L’Agence nationale des produits pharmaceutiques à usage de la médecine interne est enfin mise en place pour veiller sur la sécurité, la qualité et l’efficacité des médicaments qui entrent dans le pays.
La création de cette agence fait suite à la publication au Journal officiel des nouvelles dispositions modifiant et complétant la loi 85-05, relative à la protection et à la promotion de la santé.
La nouvelle mesure législative n’autorise que les médicaments enregistrés à être importés et commercialisés, sauf lorsque «des médicaments sont prescrits dans le cadre de la prise en charge de maladies graves ou rares pour lesquelles il n’existe pas de traitement équivalent en Algérie et qu’il y a une utilité thérapeutique fortement présumée», a rappelé hier l’APS.
En effet, précise l’agence de presse algérienne, «tout médicament à usage de la médecine humaine, prêt à l’emploi, fabriqué industriellement, importé ou exporté, doit faire l’objet, avant sa mise sur le marché, d’une décision d’enregistrement accordée par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques à usage de la médecine humaine».
L’agence en question est chargée de «l’enregistrement des médicaments, de l’homologation et de la délivrance des visas pour l’importation des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine».
C’est aussi elle qui détermine les prix à la production et à l’importation. Une autorisation temporaire d’importation pourrait être délivrée pour des cas d’exception que nous venons de citer plus haut.
Aucun praticien de la santé ne pourrait, par conséquent, prescrire à ses malades des médicaments autres que ceux enregistrés.
Par ailleurs, rappelle l’APS, «il est interdit d’expérimenter sur l’homme des médicaments, des produits biologiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine sans l’autorisation du ministre de la Santé».
Source : La Tribune
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