L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) est arrivé à mettre en place, pour la première fois, un plan à même de pérenniser les ressources hydriques souterraines partagées entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye.
Appelé système aquifère, il s’agit d’une réserve d’eau considérable mais peu renouvelable et non exploitée dans sa totalité. Pendant de longues années, les trois pays l’exploitaient à leur guise, sans plan précis, ce qui a fini par constituer un facteur de discorde.
Un accord vient d’être signé par les trois pays pour un meilleur suivi de cette manne d’eau, a indiqué récemment le ministre algérien des Ressources en eau, M. Sellal, lors de la cérémonie d’ouverture de la 9e édition de la réunion du comité d’orientation stratégique de l’OSS.
L’accord, qui n’a pas encore été rendu public dans le détail, se veut une solution à la problématique de l’exploitation des nappes sahariennes par les trois pays en question, de manière à répondre également aux besoins des autres pays subsahariens.
Le système aquifère saharien désigne la superposition de deux principales couches aquifères profondes : la nappe albienne, la plus profonde, et le complexe terminal.
Ce système recouvre une étendue de plus de 1 million de km2. Environ 700.000 km2 se trouvent en Algérie, 80.000 en Tunisie et 250.000 en Libye.
Ce nouveau plan vise essentiellement à assurer le maximum de prélèvement d’eau pour un meilleur développement de la région, sans pour autant dégrader irrémédiablement l’état de cette ressource.
Il s’agit d’un bon modèle, extrêmement important et valable pour les autres pays, a expliqué le ministre à propos du plan arrêté entres les trois pays.
La réunion de l’OSS qui se clôture aujourd’hui s’est également penchée sur la question de l’eau dans les pays membres et la démarche à adopter pour lutter contre la désertification et préserver les ressources hydriques.
Source : WebManagerCenter
Commentaires