“Une décision stratégique d’investir en Israël et de recruter plus d’employés”. Tels sont les termes employés par le patron de Kodak Israel au journal Globes.
Kodak en Israël a vécu des moments plus durs car récemment la grande firme américaine avait décidé de transférer 75% de sa production israélienne vers la Chine.
La décision de délocaliser avait touché l’atelier de Petah-Tikva où se produisent les machines de pré-impression. Kodak avait négocié cette délocalisation avec les services du ministère de l’Industrie et du Commerce.
La firme américaine avait accepté de ne transférer en Chine que 75% de son activité en Israël. Elle a été, par ailleurs, pénalisée pour rupture de contrat. L’amende avait porté sur quelques dizaines de millions de dollars. La raison invoquée : le coût de la main-d’œuvre, moins élevé en Chine qu’en Israël.
Kodak fait partie des principaux émulsionneurs de film photographiques avec Fujifilm, pour les amateurs ou professionnels et de films cinématographiques.
Dans les années 1980, Kodak a tenté de se développer dans l’appareil photo instantané et l’industrie du cinéma, mais a perdu une bataille de brevet contre le Polaroid Corporation en 1986 et a abandonné toute perspective dans ce domaine.
L’arrivée de l’imagerie numérique a obligé Kodak à réduire son activité d’émulsionneur et à arrêter la production de plusieurs films, dont notamment le célèbre Kodachrome.
La marque a opéré sa reconversion dans le domaine de l’imagerie numérique en produisant des capteurs destinés à un marché haut de gamme. Kodak s’est associé avec la marque allemande Leica et produit le capteur du Leica M8.
D’autres marques, comme Hasselblad, intègrent des capteurs produits par Kodak dans leurs appareils moyen format numérique.
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