Les réalisations, point par point
Sur les 13 stations de dessalement de l’eau de mer, deux sont opérationnelles. Il s’agit du complexe de Kahrama, d’une capacité de 90 000 m3/jour et de 320 Mwh, et de la station d’El Hamma (Hamma Water Dessalination) d’une capacité de 200 000 m3/jour.
Ces deux usines ont produit jusqu’au 31 janvier 2009, selon les données fournies par Algerian Energy Company (AEC), 91 645.040 et 44.912.543 m3.
La station de Kahrama, inaugurée par le président de la République le 8 septembre 2005 et mise en service en février 2006, aura totalisé 3 années d’activité alors que HWA n’est opérationnelle que depuis une année. Inaugurée le 24 février 2008, HWA produit quotidiennement 198 000 m3/jour selon l’AEC.
Les autres stations de dessalement sont en phase de réalisation, certaines à un stade avancé alors que d’autres sont tout juste à mi-chemin, les contrats ayant été conclus et les chantiers lancés.
Au total, on s’attend à réaliser deux usines à l’Est, cinq à l’Ouest et quatre au Centre.
La station dont la mise en service est attendue prochainement est celle de Skikda avec une capacité de 100 000 m3/jour.
La construction de cette infrastructure est achevée. Place, aujourd’hui, aux tests de fiabilité. Toujours à l’Est, il y a lieu de noter que Sonatrach aval se chargera de la construction de la petite usine de dessalement d’El Taref avec une capacité de 50 000 m3/jour.
Les autres réalisations viendront pallier la pénurie d’eau à l’ouest et au centre du pays. On attend, ainsi, la fin des travaux du projet de dessalement de l’eau de mer de Beni Saf (BWC) d’une capacité similaire à celle d’El Hamma, c’est-à-dire 200 000 m3/jour.
Le taux d’avancement global à fin janvier 2009 est de 90,21%, toujours selon l’AEC, alors que la station de Souk Tlata (Tlemcen) est réalisée à 66,77% à fin janvier dernier.
La capacité à ce niveau est également de 200 000 m3/jour. Idem pour l’usine de Honaïne où les travaux ne sont assurés qu’à hauteur de 32,77% (mise en service prévisionnelle août 2010). Un pourcentage qui se rapproche de celui de la station de dessalement de l’eau de mer de Mostaganem (200 000 m3/jour) où l’on note un taux d’avancement de 30,90%.
Les travaux sont, par ailleurs, en cours au niveau des stations du Centre. Quatre unités sont, en effet, en phase de réalisation à Tipasa (Fouka, Oued Sebt), Boumerdès (cap Djinet) et Chlef (Ténès). Tipasa sera, ainsi, dotée de deux usines, l’une à Fouka où la capacité de production attendue est de 120 000 m3/jour avec un taux d’avancement global de 47,7%, et l’autre à Oued Sebt d’une capacité de 100 000 m3/jour et dont le démarrage est prévu en novembre 2010
Le projet de dessalement de l’eau de mer de cap Djinet avec 200 000 m3/jour est en cours de développement. Sa mise en service est prévue pour octobre 2010.
Le projet de Ténès fournira quotidiennement 200 000 à partir de novembre 2010. Enfin, le plus grand projet reste celui de Magtaa (Oran) avec une capacité de 500 000 m3/jour. A ce niveau, les travaux préliminaires sont engagés alors que la mise en service est prévue pour le premier trimestre 2011.
En somme, l’ensemble des projets est en phase de réalisation, parallèlement à d’autres projets de petites capacités de dessalement qui sont pris en charge par ADE. A titre indicatif, la conception, la réalisation et l’exploitation de ces usines sont à la charge de l’investisseur privé étranger pendant le temps de la concession accordée par l’Etat.
Une durée fixée à 25 ans pour HWD par exemple. Un projet commun de 248 millions de dollars entre le groupe américain IONICS (à hauteur de 70%), l’AEC à hauteur de 30%.
Il est utile de noter par ailleurs que la majorité des stations sont détenues à 51% par le partenaire étranger et 49% par l’AEC.
Mais dans le cas de Kahrama et d’El Hamma, la situation se présente autrement. Pour le complexe Kahrama, le projet est à 95% AEC et 5% Black and Veatch (sud-africain).
Les deux dernières stations sont attendues à Magtaa dans la wilaya d’Oran et à El Taref.
Source : La Tribune d'Alger
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