L'Egypte bénéficie d'un fonds de 5,2 milliards de dollars de la
Banque Mondiale, destiné à intensifier l'utilisation des technologies à
faible émissions de carbone et à encourager une meilleure efficacité
énergétique.
L’Égypte est l’un des premiers pays à bénéficier de ce fonds géré par
la Banque mondiale. il doit permettre au pays de porter à 20% la part
de son énergie issue de sources renouvelables en 2020.
Ainsi l'Egypte devrait développer sa capacité de production éolienne, de 7200 MW d’ici 2020.
A ce jour, 400 MW ont été installés grâce aux aides de la Banque Mondiale et de l'IFC.600 MW de projets sont en cours d'élaboration et devraient être mis en oeuvre dans les 4 ans.
A condition toutefois de développer en parallèles les infrastructures.
A ce titre, 100 à 120 millions de dollars provenant du Fonds pour les technologies propres seront consacrés aux financement d'un système de transmission de haute capacité reliant les fermes éoliennes du golfe de Suez.
Ce système permettrait d’alimenter des régions fortement peuplées, telles que l’agglomération du Caire.
Le programme prévoit également de réduire les émissions des véhicules dans les régions les plus peuplées grâce à une politique d’amélioration des transports publics.
Les projets permettront notamment d’introduire des métros légers et des bus rapides qui devraient accueillir quotidiennement 5 millions de passagers dans le Grand Caire. 613 minibus publics agés seront remplacés par 1310 bus "écologiques".
La Banque Mondiale souligne que si l'Egypte n'agissait pas en ce sens, ses émissions de gaz à effet de serre issu du secteur énergétique connaitraient une hausse de 50% entre 2007 et 2020.
Ce secteur, ainsi que celui des transports, représentent aujourd'hui 70% des émissions du pays.
Le gouvernement prévoit également d'intensifier, dans le cadre d'un programme régional, l'utilisation de centrales solaires à concentration.
Source : Enerzine
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