Le renforcement de l’investissement et de la coopération entre les pays est le seul moyen pour dépasser les effets de la crise internationale.
C’est dans cet esprit que s’inscrit la visite du travail effectuée par Luc Chatel, secrétaire d’Etat français, chargé de l’Industrie et de la Consommation au Maroc, vendredi dernier. L’agenda du responsable français a été trop chargé.
La matinée a été réservée à la signature de 4 conventions et accords de coopération concernant les secteurs de l’industrie et celui des énergies renouvelables.
Le premier accord liant le ministre de l’Industrie et la Fondation Sophia Antipolis vise à renforcer la coopération dans le domaine des clusters et des pôles de compétitivité dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d’innovation au Maroc.
Une autre convention concerne la coopération entre le Centre technique français des industries mécaniques (CETIM) et trois centres techniques marocains qui assistent les entreprises marocaines exerçant dans les secteurs de la mécanique, l’électronique, les équipements de véhicules, plasturgie et caoutchouc.
Par cette convention, le centre français, doté d’un laboratoire de contrôle et d’essai à Casablanca (Aéropôle de Nouaceur), mettra son expertise et son savoir-faire à la disposition des trois établissements marocains.
«L’expérience française dans ce domaine qui date depuis une quarantaine d’années, sera d’une grande utilité pour le développement de nos centres techniques», souligne Ahmed Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies.
A noter qu’au Maroc, il existe 8 centres qui ont pour mission principale d’accompagner les entreprises nationales pour améliorer leur compétitivité.
Toujours dans le domaine de l’industrie, un protocole d’accord a été également signé entre le département de Chami et Thalès international qui va permettre de définir le cadre de coopération en recherche et développement dans les domaines spatial, naval et des systèmes aériens.
La promotion du secteur des énergies renouvelables figure également au menu. Un contrat a été signé dans ce sens entre Temasol et l’Office national de l’électricité.
Ce contrat porte sur la fourniture de 200 microcentrales à Ouarzazate. Des panneaux solaires seront implantés sur les habitations. Il s’agit d’un projet pilote pour un chantier ambitieux qui porte sur l’installation de 200.000 microcentrales en milieu urbain.
Profitant de cette rencontre, le responsable français a confirmé que le projet de Renault à Tanger est toujours maintenu en dépit de la crise qui frappe de plein fouet le secteur de l’automobile à travers le monde.
Source : l'Economiste
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