Casablanca Aéronautique ouvrira en 2009 une seconde unité
dédiée à l’assemblage de sous-ensembles aéronautiques. Affichant la complémentarité avec la maison mère
auvergnate, la filiale marocaine se montre sereine face à la crise.
Casablanca Aéronautique, filiale de la société
française Auvergne Aéronautique prévoit le
démarrage des activités de sa seconde unité au Maroc courant 2009.
Les travaux doivent être lancés très prochainement. "Nous espérons faire une annonce en ce sens lors du salon du Bourget", indique Erick Sebe, directeur du site.
A la première usine, opérationnelle depuis avril 2008 et spécialisée dans la chaudronnerie et les traitements de surface aluminium et acier, viendra s’ajouter une seconde unité dédiée à l’assemblage de sous-ensembles aéronautiques.
Ces pièces seront destinées aux gros donneurs d’ordre déjà implantés au Maroc, comme Aircelle (groupe Safran), Socaero (Daher Socata) et Maroc Aviation (EADS)), ainsi qu’à leurs fournisseurs.
L’ensemble du site, sur 4.000 et 6.000 m², devrait représenter un investissement global de près de 9 M€.
Les travaux doivent être lancés très prochainement. "Nous espérons faire une annonce en ce sens lors du salon du Bourget", indique Erick Sebe, directeur du site.
A la première usine, opérationnelle depuis avril 2008 et spécialisée dans la chaudronnerie et les traitements de surface aluminium et acier, viendra s’ajouter une seconde unité dédiée à l’assemblage de sous-ensembles aéronautiques.
Ces pièces seront destinées aux gros donneurs d’ordre déjà implantés au Maroc, comme Aircelle (groupe Safran), Socaero (Daher Socata) et Maroc Aviation (EADS)), ainsi qu’à leurs fournisseurs.
L’ensemble du site, sur 4.000 et 6.000 m², devrait représenter un investissement global de près de 9 M€.
Complémentarité avec la France
Derrière cette opération, pas de délocalisation. Erick Sebe
insiste sur la complémentarité entre la France et le Maroc.
Auvergne Aéronautique, fournisseur de rang un pour Airbus procède à l’assemblage de grands sous-ensembles. De son côté, Casablanca Aéronautique se positionne sur la fabrication de petites pièces.
"Grâce à cette répartition des rôles, nous avons gagné de nouveaux marchés, notamment auprès d’Eurocopter", souligne le directeur de l’usine installée sur l’aéropôle de Nouaceur.
Avec quelques années d’avance sur la Tunisie et la présence de grands groupes déjà commanditaires d’Auvergne Aéronautique en France, le royaume chérifien a emporté la décision comme destination des investissements du groupe clermontois.
Auvergne Aéronautique, fournisseur de rang un pour Airbus procède à l’assemblage de grands sous-ensembles. De son côté, Casablanca Aéronautique se positionne sur la fabrication de petites pièces.
"Grâce à cette répartition des rôles, nous avons gagné de nouveaux marchés, notamment auprès d’Eurocopter", souligne le directeur de l’usine installée sur l’aéropôle de Nouaceur.
Avec quelques années d’avance sur la Tunisie et la présence de grands groupes déjà commanditaires d’Auvergne Aéronautique en France, le royaume chérifien a emporté la décision comme destination des investissements du groupe clermontois.
Sereine face à la crise
Fin 2008, Casablanca Aéronautique comptait 175 personnes pour
un chiffre d’affaires de 2 M€. La société prévoit un chiffre d’affaires de 5 M€
fin 2009 et 11 à 12 M€ en 2010, pour un effectif de 400 personnes en rythme de
croisière.
Face à la crise mondiale, la filiale marocaine se montre sereine. Elle qui travaille sur les anciens programmes, type A 320, pour lesquels les carnets de commandes des donneurs d’ordre sont pleins sur les quatre ou cinq prochaines années. "Globalement, dans l’aéronautique, il y a des retards mais très peu d’annulations de commandes", explique Erick Sebe.
A Clermont-Ferrand, la maison mère affiche des objectifs ambitieux avec un doublement du chiffre d’affaires en trois ans.
Source : Econostrum
Face à la crise mondiale, la filiale marocaine se montre sereine. Elle qui travaille sur les anciens programmes, type A 320, pour lesquels les carnets de commandes des donneurs d’ordre sont pleins sur les quatre ou cinq prochaines années. "Globalement, dans l’aéronautique, il y a des retards mais très peu d’annulations de commandes", explique Erick Sebe.
A Clermont-Ferrand, la maison mère affiche des objectifs ambitieux avec un doublement du chiffre d’affaires en trois ans.
Source : Econostrum
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