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Gestion des déchets au Maroc : Appliquer le principe du pollueur-payeur

Il faudra d’abord lever les contraintes légales

· Le coût d’élimination d’un emballage doit être intégré dans le prix de vente initial

- L’Economiste: Holcim milite pour l’application du principe pollueur-payeur…

-Dominique Drouet: En matière de traitement des déchets, Holcim Maroc s’est engagé très tôt dans une démarche volontariste, en implantant la première plateforme de pré-traitement des déchets au Maroc.

Toutefois, celle-ci ne tourne pas encore à plein régime dans la mesure où la contrainte légale ne permet pas d’exploiter le gisement de déchets disponible au Maroc et de générer, en conséquence, le volume de déchets escompté.

Seule l’application à grande échelle du principe du pollueur-payeur permettra de créer à terme les flux nécessaires pour assurer un plus grand taux d’utilisation de la plateforme.

Cela suppose tout à la fois un effort accru de sensibilisation, et une mobilisation de l’administration, des collectivités locales, des ONG...

- Ecoval est un des premiers outils industriels dédiés au management de l’environnement. Que représente cette entité pour Holcim?

- Ecoval est par définition l’outil idoine pour regrouper, pré-traiter, livrer des combustibles alternatifs aux cimenteries et fournir aux collectivités un service d’élimination écologique.

L’entreprise dispose d’équipements de laboratoire performants, d’un déchiqueteur, et de moyens de manutention et de stockage appropriés. Nous comptons aussi sur un personnel qualifié et formé.

- De plus en plus de cimentiers disent investir dans le service environnemental. Qu’est-ce qui justifie cette démarche?

- Le traitement des déchets est un business gagnant-gagnant. A la fois pour le générateur de déchets, qui trouve un partenaire professionnel pour le débarrasser, dans des conditions fiables, de ces déchets à des conditions économiques compétitives, et aussi pour le cimentier, qui peut trouver là, selon la nature du déchet, un combustible alternatif à des prix avantageux.

Il y a là un enjeu économique de taille, qui devrait inciter les pouvoirs publics à accélérer l’application du principe du pollueur-payeur et le renforcement de la législation y afférente.

- En quoi consiste l’écotaxe?

- Le mot écotaxe est mal choisi, car il ne s’agit en aucun cas d’une taxe. Beaucoup de produits deviennent par nature un déchet dans leur cycle de vie. C’est le cas d’un emballage alimentaire. Une fois le produit consommé, l’emballage devient un déchet.

Le prix de vente de cet emballage doit comprendre la fabrication, le transport, les taxes,… et le coût de l’élimination de l’emballage.

Ce coût d’élimination doit être intégré dans le prix de vente initial. Le montant collecté doit être confié à des organismes spécialisés qui s’engagent à éliminer de manière écologique 100% du produit concerné. C’est-à-dire sans le brûler, ni le mettre en décharge.

Source : l'Economiste

La Tunisie s'est dotée d'une décharge pour les déchets toxiques

Une décharge de déchets industriels toxiques partiellement financée par l'Allemagne, vient d'être inaugurée par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, près de Zaghouan, une région boisée à 57 km de Tunis.

Appelée Jradou, cette décharge d'une capacité de traitement de 90.000 tonnes/an, est la première du genre en Afrique du Nord et au Proche-Orient, selon l'ambassade d'Allemagne qui l'a partiellement financé.

La Banque allemande du développement (KfW) a fourni 13 millions d'euros pour ce projet qui a coûté 21 millions euros. Elle financera également la connexion d'autres régions industrielles à ce"tte décharge pour un coût supplémentaire de 7,8 millions d'euros.

Jradou qui recevra les déchets de sept provinces, comprend des unités de compostage des déchets ménagers et d'autres pour le traitement et le stockage des déchets toxiques.

Le projet, a été réalisé dans le cadre d'un "Programme national de gestion des déchets solides, ménagers, industriels ou spéciaux" (Pronagdes), lancé en 1993 et qui vise à doter le pays d'unités de traitement des déchets domestiques, toxiques et dangereux.

La Tunisie est engagée par la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leur élimination.

Source : RomandieNews

Transport urbain a Agadir

Rachid Filali, wali de la région Souss Massa Draa et gouverneur de la préfecture d'Agadir Idaoutanane, agissant en sa qualité de mandataire du Conseil préfectoral d'Agadir et de celui d'Inezgane, de la Commune urbaine d'Agadir et de celles d'Inzegane, de Dcheira Jihadia et d'Aït Melloul, a présidé la séance d'ouverture de plis, tenue, dans le cadre de l'appel d'offres international, relatif à la mise en délégation de la gestion du service public du transport urbain dans le grand Agadir, le 28 mai 2009.

Au terme de cette séance, le groupe ALSA Transport a été déclaré, à l'unanimité des présents, adjudicataire provisoire de la gestion du service public du transport urbain de personnes par autobus dans la ville d'Agadir et ses agglomérations.

Rappelons dans ce sens que la procédure de cette mise en délégation de gestion de service public a été opérée en deux phases.

La première étant le recours à un appel à la manifestation d'intérêt initié, le 17 mars 2008, et achevé le 30 septembre de la même année.

Lors de cette étape, des discussions structurantes ont été menées avec trois opérateurs potentiels internationaux, ayant permis la définition des termes obligatoires relatifs au contrat de gestion déléguée, de ceux inhérents à la qualité du service public, notamment.

La seconde est l'appel d'offres international lancé le 1er octobre de l'année écoulée, l'année 2008 en l'occurrence, destiné aux opérateurs en matière de transport urbain, répondant aux critères d'éligibilité préalablement définis par le wali.

Le groupe ALSA Transport, incombe-t-il de le signaler, est une entité du groupe National Express, premier opérateur britannique des transports.

Ce groupe, faut-il encore le mentionner, œuvre dans toutes les catégories de transport, à savoir le transport urbain, routier, les tramways et ferroviaire et déploie une offre opérationnelle aux USA, en Europe, au Canada, en Australie et au Maroc.

A l'échelle mondiale, le National Express contribue à l'emploi de plus de 46.000 personnes. Il exploite près de 22.000 véhicules, sans compter, bien sûr, le logistique ferroviaire et réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 3,5 milliards d'euros.

Le groupe ALSA Transport assure le transport urbain et le transport périurbain à Marrakech, respectivement depuis 1999 et 2001 et bénéficie, depuis 2005, d'une concession de transport touristique.

Dans la perspective d'une gestion optimale du service public du transport urbain de personnes par autobus dans le Grand Agadir, le groupe ALSA Transport a formulé une offre s'articulant autour de deux axes fondamentaux, dont l'investissement global de 532 millions de dirhams, incluant un nouveau parc de démarrage de 156 bus aux normes à minima Euro 3.

Et l'adoption d'une politique d'embauche orientée, essentiellement, vers le recrutement des candidats issus de la région Souss Massa Draa et accordant la priorité au personnel de la RATAG.

Outre la détermination du tarif ticket, en périmètre urbain, dans le prix de 4 DH TTC. Ladite opération de passation de la délégation de la gestion du service public du transport urbain au niveau de la ville d'Agadir et ses agglomérations, s'assignant l'optimisation des prestations en la matière, a été effectuée, faut-il le rappeler, grâce à l'implication engagée de la BMCE Capital Conseil, en collaboration avec Maître Amraoui, avocat au barreau de Casablanca.

Source : le Matin

Le PIB syrien a augmenté de 7 % en 2008

Le produit intérieur brut (PIB) de la Syrie a augmenté de 7 % en 2008, selon les données préliminaires du Bureau central des statistiques.

Le PIB (au prix de 2000) s'est élevé à 1 378 milliards de livres l'année dernière, soit 29 milliards de dollars, contre 1 288 milliards de livres en 2007.

Conséquence de la sécheresse, qui a sévi dans le pays l'année dernière, le secteur agricole a accusé une baisse de 22,5 % et ne représente plus que 14,7 % du PIB.

L'industrie, les minéraux et l'énergie sont les secteurs ayant enregistré la plus forte croissance, entre 21,3 % et 34,1 %, tandis que la croissance du secteur financier a été de 13 % et celle de la construction de 17 %.

Ces estimations sont seulement préliminaires, mais elles dépassent la plupart des prévisions, surtout avec le recul considérable du secteur agricole et la crise économique mondiale qui a éclaté au dernier trimestre de l'année.

En 2007, le PIB réel avait augmenté de 6,3 % et en 2006 de 5,2 %.

Le commerce (détail et gros) et les services publics sont les deux seuls secteurs, avec l'agriculture, à avoir reculé. Le commerce ne représente plus que 18 % du PIB et le secteur public 14 %.

Le Bureau central des statistiques est souvent critiqué pour la qualité de sa méthodologie et sa capacité à collecter l'information. La publication de ces chiffres, qui sont bien plus optimistes que les prévisions du Fonds monétaire international, va certainement alimenter les critiques.

Dans le cadre du plan quinquennal, qui couvre la période allant de 2006 à 2010, le taux de croissance réel devait augmenter progressivement, pour atteindre 7 % en 2010.

Les responsables syriens vont sans doute se vanter d'avoir atteint cet objectif plus tôt que prévu.

Source : l'Orient le Jour

Tunisie – Allemagne : une plate-forme d’affaires pour les énergies renouvelables

Une nouvelle plate-forme d’affaires dans le domaine des énergies renouvelables vient d’être lancée par la Chambre tuniso-allemande de commerce et d'industrie.

Sous le nom de «B2B Renewables Energies Tunisia», le site web http://tunisia.renewablesb2b.com constitue la plus grande plate-forme d’affaires dans le domaine des énergies renouvelables.

Il englobe les secteurs de l’énergie solaire, éolienne, hydraulique, la géothermie, la biomasse et l’efficience énergétique.

Il s’agit d’un espace interactif qui permet aux entreprises d’avoir un contact rapide et efficient entre elles et de s’informer sur les nouveautés dans le secteur en Allemagne et en Tunisie.

Cette plate-forme a été conçue par les chambres de commerce et de l’industrie allemandes à l’étranger sous l’égide du ministère allemand de l’Economie et de la Technologie dans le cadre du programme «Initiative d’exportation des énergies renouvelables».

Ce programme a été mis en place dans le cadre de l’accord adopté en mars 2007 par les 27 pays membre de l’Union européenne pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Source : WebManagerCenter

La Syrie rurale frappée par le réchauffement climatique

La sécheresse porte un rude coup sur le nord de la Syrie, une région où 160 villages ont étés abandonnés à cause du changement climatique, selon un rapport international qui s'inquiète des éventuels conflits régionaux futurs pour le contrôle de l'eau.

"La sécheresse des années 2007 et 2008 a porté un coup dur aux zones rurales en Syrie", affirme le rapport de l'Institut international du développement durable (IIDD) publié cette semaine à Damas, soulignant que "dans le nord-est du pays, 160 villages ont été entièrement abandonnés par leurs habitants".

Ce rapport, financé par le Danemark, s'inquiète des conséquences du changement climatique: baisse des réserves hydrauliques, montée de l'insécurité alimentaire, accélération de l'exode rural et aggravation de la pauvreté au Proche-Orient.

Mais le réchauffement pose aussi "une véritable menace sur la sécurité de la région, accélérant les rivalités et la militarisation des ressources stratégiques et compliquant ainsi tout règlement de paix" notamment entre la Syrie et Israël, affirme à l'AFP Oli Brown, co-auteur de l'étude.

L'Etat hébreu "utilise comme prétexte le changement climatique pour justifier le contrôle des ressources hydrauliques dans la région", au Golan et dans le bassin du Jourdain, explique-t-il.

Or les pays du Levant contribuent à "moins de 1% des émissions mondiales de CO2", ce qui risque d'"attiser le ressentiment envers des pays occidentaux", perçus comme "les principaux responsables du réchauffement planétaire", met en garde le rapport.

L'étude révèle d'autre part les difficultés liées à la démographie, estimant que "l'ensemble de la population levantine passera de 42 millions en 2008 à 71 millions en 2050", avec toutes ses implications sur la demande d'eau, de nourriture, de logement et d'emploi.

"Ce rapport entre dans le cadre d'un effort global pour créer une prise de conscience sur le changement climatique et rechercher de nouvelles alternatives", dit Ole Egberg Mikkelsen, ambassadeur du Danemark à Damas.

Le Danemark accueillera la prochaine conférence de l'ONU sur le changement climatique en décembre 2009.

La Syrie est victime du manque d'eau, mais aussi de la déforestation, le surpatûrage et la mauvaise gestion des terres cultivées, provoquant la dégradation des terrains et l'augmentation de l'irrigation.

"13% des terrains agricoles se sont dégradés entre 1980 et 2006 à cause du pâturage, ainsi que l'expansion urbaine et des activités agricole, industrielle et touristique", souligne le docteur Fayez Asfary, expert de la désertification. En Syrie, le secteur primaire représente 23% du PNB et emploie 30% de la population active.

L'IIDD, un organisme indépendant basé au Canada, estime qu'"un réchauffement modéré provoquerait une baisse de 30% des eaux de l'Euphrate (qui traverse la Turquie, la Syrie et l'Irak) et un rétrécissement de l'ordre de 80% de la mer Morte vers la fin du siècle".

La plupart des villes syriennes connaissent fréquemment des coupures d'eau alors que le pays a connu sa plus forte vague de sécheresse depuis 40 ans.

Les nappes phréatiques diminuent et les réserves d'eau tarissent graduellement: la rivière du Barada qui traverse Damas disparaît en été alors que les autorités ont fermé le lac de Mzeirib (sud) aux activités touristiques, pour préserver les ressources hydrauliques.

A ce tableau sombre, s'ajoute la diminution dramatique de l'eau potable dans le désert de Syrie, la "Badiyé" (est).

Pour augmenter l'approvisionnement en eau, les autorités projettent la construction d'aqueducs entre l'Euphrate à l'Est et la ville de Salamiyé (centre), selon les médias locaux. Le gouvernement compte aussi adopter de nouvelles méthodes d'irrigation afin de réduire la consommation d'eau.

Source : RomandieNews

La Sonatrach signe un contrat de 1,5 milliard de dollars pour un nouveau gazoduc

La Sonatrach a signé mercredi 3 juin un contrat avec l'entreprise italienne Saipem SpA et la société égyptienne Petrojet visant la construction d'un nouveau gazoduc.

Ce projet, d'une valeur de 1,5 milliard de dollars, traversera onze provinces et transportera neuf milliards de mètres cubes de gaz par an pour l'approvisionnement des centrales électriques d'El Tarf et d'Oum El Bouaghi, a précisé l'agence APS.

L'Algérie a été le quatrième plus gros exportateur mondial de gaz en 2008, a indiqué l'APS citant un magazine arabe consacré au pétrole.

Source : Magharébia

Tunisie : prêt de 30,6M$ de la Banque Mondiale pour des investissements dans l’eau

La Tunisie et la Banque Mondiale ont signé un accord de prêt d’un montant de 30,6 M$ pour appuyer les investissements dans le secteur de l’eau en Tunisie.

Afin de faire face aux problèmes importants qui pourraient advenir, dont la baisse des ressources hydrauliques du pays, le gouvernement tunisien avait déjà mis en place un programme de soutien au secteur de l’eau sur dix ans (2001-2011) et axé sur la gestion et la conservation intégrée de l’eau, l’efficience économique de l’utilisation de l’eau dans le domaine agricole et la restructuration des institutions ainsi que le renforcement des capacités dans le secteur de l’eau.

Le projet de l’Etat tunisien s’appuie sur une phase initiale et continuera de soutenir la transition vers une gestion intégrée de l’offre et de la demande, de la quantité et de la qualité de l’eau et de l’eau souterraine.

Le projet est également financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et l' Agence française de développement (AFD).

Le coût total du projet s'élève à 163 m$.

Source : Econostrum

Installation de 160 000 compteurs d’eau d’ici 2013 par la SEOR

Une enquête préliminaire des services de la SEOR a pu révéler l’existence de 27 000 foyers qui ne disposent pas de compteurs d’eau au niveau des communes de la wilaya, représentant un taux de 12,8% d’abonnés bénéficiant d’une facturation forfaitaire.

Selon des responsables au niveau de la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR), il est prévu l’installation de 160 000 compteurs d’eau d’ici 2013, en plus du changement de 145 000 autres compteurs présentant un disfonctionnement ou arrêt dû à leur ancienneté.

Ceci, dans un objectif d’augmentation du taux de rendement de la gestion commerciale qui passera, selon les mêmes sources d’information, de 52% à 75% d’ici la fin du contrat de la gestion déléguée d’eau pour les opérateurs espagnols à Oran.

Dans le même contexte, l’on saura qu’une enquête préliminaire des services de la SEOR a pu révéler l’existence de 27 000 foyers qui ne disposent pas de compteurs d’eau au niveau des communes de la wilaya, représentant un taux de 12,8% d’abonnés bénéficiant d’une facturation forfaitaire.

Il est à rappeler que la SEOR a installé, il y a quelque temps, un bureau de recensement pour la mise à jour des bases de données relatives à la gestion commerciale, sachant que ce dernier a effectué quelque 6 500 enquêtes ménages rien qu’en 2008.

Le nombre d’abonnés de la SEOR s’élève actuellement à 212 000 avec un potentiel de 280 000 abonnés.

Nos interlocuteurs signalent également que, dans le cadre de l’amélioration des procédés de règlement de factures et de prise en charge des doléances des abonnés, il est prévu le réaménagement de 4 agences commerciales et la réalisation de 4 autres nouvelles structures, sachant que des dispositions sont en cours en collaboration avec Algérie Poste pour le renforcement du nombre de points de payement de factures via plus de 100 bureaux de poste.

Source : El Watan

L'Algérie et la Tunisie signeront un accord douanier

La Tunisie et l'Algérie devraient finaliser un nouvel accord douanier, a fait savoir l'agence ANSA lundi 1er juin.

Cet accord s'inscrira dans le cadre de la future zone de libre échange de l'Union du Maghreb Arabe.

Source : Magharébia