Le projet du train à grande vitesse (TGV), dont les travaux débuteront fin 2009, est une "nécessité" pour l'économie marocaine, a indiqué le ministre de l'Equipement et du transport, M. Karim Ghellab.
Le ministre, qui s'exprimait mercredi lors d'un point de presse à l'issue du Conseil d'administration de l'ONCF, tenu à bord d'un train reliant Rabat à Marrakech, a souligné que le projet du TGV est à même de conforter l'attractivité du Maroc, et d'améliorer ses prestations en termes de services de transport.
Les études menées sur la rentabilité du TGV, a-t-il dit, ont montré que celle-ci se situera à 8,5 pc, ce qui représente un taux très prometteur, étant donné qu'un projet est considéré viable lorsque son taux de rentabilité dépasse les 4,5 pc.
Le ministre a également fait savoir que le TGV aidera à rehausser le nombre annuel des passagers, qui s'établit aujourd'hui à environ 30 millions, à quelque 133 millions à l'horizon 2030, alors que sans ce projet, le nombre de passagers se limitera à 50 millions.
M. Ghellab a également tenu à souligner que le gouvernement veut adapter le TGV aux particularités marocaines, notamment en termes de prix, expliquant que le prix d'un billet du TGV, qui se compare en Europe à celui de l'avion, sera à la portée de la classe moyenne marocaine, principal usager du train.
"Nous allons opter pour un modèle marocain du TGV, ce qui sera "un miracle", a-t-il dit, car les pays qui offrent ce service n'ont pas le même niveau de vie que le Maroc".
Source : WaBayn
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