Le mariage entre parents proches en Libye constitue l'un des principaux
facteurs générant les maladies héréditaires, a affirmé à Tripoli le
secrétaire du comité populaire de l'Association libyenne des handicapés
physiques, le Dr Najib Chérif.
Parlant de la recherche scientifique en Libye, il a souligné l'existence de chercheurs compétents dans le pays auxquels il ne manque non pas uniquement l'encouragement, mais les moyens matériels à octroyer sans limites.
Il a déploré l'inexistence dans le monde arabe ou en Afrique de carte génétique pour les populations contrairement à l'Occident, à l'Asie et à l'Amérique latine qui ont établi une carte génétique pour chaque personne.
Le Dr. Chérif a indiqué que bien que la génétique soit un domaine récent, une importance particulière doit lui être accordée dans les pays en voie de développement compte tenu des coûts exorbitants des prises en charge des malades handicapés incurables.
Il a affirmé que ce type de malades coûte annuellement entre 150.000 et 200.000 dinars libyens (1,230 = 1 dollar américain) aux caisses de l'Etat libyen, ce qui représentante des pertes énormes qui auraient pu être évitées en investissant dans les recherches génétiques.
Selon lui, des initiatives ont été prises depuis 2003, comme les multiples rencontres avec plusieurs chercheurs et praticiens, notamment au sein du centre libyen des techniques biologiques, du centre des recherches médicales et de l'association libyenne des handicapés physique qui ont donné lieu à un programme intégré pour la construction d'un centre de recherche en génétique au niveau national.
Le Dr. Chérif a appelé à la réalisation d'une enquête génétique globale de l'ensemble des Libyens afin de découvrir de manière précoce tous les risques de maladies qui pourraient être contractées par l'individu durant sa vie d'autant plus que les coûts de cette technique ne sont pas élevés.
S'exprimant au cours d'un entretien avec la PANA en marge d'une conférence sur le rôle de la génétique dans la réduction des risques des handicaps, il a indiqué que des statistiques dans les centres pour handicapés révèlent que l'écrasante majorité des handicaps ont des origines héréditaires à cause des liens sociaux et traditions de la société libyenne basés sur un système tribal et clanique.
Le Dr. Chérif a déclaré que grâce aux nouvelles techniques et aux découvertes médicales, les maladies héréditaires peuvent être soignées à travers le traitement du gêne à l'origine du handicap et la prévention par le biais de l'identification des gênes mis en cause.Parlant de la recherche scientifique en Libye, il a souligné l'existence de chercheurs compétents dans le pays auxquels il ne manque non pas uniquement l'encouragement, mais les moyens matériels à octroyer sans limites.
Il a déploré l'inexistence dans le monde arabe ou en Afrique de carte génétique pour les populations contrairement à l'Occident, à l'Asie et à l'Amérique latine qui ont établi une carte génétique pour chaque personne.
Le Dr. Chérif a indiqué que bien que la génétique soit un domaine récent, une importance particulière doit lui être accordée dans les pays en voie de développement compte tenu des coûts exorbitants des prises en charge des malades handicapés incurables.
Il a affirmé que ce type de malades coûte annuellement entre 150.000 et 200.000 dinars libyens (1,230 = 1 dollar américain) aux caisses de l'Etat libyen, ce qui représentante des pertes énormes qui auraient pu être évitées en investissant dans les recherches génétiques.
Selon lui, des initiatives ont été prises depuis 2003, comme les multiples rencontres avec plusieurs chercheurs et praticiens, notamment au sein du centre libyen des techniques biologiques, du centre des recherches médicales et de l'association libyenne des handicapés physique qui ont donné lieu à un programme intégré pour la construction d'un centre de recherche en génétique au niveau national.
Le Dr. Chérif a appelé à la réalisation d'une enquête génétique globale de l'ensemble des Libyens afin de découvrir de manière précoce tous les risques de maladies qui pourraient être contractées par l'individu durant sa vie d'autant plus que les coûts de cette technique ne sont pas élevés.
Commentaires