Le
projet Desertec veut utiliser l’énergie solaire reçue par les déserts
sahariens pour fournir l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord
en énergie et en eau, tout en préservant le climat. Il pourrait devenir
Plan solaire méditerranéen, financé par la toute nouvelle Union pour la
Méditerranée.
On pourrait
satisfaire l’accroissement de la demande
en énergie et en eau en Europe, au Moyen-Orient et en Europe en
équipant en centrales thermiques solaires 0,3% de la surface
totale des
déserts nord-africains.
Tel est le principe du projet Desertec, porté par le TREC (Trans-mediterranean renewable energy cooperation), initiative du Club de Rome, de la Fondation hambourgeoise pour la protection du climat et du National energy research center jordanien.
Ces centrales solaires concentreraient la lumière du soleil pour générer de la vapeur et actionner des turbines productrices d’électricité (classique). Interconnectées entre elles, et avec des fermes éoliennes installées dans le sud marocain, elles pourraient produire jusqu’à 100 gigawatts d’électricité solaire en 2050. Elles couvriraient ainsi 10 à 25% des besoins en électricité européens. E
lles profiteraient d’un irradiation solaire double de celle reçue en Europe du Sud. L’énergie produite, complétée par installations éoliennes et cogénération, permettrait également de dessaler massivement l’eau de mer pour répondre aux besoins en eau des régions productrices.
Cette approche renouvelable nécessite évidemment la construction d’un vaste réseau de lignes CCHT (courant continu à haute tension) entre les pays d’Afrique du nord, du Moyen-Orient et l’Europe (d’où une perte énergétique de 10 à 15% lors du transport).
Tel est le principe du projet Desertec, porté par le TREC (Trans-mediterranean renewable energy cooperation), initiative du Club de Rome, de la Fondation hambourgeoise pour la protection du climat et du National energy research center jordanien.
Ces centrales solaires concentreraient la lumière du soleil pour générer de la vapeur et actionner des turbines productrices d’électricité (classique). Interconnectées entre elles, et avec des fermes éoliennes installées dans le sud marocain, elles pourraient produire jusqu’à 100 gigawatts d’électricité solaire en 2050. Elles couvriraient ainsi 10 à 25% des besoins en électricité européens. E
lles profiteraient d’un irradiation solaire double de celle reçue en Europe du Sud. L’énergie produite, complétée par installations éoliennes et cogénération, permettrait également de dessaler massivement l’eau de mer pour répondre aux besoins en eau des régions productrices.
Cette approche renouvelable nécessite évidemment la construction d’un vaste réseau de lignes CCHT (courant continu à haute tension) entre les pays d’Afrique du nord, du Moyen-Orient et l’Europe (d’où une perte énergétique de 10 à 15% lors du transport).
TREC répond
sur son site aux 2 objections qui viennent à l’esprit : N’est-ce pas
une nouvelle forme d’exploitation de l’Afrique par l’Europe ? L’Europe
ne devient-elle pas ainsi dépendante en énergie vis-à-vis des pays
d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ?
Réponse : Desertec contribuera au développement en Afrique et au Moyen-Orient, fournira des ressources par l’exportation et diminuera l’impact du réchauffement climatique sur ces régions. Par ailleurs, les sources thermiques solaires seront nombreuses et dispersées dans plusieurs pays.
Enfin, le solaire étant une énergie renouvelable et non stockable, peu soumise à spéculation, les pays d’implantation des centrales auront peu intérêt à couper l’approvisionnement.
Desertec était jusque-là un projet théorique, reposant sur des études menées par le Centre aéronautique et spatial allemand, et approuvé par Greenpeace.
Il pourrait passer au stade de la réalisation avec l’appui de la toute nouvelle Union pour la Méditerranée officiellement lancée en juillet dernier, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et Angela Merckel.
Les projets de l’Union devraient porter en particulier sur l’approvisionnement énergétique, d’où la conversion du projet Desertec en Plan Solaire Méditerranéen.
Restera à dégager les financements de ce vaste projet. A noter que les lignes à haute tension courant sur des milliers de kilomètres ne sont peut-être pas le summum du développement durable.
Source : NaturaVox
Réponse : Desertec contribuera au développement en Afrique et au Moyen-Orient, fournira des ressources par l’exportation et diminuera l’impact du réchauffement climatique sur ces régions. Par ailleurs, les sources thermiques solaires seront nombreuses et dispersées dans plusieurs pays.
Enfin, le solaire étant une énergie renouvelable et non stockable, peu soumise à spéculation, les pays d’implantation des centrales auront peu intérêt à couper l’approvisionnement.
Desertec était jusque-là un projet théorique, reposant sur des études menées par le Centre aéronautique et spatial allemand, et approuvé par Greenpeace.
Il pourrait passer au stade de la réalisation avec l’appui de la toute nouvelle Union pour la Méditerranée officiellement lancée en juillet dernier, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et Angela Merckel.
Les projets de l’Union devraient porter en particulier sur l’approvisionnement énergétique, d’où la conversion du projet Desertec en Plan Solaire Méditerranéen.
Restera à dégager les financements de ce vaste projet. A noter que les lignes à haute tension courant sur des milliers de kilomètres ne sont peut-être pas le summum du développement durable.
Source : NaturaVox
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