Le ministre de l'énergie et des ressources hydrauliques Gébran Bassil a souligné la nécessité de développer les barrages comme solution à la pénurie d'électricité chronique que connaît le Liban.
Au cours d'un banquet organisé en l'honneur des anciens de l'université de McGill et intitulé « vers un avenir meilleur, électricité grâce aux énergies renouvelables », le ministre a souligné la nécessité de transformer les idées en projets réels, et déclaré que le Liban a lancé la semaine dernière la mise en oeuvre de différentes initiatives à hauteur de 9 millions de dollars.
Gébran Bassil a également révélé que le pays des cèdres vise comme objectif la production via des énergies renouvelables de 12 % de la consommation totale d'énergie totale du Liban d'ici 2020. Il a également plaidé en faveur d'une économie d'énergie à hauteur de 5 %, soulignant le retard pris par le Liban dans tous les domaines de production d'électricité.
Le ministre a également plaidé pour l'utilisation de l'énergie éolienne, indiquant que le Liban met actuellement en place une cartographie des vents avec atteindre cet objectif avant de révéler également un projet de développement de l'énergie solaire cependant limitée par l'espace exigu et importante hausse des prix de l'immobilier au pays des cèdres.
« Nous pouvons bénéficier de l'eau en grande quantité, en particulier, un barrage peut générer de l'énergie à la fois au secteur privé et public, » a déclaré Gébran Bassil, avant de poursuivre en déclarant espérer une solution prochaine aux problèmes rencontrés dans la mise en œuvre des barrages décrits comme les temps d'un grand potentiel.
Parmi les difficultés citées, la législation actuelle qui ne créerait pas des incitations aux individus ainsi que les limites actuelles du réseau de transport et de distribution.
« Nous ne sommes pas prêts au niveau technique au niveau de la législation à fin d'entamer ce projet », a poursuivi le ministre avant de plaider pour l'adoption rapide de lois permettant une production privée d'électricité que cela soit dans les hôpitaux, les écoles ou les institutions privées, citant notamment l'énergie éolienne ou solaire.
Commentaires