Autour de la Mer Méditerranée, la question au cœur du débat cette année est : « quel sera l'avenir de la proposition française pour la création d'une Union pour la Méditerranée ? »
L'idée du projet a suscité l'approbation de la plupart des parties concernées, la différence de points de vue, réside essentiellement dans l'approche, la méthodologie et le planning qui seront adoptés.
La nouvelle donne laisse les entreprises de la région se confronter à la fois à la récession de l'économie mondiale, l'augmentation des prix des matières premières, la concurrence asiatique et à l'impératif de réussir leurs adaptations aux changements en terme de marchés et de facteurs influençant leurs compétitivités.
Ainsi plus la mondialisation se consolide, plus les pays reconnaissent la nécessité de l'intégration et plus on s'oriente vers la signature d'accords consacrant la constitution de groupements régionaux qui couvrent désormais l'ensemble des continents.
L'une des rares régions n'ayant pas encore réalisé l'intégration des économies des pays qui la constituent, demeure, malheureusement, la Méditerranée.
Tel est le contexte dans lequel se dérouleront, à Port El Kantaoui, les 27 et 28 novembre 2008, les Journées de l'Entreprise 2008, sur le thème :
«L'entreprise et l'Union pour la méditerranée : Approches pour un nouvel Avenir»
Une première séance concernera les différentes manières d'appréhender l'Union pour la Méditerranée.
Cette Union se fera-t-elle par des projets structurants, regroupant ainsi les différents pays de la région sur des thèmes fédérateurs nécessitant la cohésion de tous, tels que l'énergie, l'eau et l'environnement.
La deuxième approche proposée est celle de la création d'institutions fortes qui tenteront d'accélérer la mise en œuvre de l'union et de rapprocher les différents efforts déployés. (Par exemple, la création de la banque Méditerranéenne de développement).
Le rôle de l'Europe dans ce projet, la question du calendrier de mise en œuvre seront débattus lors de cette première session.
La deuxième séance étudiera la possibilité de réussir cette union par l'intégration des marchés et le rapprochement des opérateurs et ce en facilitant la circulation des capitaux autour de la méditerranée.
La mise en place progressive et réfléchie d'accords de libre échange pour la méditerranée et le renforcement du partenariat et du développement de projets multilatéraux dans la région constitueront les éléments essentiels pour la réussite de ce projet.
Pour y arriver, une approche graduelle sera discutée ainsi que le choix de politiques sectorielles adaptées pour des domaines stratégiques pour la méditerranée tels que les nouvelles technologies, le tourisme, l'agriculture ou le textile.
Source : Audinet
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