maroc et une autre en Turquie sont en cours de construction. En Tunisie, il y a 200 pompes destinées à l'irrigation et alimentées par des panneaux solaires. »

Le responsable français souligne qu'une grande réunion aura lieu en février 2010, au Caire, sur les projets solaires. Pour ce qui est du Liban, il précise qu'il y a deux projets : le contournement ferroviaire autour de Tripoli, à Chekka, et le port de Jounieh, où il s'agit de permettre aux bateaux de croisière jusqu'à 250 m de s'amarrer.
 
L'engagement français

La France va mettre des prêts à hauteur de 20 millions d'euros par an sur l'éolien, 50 millions d'euros sur la concentration solaire, 40 millions d'euros sur le photovoltaïque, et 50 millions d'euros sur d'autres projets énergétiques. En tout, un milliard d'euros sur les cinq prochaines années, telle est la contribution française sur le plan méditerranéen.

« Les gouvernements garantissent la bonne exécution des projets. La cour des comptes européenne contrôle l'argent donné par la BEI.

Une fois qu'un projet est financé, son exécution se passe très vite. La seule difficulté, ce sont les territoires palestiniens en raison de difficultés politiques majeures.

Partout ailleurs, l'exécution des projets commencera au plus tard au premier trimestre 2010. Dans les six mois qui viennent, les 45 projets agréés seront en phase de lancement d'appels d'offres et de début d'exécution », affirme Antoine-Tristan Mocilnikar.

« Il y aura une déclaration de principe, un appel à ce qu'il y ait un accord important à Copenhague. Beaucoup de projets de l'UPM sont liés au changement climatique. Dans le traitement des eaux usées, par exemple, on fait de la récupération d'eau une nécessité urgente, car beaucoup de régions en Méditerranée souffrent de la rareté de l'eau », conclut-il.

Source : l'Orient-le Jour

Création prochaine au Maroc de 20 centres de dépistage précoce du cancer de l'utérus

Près de 20 centres pilotes de dépistage précoce du cancer de l'utérus seront créés au cours des cinq prochaines années, a annoncé le président de la commission scientifique de l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC), le Pr. Moulay Tahar Alaoui.

Toutes les régions du Royaume seront dotées de deux à trois centres de dépistage précoce de ces types de cancer qui sont les plus répandus au Maroc, a indiqué M. Alaoui, qui était l'invité, dimanche, de la chaîne de télévision "Al Oula" dans le cadre de son bulletin de soir.

Les caravanes médicales organisées par l'ALSC ont pour but de sensibiliser les citoyens à l'importance du dépistage précoce et de favoriser l'accès des citoyens en milieu rural aux soins, a-t-il expliqué.

La plupart des cas de cancer arrivent au niveau des structures hospitalières à un stade avancé, a-t-il dit, soulignant la volonté de l'ALSC de parvenir à un dépistage précoce du cancer afin qu'il puisse être guéri.

M. Alaoui a indiqué que l'ALSC travaille avec le ministère de la Santé pour élargir les réseaux des soins, précisant que le programme national de prévention et de lutte contre le cancer ambitionne de créer trois nouveaux centres d'oncologie à Tanger, Meknès et Safi.

Concernant le cancer de l'enfant, M. Alaoui a déclaré que l'ALSC dispose d'équipes professionnelles pour ce domaine, notant que les résultats du dépistage et du diagnostic du cancer de l'enfant au Maroc sont similaires à ceux enregistrés en Europe.

Un programme spécifique d'oncologie pédiatrique a été mis en place il y a deux ans au Maroc, en collaboration avec le ministère de la Santé, a-t-il rappelé, ajoutant que ce programme prévoit la création de deux services à Rabat et Casablanca.

Par ailleurs, Le Pr Alaoui a précisé que face à la hausse du coût des médicaments, une convention a été conclue avec le laboratoire Roche afin de réduire ces coûts, faciliter l'accès des médicaments aux personnes bénéficiant de la couverture médicale ainsi que leur achat par le ministère de la Santé et les centres relevant de l'ALSC dans le but de permettre aux patients à revenus modestes de bénéficier des médicaments Roche les plus innovants en cancérologie.

Le Maroc a célébré le 22 novembre la journée nationale de lutte contre le cancer, diagnostiqué chez près de 35 000 à 50 000 personnes chaque année.

Source : la Vie Eco

Tunisie-Maroc : Elaboration d’un tableau de correspondance des nomenclatures douanières

La Tunisie et le Maroc sont en train de travailler à l’élaboration d’un tableau de correspondance de leurs nomenclatures douanières, a annoncé M. Najib Zerouali Ouariti, ambassadeur du Maroc à Tunis, jeudi 19 novembre 2009, lors de l’ouverture du forum "Maghreb Développement", organisé par Attijariwafabank et sa filiale tunisienne, Attijari bank Tunisie.

Ce tableau doit aboutir ensuite, selon le diplomate marocain, à la signature d’une convention destinée à faciliter davantage les échanges commerciaux entre les deux pays.

Source : WebManagerCenter

MED TEST : Présentation au Maroc d'un projet de transfert des technologies environnementales

Le Centre marocain de production propre (CMPP) a organisé, vendredi à Tanger, un atelier d'information sur le projet "MED TEST" visant le transfert dans le sud de la Méditerranée des meilleures technologies environnementales et des méthodes de production les moins polluantes.

Ce projet est une initiative de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), appuyée par le Fonds de l'environnement mondial (FEM) et le gouvernement italien. Il rentre dans le cadre du Plan d'action stratégique de la Méditerranée, qui vise à atténuer la pollution industrielle.

A travers le MED TEST, le CMPP, mandaté par l'ONUDI pour introduire ce projet au Maroc, va apporter, à partir de janvier 2010, son assistance technique à 12 entreprises pilotes de la région de Tanger-Tétouan pour la réalisation d'études détaillées visant l'économie de l'énergie, la rationalisation de la consommation d'eau, la mise en place d'un système de management environnemental, l'identification des opportunités de minimisation et l'amélioration du traitement des effluents.

Intervenant lors de cette rencontre, le représentant de l'ONUDI au Maroc, M. Jean-Luc Bernard, a indiqué que le MED TEST constitue une composante du "partenariat stratégique pour le grand écosystème marin méditerranéen" du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), qui vise à appuyer les gouvernements dans la mise en oeuvres effectives des stratégies nationales de réduction des rejets industriels.

Une première expérience de cette approche TEST a été réalisée au niveau de cinq pays du contour du Danube, a-t-il fait savoir, soulignant que les résultats forts prometteurs obtenus dans ces pays ont encouragé l'ONUDI à reconduire le projet au niveau de trois pays de la rive sud de la Méditerranée, à savoir le Maroc, l'Egypte et la Tunisie.

De son côté, la directrice du CMPP, Mme Hanane Hanzaz, a affirmé que le projet MED TEST a été conçu pour aider les entreprises à mettre en oeuvre une stratégie de développement durable à long terme, dans le but de réduire les coûts de fonctionnement, de se conformer aux normes environnementales, d'améliorer leur compétitivité sur le marché local et d'accéder aux marchés internationaux avec des produits de bonne qualité.

Le CMPP a été créé en 2000 dans le cadre d'un partenariat public-privé entre le ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et la Confédération générale des entreprises du Maroc, et bénéficie du soutien du Secrétariat d'Etat chargé de l'eau et de l'environnement. Il fait partie du réseau international des centres de production plus propres (NCPCS) mis en place par l'ONUDI et le PNUE.

Le centre a pour mission principale d'apporter une assistance technique aux entreprises marocaines pour l'adoption des technologies plus propres et des systèmes de management environnemental, leur permettant ainsi d'améliorer leur performance à la fois économique et environnementale.

Source : Casafree

Maroc : récupération du biogaz issue de la décharge publique contrôlée de Fès

Cette nouvelle décharge, implantée dans la commune d’Aïn Beda traite plus de 1.000 tonnes de déchets solides par jour dont près de 900 tonnes d’ordures ménagères.

Elle ambitionne de procéder, dans un proche avenir, à la récupération du biogaz et à sa transformation en énergie électrique.

Cette infrastructure moderne, d’une durée de vie de 30 ans au moins, a nécessité un investissement de près de 75 millions de Dhs.

S’étendant sur une superficie de 110 ha environ, elle est dotée de "casiers", sortes de bassins pour les lixiviats, d’ouvrages de collecte et de traitement du biogaz et d’évacuation des eaux de pluie.

Le site d’implantation de la nouvelle décharge de Aïn Beda, répond particulièrement aux normes de la "production propre" et au respect de l’environnement :

 Le terrain est imperméable. Il est composé d’une couche d’argile de plus de 30 mètres de profondeur évitant ainsi la pollution des eaux souterraines et se caractérise également par l’absence de ressources minérales exploitables, de gisements géologiques classés, et d’arrivée d’eau latérale à l’endroit du site ;

 Le site de la décharge est éloigné de l’agglomération de Fès, des centres résidentiels, et d’autres exploitations sensibles aux nuisances ;

 Toutes les dispositions ont été prises pour préserver de la pollution les composantes de l’environnement, eau, air, sol, flore avec la mise en place de systèmes de drainages des lixiviats, et d’aménagement d’ouvrages de collecte et d’évacuation d’eaux pluviales pour prévenir la contamination des eux des oueds ;

 Les travaux d’enfouissement des déchets au fond du casier ont lieu quotidiennement. La zone exploitée est couverte, en surface et sur les versants, par une couche de terre perméable de 15 mètres, pour empêcher les envols notamment de sacs de plastiques, le dégagement des odeurs, la prolifération des insectes, et la formation de feu.

En 2001, une convention de gestion déléguée d’une durée de 10 ans a été signée entre la commune urbaine de Fès et le groupement Américano-Marocain constitué par la société "Edgeboro international" et "Ecomed de Gestion de déchet".

En amont de la décharge, une société privée est actuellement responsable de la collecte des ordures ménagères de la ville et de leur transfert vers la décharge publique.

Selon le service environnement de la commune urbaine, cette entreprise a réussi à mettre en place un réseau moderne de ramassage des déchets au sein de différents points de la ville.

Le premier réseau du système de collecte de biogaz sera installé à 10 mètres de profondeur sous les déchets. Actuellement une torchère est placée en amont des conduites des lixiviats pour évacuer et brûler le biogaz qu’elles contiennent et éviter par la même occasion les accidents (incendie).

Situé dans une sorte de terrain en "cuvette camouflée", ce projet pilote, permettra notamment d’éviter la propagation et la diffusion par le vent d’odeurs parfois "nauséabondes".

C’est ainsi que l’aménagement adéquat de la nouvelle décharge de Fès a permis son exploitation dans de très bonnes conditions tout en évitant les facteurs de pollution, selon la commune urbaine de Fès.

Source : Réseau RIAED

Lancement de projets de développement socio-économique dans différentes régions du Maroc

Plusieurs projets de développement socio-économiques ont été lancés ou inaugurés dans différentes régions du Royaume à l'occasion du 54ème anniversaire de l'indépendance.

A Kelaat Sraghna, des projets d'une valeur de 111 millions de dhs (MDH) ont été lancés dans les domaines de l'habitat et les infrastructures.

A cet égard, le gouverneur de la province, M. Mohamed Najib Bencheikh a donné le coup d'envoi pour la réalisation du lotissement des douars Sidi Abdelouahed et Kors auxquels a été allouée une enveloppe de 13 millions de dh.

Ce projet, réalisé sur une superficie de cinq hectares, comprend 300 lots de terrain et des dizaines de commerces, ainsi que des infrastructures sociales.

Il a été procédé aussi au lancement du projet d'extension du réseau d'alimentation en eau potable et qui vise à répondre aux besoins d'une population de 71 milles personnes à l'horizon 2018.

En vue de rapprocher l'administration des citoyens et améliorer le niveau des prestations fournies, il a été procédé à la pose de la première pierre du siège du nouveau cercle des Ahouaz d'El Kelaa des Sraghna.

Dans la perspective d'intégrer la femme dans le processus de développement, le gouverneur a procédé, dans la commune Lmahra relevant du cercle de Sidi Othmane, à la pose de la première pierre d'une "maison pour femmes", réalisée dans le cadre de l'initiative nationale pour le développement humain (INDH).

Dans la commune rurale Marbouh, il a été procédé au lancement des travaux d'aménagement d'un certain nombre de routes reliant plusieurs douars, avec l'objectif de contribuer au désenclavement de ces zones.

Parmi les projets lancés figurent également ceux concernant la réalisation d'une maison de jeunes dans la commune Lounasda, une salle multidisciplinaire dans le cercle de Attaouia, ainsi que l'aménagement et la restructuration du quartier de la zaouia Rahhalia.

A Oujda, le wali de la région de l'Oriental, M. Mohamed Ibrahimi, a présidé la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction du siège du Centre Régional d'Investissement de l'Oriental avec un montant de 4,83 millions de dhs.

Les travaux de réalisation du projet, qui sera édifié sur une superficie globale de 2.695 m2, dont 1600 m2 couvertes, nécessiteront une durée de 18 mois.

Le nouveau siège du CRI de l'Oriental qui a été créé en 2003 pour accompagner l'opérationnalisation des principaux axes de la stratégie de développement territorial de la région, est composé notamment de deux salles de réunion, une salle d'exposition, une centrale d'impression et d'infographie et une salle informatique et de documentation.

Il comporte, de même, des bureaux du guichet unique et des investissements industriels et agricoles, miniers, immobiliers et touristiques, et d'un bureau des investissements dans les nouvelles technologies.

Le CRI de l'Oriental a approuvé, durant le premier semestre de cette année, quelque 132 projets pour un montant global estimé à 1,97 milliard de dirhams. En 2008, les projets validés étaient au nombre de 293 projets avec un investissement de 29,6 milliards de dirhams.

M. Ibrahimi a procédé, par la même occasion, à l'inauguration d'une maison d'étudiantes dans la commune rural de Ain Sfa, à une trentaine de kilomètres de la ville d'Oujda, dans l'objectif d'encourager la scolarisation en milieu rural, des filles en particulier, et lutter contre la déperdition scolaire.

Ce projet a été réalisé sur une superficie de 405 m2 et a nécessité un budget de l'ordre de 910.334 dhs.

Dans le cadre de la célébration de la fête de l'indépendance, le wali de Tétouan et gouverneur de la province, Driss Khezzani a inauguré, à Oued Laou, un centre de santé d'un coût global de 4,5 MDH, le premier du genre dans cette ville côtière.

Le centre, qui permettra d'offrir des prestations sanitaire à une population de 26.878 habitants dont 19.129 ruraux, a été réalisé grâce à une coopération entre la délégation du ministère de la santé à Tétouan, le conseil municipal de Oued Laou et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), dont la contribution, s'élève à 300.000 euros, en plus de 150.000 euros destinés à la formation.

Ce centre s'inscrit dans le cadre de l'INDH et la mise à niveaux de cette petite ville balnéaire qui connaît un afflux massif des touristes marocains et étrangers durant la période estivale.

D'autres projets importants verront le jour dans cette ville, notamment la création d'une unité de débarquement du poisson, une bibliothèque numérique et une décharge publique.

Le Wali de Tétouan avait auparavant lancé le projet d'extension du lycée Jaber ibn Hayane (7,11 MDH), dont les travaux dureront 12 mois.

A Sidi Yahia du Gharb, le wali de la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen, gouverneur de la province de Kénitra, M. Abdellatif Benchrifa, a procédé, au lancement des travaux d'élargissement et de renforcement de l'avenue d'entrée de la ville, de revêtement des chaussées et du renouvellement de l'éclairage public pour un coût total de 11,61 MDH, assuré par le budget communal, provincial et régional.

Il a été procédé également, au lancement des travaux de réfection de la route régionale 406, reliant la ville de Souk Larbaâ et celle de Moulay Bousselham, pour un investissement de 26,5 MDH, assuré par le fonds routier.

Les travaux de mise à niveau de l'avenue Biranzaran par le renforcement de l'infrastructure routière et d'écoulement des eaux pluviales, le renouvellement de l'éclairage public et le pavage des chaussées, ont également été lancés.

Le responsable à également lancé, dans la même ville, les travaux de mise à niveau de l'avenue Allal Ben Abdallah et de la route reliant cette avenue et celle de Zerkouni pour un coût de 11,33 MDH, financé par le budget provincial.

Dans la commune rurale Oued el Makhazine (cercle de Souk Larbaâ), la délégation a donné le coup d'envoi des travaux de construction de la route reliant la route provinciale no 4204 et Jbel Sarsar d'une longueur de 11,3 km et avec un coût estimé à 9 MDH.

Cette route, qui sera réalisée dans six mois, sera financée dans le cadre d'un partenariat, à part égale, entre le ministère de l'équipement et du transport et la commune rurale. Le projet, qui entre dans le cadre du programme national des routes rurales II, permettra le désenclavement de 10 douars d'une population totale de 7.000 habitants. 

Source : Casafree

Alstom chargé des 74 rames du tramway de Casablanca

Le groupe français Alstom a confirmé mardi le marché attribué par Casa Transports pour la livraison et la maintenance de 74 rames de tramway de la gamme Citadis qui seront mises en service à Casablanca en décembre 2012.

Le tramway de Casablanca est sur les rails et lancé pour de vrai. (Photo : www.actudumaroc.com)

Dans un communiqué publié à Paris, il précise que le marché comporte «une tranche ferme» d'environ 120 millions d'euros et prévoit des options pour la fourniture de rames additionnelles, ainsi que la maintenance de la flotte pour une période de 15 ans. Le marché total s'élève à terme à plus de 190 millions d'euros.

Les tramways Citadis seront exploités en rames doubles d'une longueur totale de 65 mètres. Ils reprendront «pratiquement la configuration» des rames de tramway actuellement en construction pour Rabat.

Le même groupe, rappelle-t-on, est chargé également de la fabrication des 22 rames doubles du tramway de Rabat.

Ce choix permettra «d'optimiser» la fourniture des pièces détachées et le coût de maintenance des réseaux des deux agglomérations, a-t-on indiqué de même source. Les premières rames seront livrées à «Casa Transports», société publique chargée de réaliser le réseau de tramway de Casablanca, 24 mois après l'entrée en vigueur du contrat en vue d'une mise en service commercial en décembre 2012.

Longue d'une trentaine de kilomètres, la ligne sur laquelle les 74 trams circuleront, traverse la ville d'Est en Ouest. Elle devrait transporter jusqu'à 250.000 passagers par jour.

La gamme de tramway Citadis repose sur une plate-forme de composants standardisés à 80%, mais offre une grande modularité dans le design intérieur et extérieur des tramways. Chaque client peut ainsi personnaliser le style de son tramway pour mieux refléter l'identité d'une ville ou d'un territoire et ce, même au niveau du «nez» du tramway.

Alstom rappelle qu'il est présent au Maroc depuis plus de 40 ans, où il a notamment contribué au renforcement et à la modernisation de réseau ferré. Depuis 1992, 27 locomotives électriques ont déjà été livrées à l'ONCF (Office national des chemins de fer) et 20 locomotives Prima de nouvelle génération sont en cours de livraison.

Alstom a également remporté le projet de train à grande vitesse (TGV) entre Tanger et Kenitra et contribué à la réalisation du doublement des voies de la ligne Fès-Meknès, en service depuis juin 2007.

Source : le Matin

Déchets industriels: Le groupe Jabri se positionne

La SMRR (Société marocaine de récupération et de recyclage), filiale du groupe Jabri, Sonacar, s’enrichit d’une nouvelle unité de traitement des déchets. Ce qui porte le nombre de ses unités à 5.

Les travaux de ce qui sera la plus grande unité au Maroc de traitement des déchets industriels ont débuté.

A terme, cette unité pourra traiter un volume de 600.000 tonnes par an.

De sources proches du staff de Sonacar, on annonce déjà la construction de 2 nouvelles installations dans le courant de 2010. Objectif: «garantir la traçabilité, le tri et la revalorisation, et accompagner le Plan Emergence industrielle du Maroc».

Source : l'Economiste