La future station d'épuration des eaux usées de Taza permettra de satisfaire les besoins d'assainissement liquide à l'horizon 2030 et de réduire, à terme, de 95% la pollution générée actuellement.
La future station d'épuration des eaux usées de Taza permettra de satisfaire les besoins d'assainissement liquide à l'horizon 2030 et de réduire, à terme, de 95% la pollution générée actuellement.
Avec le lancement du processus d'élaboration d'une Charte nationale de l'environnement, le Maroc consacre son engagement à relever les défis imposés par la problématique environnementale dans son ensemble et à réaliser le développement durable escompté.
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La préservation de l'environnement a toujours été au cœur des préoccupations au plus haut niveau de l'Etat. (Photo : MAP) |
La Charte, dont la finalisation est confiée à une commission ministérielle, nécessite pour sa mise en œuvre, l'adhésion et la mobilisation de tous les acteurs concernés (société civile, industriels, acteurs politiques..) pour qu'elle puisse atteindre ses objectifs et permettre au Maroc d'aller de l'avant dans le processus du développement durable.
A cela s'ajouteront d'autres complexes relatifs aux services du secteur de l'énergie, de l'infrastructure de base et de l'industrie de transformation, de prestation d'approvisionnement et autres lieux de distraction.
Les deux conventions ont été signées entre la RADEEF et un consortium de banques marocaines ainsi qu'un groupement international adjudicataire composé notamment de Golden State Environnement (Chine), Waterleau (Belgique), Sotradema (Maroc) et Eusebios-Alberto Martins (Portugal), rapporte la MAP.
Les travaux de cette station, qui contribuera à l'abattement de la pollution à hauteur de -85%, seront entamés en janvier 2010 et la mise en service est prévue après un délai de plus de deux ans.La station aura une particularité environnementale importante du fait qu'elle abritera une unité de cogénération de l'énergie électrique à partir de biogaz issu des digesteurs, ce qui évitera les émissions du biogaz (gaz à effet de serre) dans l'air et permettra ainsi au projet d'être éligible au mécanisme de développement propre (MDP) dans le cadre du protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre, a affirmé à la MAP, le directeur de la RADEEF, Najib Mimi Lahlou.
Et d'ajouter que la station d'épuration des eaux usées de Fès sera le projet environnemental le plus important à l'échelle régionale et même nationale."Il s'inscrit dans le cadre du grand projet intégré de dépollution du bassin de Sebou", a-t-il expliqué.
Depuis sa création, le comité national de bénévolat des jeunes organise des campagnes de reboisement annelles pendant la saison agricole en collaboration avec le département de l'agriculture.
Un montant de 50 millions de dinars (environ 43 millions de dollars) sera débloqué par l'Office national libyen de la recherche scientifique pour le financement de 88 projets de recherche dans les domaines de l'environnement et de l'économie.
Selon le secrétaire de l'Office, Dr Mohamed Mansour Chérif, ces projets entrent dans le cadre de la stratégie de recherche scientifique dans les domaines de l'eau, de la santé, de l'environnement, des énergies renouvelables et des études sociales et économiques, adoptée en 2003.
Des sacs en plastique biodégradable arrivent au Maroc. Fabriqués par la société britannique Symphony Environmental Technologies (SET) Plc, et contrairement aux sacs ordinaires (noirs) composés de matières pétrochimiques toxiques, les sacs « nouvelle génération » ont la particularité d’avoir une durée de vie programmable par le fabricant.
Pour qu’il soit accessible aux Marocains, SET a signé un accord sur 15 ans avec les autorités, pour distribuer des produits en matière plastique intégrant des additifs biodégradants « d2w ».
Ces additifs permettent sous l’effet de la chaleur et des ultraviolets, de parvenir à une dégradation totale du produit ajouté à l’issu de la période programmée d’utilisation ne laissant que de l’eau, du dioxyde de carbone et une biomasse.
Cependant, il existe pour chaque application
du plastique, une formulation spécifique d'additif.
Le nouvel emballage (100% dégradable) est d’ores et déjà choisi par une
grande chaîne de distribution, le groupe Label’ Vie supermarchés.
D’après Rachid Hadni, directeur général du groupe Label’ Vie Maroc,
cité par Symphony « nous avons trouvé que le plastique « d2w » peut
être la solution idéale tout en étant économiquement viable.
Nous
allons lancer ces sacs pour provisions dans tous nos magasins à partir
de janvier 2010 ». Lesdits plastiques ne seront d’ailleurs disponibles
sur le marché national qu’à compter de janvier 2010.
On apprend de l’Economiste citant Rachid Hadni, que la chaîne mettra
gratuitement à la disposition de ses clients, et ce malgré le coût
marginal des sacs oxo biodégradable, qui est 15 à 20% supérieur à celui
du plastique normal.
« Concrètement, on payera 3 centimes de plus par
sac par rapport à ce qu’on payait avant, mais on estime que les ventes
compenseront la différence », a précisé Hadni.
L’entreprise SET est déjà présente dans plus de 80 pays à travers le
monde. Le Maroc est le premier pays où il s’implante dans la région
Moyen-Orient Afrique du Nord. Le groupe français Greenberry basé à
Casablanca est le distributeur exclusif au Maroc
Est-ce la fin des sachets en plastiques noirs ? En effet, depuis le 4
septembre dernier, un arrêté conjoint des ministères de l’Industrie, du
Commerce et des Nouvelles Technologies, celui de l’Energie, des Mines,
de l’Eau et de l’Environnement, a rendu obligatoire, l’application de
la norme NM 11.4.050.
En d’autres termes, les sacs en plastique devront dorénavant « être exempts de matière colorante noire ». Tout un processus de sensibilisation sera lancé pour vulgariser la mesure.
Le Président Shimon Pérès a annoncé hier à la tribune de Copenhague qu’Israël réduira de 20% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.
Si l’objectif est ambitieux, il n’est toutefois pas contraignant puisqu’il n’a pas été adopté par le gouvernement israélien. Néanmoins, le sommet de Copenhague, qui se termine aujourd’hui, pourrait inciter le gouvernement israélien à prendre de nouvelles mesures visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone.
A Jérusalem, les ministères des Finances et des Transports sont donc à la recherche de dispositifs qui permettraient d’atteindre l’objectif annoncé par le Président de l’Etat. Parmi les mesures qui sont à l’étude: une nouvelle « prime aux transports publics » qui pourrait compléter la « prime à la casse » sur les véhicules de plus de 20 ans.
En juin dernier, le ministère des Finances avait lancé le dispositif de « prime à la casse »: le propriétaire d’un véhicule de plus de 20 ans reçoit 3.000 shekels en espèces (550 euros) s’il envoie son véhicule à la casse.
Or, six mois après le lancement de ce dispositif, le nombre de bénéficiaires ne décolle pas, et pour cause: il se trouve qu’en Israël, l’écart entre la « prime à la casse » et le coût moyen d’un véhicule neuf est très important, ce qui dissuade les conducteurs de se séparer de leur vieille voiture, même en échange d’une prime de 3.000 shekels.
Certes, la « prime à la casse » n’est pas une invention israélienne: elle existe dans différents pays occidentaux et elle est versée en contrepartie de l’achat d’un véhicule neuf. Dans certains pays, le montant de la prime est particulièrement élevé comme aux Etats-Unis (3.500 $), Allemagne (2.500 euros), Espagne (2.000 euros), France (1.000 euros).
Aujourd’hui, le Trésor israélien propose une nouvelle incitation financière pour retirer de la circulation les véhicules anciens, polluants ou défectueux: une « prime aux transports publics » de 4.000 shekels. Le propriétaire du véhicule pourra donc choisir entre l’ancienne et la nouvelle prime.
La « prime aux transports publics », plus élevée que la « prime à la casse » de 33%, sera donnée sous la forme de « chèques-transport » utilisables dans les transports en commun.
La nouvelle prime n’a pas encore été officiellement annoncée mais le gouvernement israélien accélère les préparatifs: il y a un mois, c’est la société Car Center Motors, située à Ashdod, qui a remporté l’appel d’offres public pour le traitement des voitures qui seront vendues à la casse.
La baisse de la pluviométrie en Libye, une des principales conséquences des changements climatiques, a influé sur le rendement du secteur agricole en Libye, a soutenu le spécialiste libyen de l'environnement et des changements climatiques, Mourad Chadli Soula.
M. Soula qui est un expert à l'Office général libyen de l'environnement a illustré ses propos par le déficit de précipitation enregistré ces dernières années dans le pays notamment au niveau des régions du Nord du pays réputées par une pluviométrie conséquente pendant l'hiver, et indiqué que la chaleur inhabituelle à cette période de l'année accompagnée par le phénomène des bourrasques de sable qui balaient actuellement la capitale Tripoli témoignent de l'avancée du désert sous l'effet des changements climatiques.Après le Moyen Orient, le nouveau marché d’expansion des plastiques oxo-dégradables semble être le Maghreb. L’arrivée des plastiques oxo-dégradables au Maroc est annoncée en grande pompe.
Chaque année, 3 milliards de sacs en plastique sont distribués au Maroc. Ces derniers mettent près de 400 ans à se décomposer bien que leur utilisation est en général brève. Ils se retrouvent donc par la suite dans la nature, dégradant considérablement l'environnement.---Une solution à ce problème environnemental semble se dessiner avec l'arrivée au Maroc, dès janvier prochain, de sachets en plastique biodégradable à durée de vie contrôlée.
Un challenge qu'ont réussi Symphony environmental et son partenaire marocain Greenberry, en incorporant un additif au polyéthylène, matière première de la fabrication du plastique.