Le Maroc vise 20%
d’énergies renouvelables d’ici 2012. Le potentiel éolien, l'un des plus
élevés au monde, reste le plus prometteur.
MAROC. Tandis que le Maroc vient d’inscrire le développement des
énergies renouvelables comme priorité nationale, la réflexion se
poursuit au ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies pour créer le Kyoto Parc, dédié aux entreprises du secteur à Oujda.
"Le site est déjà choisi", confie Saïd Mouline, directeur général du Centre de développement des Energies renouvellables (CDER) et président de la commission environnement auprès de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Il s’agirait d’attirer des investissements pour la fabrication notamment de lampes, panneaux photovoltaïques et pales de moteurs pour l’éolien.
Le Maroc ambitionne d’atteindre près de 20% d’électricité produite à partir du renouvelable d’ici 2012, avec 500 mégawatts de capacité installée à partir de l’énergie solaire et 1 200 mégawatts à partir de l’éolien.
Avec près de 4 000 heures de fonctionnement par an, soit quasiment le même niveau que le Brésil, le royaume chérifien dispose de l’un des potentiels éoliens parmi les plus élevés au monde.
"Le site est déjà choisi", confie Saïd Mouline, directeur général du Centre de développement des Energies renouvellables (CDER) et président de la commission environnement auprès de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Il s’agirait d’attirer des investissements pour la fabrication notamment de lampes, panneaux photovoltaïques et pales de moteurs pour l’éolien.
Le Maroc ambitionne d’atteindre près de 20% d’électricité produite à partir du renouvelable d’ici 2012, avec 500 mégawatts de capacité installée à partir de l’énergie solaire et 1 200 mégawatts à partir de l’éolien.
Avec près de 4 000 heures de fonctionnement par an, soit quasiment le même niveau que le Brésil, le royaume chérifien dispose de l’un des potentiels éoliens parmi les plus élevés au monde.
Le projet éolien de Tarfaya
Aujourd’hui, le Maroc compte trois parcs éoliens, dans la région du Détroit et à Essaouira.
De plus en plus, des industriels, à l’instar de Lafarge, de l'Office chérifien des phosphates ou du groupe Ynna Holding, recourent à l’énergie éolienne pour leur propre consommation.
"Au départ, c’est un investissement important", concède Saïd Mouline. "Mais pour le privé, c’est ensuite un prix d’électricité garanti pendant 20 ans. Cela donne de la visibilité. Et aussi le droit d’émettre des crédits carbone".
En moyenne, le coût de l’électricité éolienne est compris entre 50 et 70 centimes le kilowattheure.
Au total, le Maroc dispose de quelques 300 MW installés. La construction du parc de Tarfaya dans le sud du pays ajoutera 300 MW supplémentaires.
Le candidat retenu à l’issue de l’appel d’offres lancé par l'Office national de l'Electricité (ONE) devrait être connu dans les prochains mois.
Sur les rangs : Théolia, en partenariat avec la société émiratie Taqa.
L’entreprise française, qui connaît actuellement des difficultés financières, est déjà le principal producteur d’électricité éolienne au Maroc, via la Compagnie Eolienne du Détroit (CED) à Tétouan.
De plus en plus, des industriels, à l’instar de Lafarge, de l'Office chérifien des phosphates ou du groupe Ynna Holding, recourent à l’énergie éolienne pour leur propre consommation.
"Au départ, c’est un investissement important", concède Saïd Mouline. "Mais pour le privé, c’est ensuite un prix d’électricité garanti pendant 20 ans. Cela donne de la visibilité. Et aussi le droit d’émettre des crédits carbone".
En moyenne, le coût de l’électricité éolienne est compris entre 50 et 70 centimes le kilowattheure.
Au total, le Maroc dispose de quelques 300 MW installés. La construction du parc de Tarfaya dans le sud du pays ajoutera 300 MW supplémentaires.
Le candidat retenu à l’issue de l’appel d’offres lancé par l'Office national de l'Electricité (ONE) devrait être connu dans les prochains mois.
Sur les rangs : Théolia, en partenariat avec la société émiratie Taqa.
L’entreprise française, qui connaît actuellement des difficultés financières, est déjà le principal producteur d’électricité éolienne au Maroc, via la Compagnie Eolienne du Détroit (CED) à Tétouan.
A terme, exporter l'éolien
Principale contrainte au développement de l’éolien au Maroc :
l’adaptation du réseau électrique face à une énergie encore peu
prévisible.
"Le réseau actuel peut supporter 1 500 MW d’éolien. Au-delà, il nous faudra affiner nos prédictions", indique Ahmed Squalli, directeur général de la société NRJ Onternational.
Testés aux Etats-Unis et en Europe, le développement des réseaux intelligents, qui s’adaptent aux énergies renouvelables, laisse néanmoins bon espoir d’augmenter rapidement en capacité. Le Maroc l’entrevoit d’ailleurs bien dans ce sens.
Un projet de loi devrait autoriser les producteurs privés à exporter, à terme, de l’électricité éolienne vers les pays européens.
Côté solaire, le coût encore élevé limite l’emploi des panneaux photovoltaïques à l’approvisionnement en électricité des villages enclavés. Près de 60 000 ménages, sur un objectif de 100 000, sont ainsi servis via des kits individuels.
Toutefois, "avec les investissements massifs effectués dans la R&D ces dernières années, aux Etats-Unis notamment, nous pensons que le photovoltaïque sera compétitif aux alentours de 2015. Il convient d’ores et déjà de s’y préparer ", souligne Saïd Mouline.
Source : Enerzine
"Le réseau actuel peut supporter 1 500 MW d’éolien. Au-delà, il nous faudra affiner nos prédictions", indique Ahmed Squalli, directeur général de la société NRJ Onternational.
Testés aux Etats-Unis et en Europe, le développement des réseaux intelligents, qui s’adaptent aux énergies renouvelables, laisse néanmoins bon espoir d’augmenter rapidement en capacité. Le Maroc l’entrevoit d’ailleurs bien dans ce sens.
Un projet de loi devrait autoriser les producteurs privés à exporter, à terme, de l’électricité éolienne vers les pays européens.
Côté solaire, le coût encore élevé limite l’emploi des panneaux photovoltaïques à l’approvisionnement en électricité des villages enclavés. Près de 60 000 ménages, sur un objectif de 100 000, sont ainsi servis via des kits individuels.
Toutefois, "avec les investissements massifs effectués dans la R&D ces dernières années, aux Etats-Unis notamment, nous pensons que le photovoltaïque sera compétitif aux alentours de 2015. Il convient d’ores et déjà de s’y préparer ", souligne Saïd Mouline.
Source : Enerzine
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