Le document explique qu’il existe un certain nombre de marchés d'assurance qui n'ont guère été touchés par la crise financière mondiale. Les quatre pays qui sont présentés dans ce rapport en, sont des exemples.
En substance, ces pays sont des exemples classiques de la façon dont les industries peuvent se développer rapidement s'il ya une progression vers la libéralisation, la déréglementation et la réduction des barrières pour les nouveaux arrivants étrangers.
Les assureurs ont cherché, à des degrés divers, à accéder à des capitaux à travers les marchés boursiers locaux.Du point de vue des multinationales étrangères, l’Afrique du Nord représente une opportunité raisonnable et attractive pour les entreprises au cours des cinq prochaines années, explique le document.
Selon les données relatives à 2008 et celles disponibles pour 2009, le marché nord africain n’est pas encore saturé : les assureurs étrangers peuvent encore entrer sur les marchés en masse.Généralement, il n'y a pas plus de deux ou trois groupes étrangers présents et ils se concentrent généralement sur quelques secteurs d'activité en particulier.
La
combinaison de la constance à la hausse des prix de l'énergie (en
Algérie et Libye) et l'augmentation de l'appétit des investisseurs pour
le risque dans la région ont engendré, pour les moyen et long termes,
le développement des assurances et en particulier l'assurance vie à
travers l'Afrique du Nord.
Grâce, en partie, aux activités des grandes multinationales étrangères, l'assurance vie est relativement bien établie en Tunisie et au Maroc. Le rapport indique, par ailleurs, que ce secteur devrait se développer rapidement dans une population plus restreinte en Libye et en Algérie.
Le rapport examine certains détails du paysage concurrentiel des quatre pays. Bien que des différences importantes entre les quatre marchés existent, ce qui frappe c’est le nombre étonnamment élevé d'entreprises d'assurance qui, même selon les normes des pays en développement dans le Moyen-Orient, sont assez petites, précise le document.
Les implications sont les
suivantes : peu d’acteurs de la vie économique réalisent des économies
d'échelle. Ainsi, les gouvernements, les banques locales, les groupes
de services financiers et les conglomérats qui ont, traditionnellement,
été les principaux actionnaires dans les sociétés régionales
d'assurance subiront une baisse de la rentabilité dans un contexte de
concurrence accrue.
En effet, le paysage de la concurrence est susceptible de changer dans chacun des quatre marchés.
Les auteurs du rapport s’attendent à ce que les entreprises locales disparaissent à la suite de fusions et acquisitions, quand les nouveaux groupes étrangers feront leurs entrées.
Concernant l’assurance
islamique, le territoire d'Afrique du Nord devrait être, en théorie,
fertile pour les opérateurs "Takaful".
L’Islam est la religion dominante dans les quatre pays. Dans la pratique, les opérateurs "Takaful" semblent être absents au Maroc et en Tunisie alors qu’en Libye et en Algérie, ils viennent de faire leur apparition.
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