Depuis son lancement en septembre, ce programme "SPIRAL" (Sismique profonde et investigation régionale du Nord de l'Algérie) a permis la récolte de données de géophysique marine et terrestre qui seront maintenant analysées durant trois à quatre ans, a indiqué Mokhtar Sellami, un responsable de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT).
SPIRAL, auquel participent également côté algérien le Centre de recherche astronomique, astrophysique et géophysique (CRAAG) et le groupe pétrolier "Sonatrach", implique aussi notamment l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et le Centre français de la recherche scientifique (CNRS).
Les profondeurs de la côte algérienne ont été sondées pour une "meilleure compréhension des structures géologiques et une plus grande maîtrise du risque sismique", afin de permettre une meilleure prévention avec des indications précises sur les zones les plus exposées, selon le Directeur général du CRAAG, Yelles Abdelkrim, cité par APS.
Un impact "important" est également escompté pour la définition des potentiels pétroliers de la partie Nord du pays, au profit de la Sonatrach qui envisage des travaux de prospection en offshore, ajoute-t-on de même source.
Des chercheurs algériens et français se réuniront les 17 et 18 novembre au siège parisien de l'Ifremer pour définir le programme d'analyses des données recueillies, a précisé David Graindorge, chef de mission et membre de l'Université de Bretagne occidentale (UBO), partie prenante au projet.
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