Les travaux de réalisation du port de plaisance de Gammarth Sud sont à un stade d’avancement de 60%. Son entrée en exploitation permettra de décongestionner le port de Sidi Bou Saïd et de promouvoir le tourisme de plaisance qui n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière.
A chaque fois que l’on évoque la diversification du produit touristique, le tourisme de plaisance est cité comme un exemple de produit haut de gamme, qui tranche avec le tourisme balnéaire dont se prévaut la destination Tunisie.
Les plaisanciers se recrutent, en effet, parmi une catégorie aisée, dont la capacité dépensière est élevée.
Sauf, qu’à l’heure qu’il est, ils ne se bousculent pas au portillon. Ce n’est pas l’envie qui leur manque, mais c’est plutôt "le manque flagrant" des ports de plaisance dans la capitale qui en est la cause, nous confie une source informée.
Au port de Sidi Bou Saïd, géré par la société des Loisirs touristiques, 90 % des bateaux appartiennent à des Tunisiens.
Le port ne dispose que de 400 anneaux, 350 sont déjà occupés. Le port de Sidi Bou Saïd connaît une demande grandissante, selon notre source.
"Mais, en l’état actuel, on ne peut pas satisfaire toutes les demandes. En moyenne 7 à 10 bateaux par mois y jettent l’ancre".
Avec l’entrée en exploitation du port de Gammarth sud, "la demande des plaisanciers sera mieux gérée. Les travaux sont à un stade d’avancement de 60 %".
Une récente étude a dressé l’état lieux des ports de plaisance, en prévision de la mise en place d’un plan directeur d’aménagement du littoral tunisien pour les activités de plaisance et de croisière. Ses résultats ont révélé les énormes enjeux économiques des activités de plaisance.
L’orientation est donc d’intensifier la création de ports de plaisance sur le littoral, notamment dans la capitale, et d’en confier la gestion aux privés par le biais de concessions.
La Tunisie attire également les croisiéristes. En 2008, 700 000 croisiéristes ont transité par notre littoral dont 80 % par le port de la Goulette. Le reste a accosté a Gabès, à Zarzis etc, nous indique la même source qui prévoit un million de croisiéristes en 2009.
Les ports tunisiens restent attrayants tant pour les plaisanciers que pour les croisiéristes du fait, tout d’abord de la saturation des ports méditerranéens, et ensuite des prix préférentiels qui sont sans aucune commune mesure avec ceux appliqués sur la Rive Nord, assure notre source.
Source : GlobalNet
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