Les vingt-six personnes, ayant déjà manifesté de l'intérêt à
joindre les rangs de la coopérative Agrifor-énergies Des Etchemins et les
représentants de cette nouvelle entreprise coopérative de production de biomasse
forestières à partir de la matière ligneuse laissée sur les parterres de coupe
(SADC, CLD, CLE, Conférence des élus) sont désormais mieux à même de juger de
l'ampleur des défis qui les attendent au cours des prochains mois et années pour
rentabiliser les opérations de leur COOP.
Tous sont en effet montés à bord d'un autocar, le mardi 19 mai prochain, pour se rendre constater de visu en forêt du Témiscouata dans le secteur de Notre-Dame-du-Lac, les méthodes et équipements utilisés par le Groupement forestier de l'Est du lac Témiscouata pour la production de biomasse forestière sur les forêts publiques du secteur.
Son directeur des opérations dans la forêt publique, M. Pierre Prémont a alors témoigné sur la base de ses deux années d'expérience de ce type de production, des conditions requises pour en assurer la rentabilité des opérations alors que les prix actuels de 30 $ à 35 $ la tonne obtenus pour la biomasse sont accaparés à près du quart dans le meilleur des cas ou à près d'une demi dans le pire des cas pour les seuls coûts de débardage au chemin carrossable.
«L'importance des investissements de l'ordre d'un ¼ de million de dollars pour exploiter de façon efficace cette ressource ligneuse (l'acquisition d'une déchiqueteuse (chipper) capable d'avaler un merisier de 22 pouces avec son moteur de 375 forces et ses 22 pouces de couteaux se fait, par exemple, au coût de ¼ M $), la mince marge de manœuvre pour rentabiliser la récupération de la biomasse (branches et têtes d'arbres) qui se doit forcément d'être coordonnée avec les coupes commerciales afin de maximiser la présence des équipements et des hommes en forêt, ont aussi été évoquées au cours des deux heures de rencontre du groupe avec M. Dumont.
Ce dernier insista aussi sur la nécessaire existence dans un rayon d'une centaine de kilomètres des sites de production d'acheteurs pour la biomasse forestière à leur être livrée en copeaux.
Dans le contexte énergétique actuel, malgré les défis à relever, son exploitation pourra toutefois se révéler rapidement intéressante comme c'est déjà le cas en Europe ou aussi près de nous que dans la province voisine du Nouveau-Brunswick ou les États du Nord-est américains, qui en font largement usage pour la production d'électricité par des usines de cogénération ou le chauffage d'édifice publics comme l'Hôpital ou l'Université d'Edmunston tout près au Nouveau-Brunswick ou la production de la biomasse forestière est généralisée.
Un exemple frappant en a d'ailleurs été donné aux participants à ce voyage information, parrainé par le CLD et la SADC, avec la visite de l'usine de la compagnie Norampac-Cabano.
Une division de Cascades Canada Inc, l'entreprise utilise annuellement 160 milles tonnes de résidus de bois pour la production de la vapeur nécessaire à la fabrication de ses 200 000 tonnes métriques de carton .
Depuis un an et demi, la biomasse forestière est intégrée à ces 160 milles tonnes de résidus de bois. De plus en plus recherchée en raison d'une part du ralentissement, marqué des opérations dans les usines de sciages et, d'autre part, de l'augmentation faramineuse du prix de l'huile lourde, qui est passé de 11 cents à 75 cents le litre au cours des derniers mois, la biomasse forestière ouvre donc des perspectives des plus prometteuses à Agrifor énergies des Etchemins, qui se propose d'enclencher au plus tôt son projet de prise en charge et de mise en valeur par et pour le milieu de la biomasse forestière dans un contexte de gestion plus écologique, rationnelle et profitable de la forêt.
Un premier pas déterminant en sens sera d'ailleurs effectué le 9 septembre à 19:00 alors que Agrifor énergies des Etchemins tiendra son assemblée générale de fondation dans les locaux de la Scierie Joseph Audet à Sainte-Rose.
Source : La Voix du Sud
Tous sont en effet montés à bord d'un autocar, le mardi 19 mai prochain, pour se rendre constater de visu en forêt du Témiscouata dans le secteur de Notre-Dame-du-Lac, les méthodes et équipements utilisés par le Groupement forestier de l'Est du lac Témiscouata pour la production de biomasse forestière sur les forêts publiques du secteur.
Son directeur des opérations dans la forêt publique, M. Pierre Prémont a alors témoigné sur la base de ses deux années d'expérience de ce type de production, des conditions requises pour en assurer la rentabilité des opérations alors que les prix actuels de 30 $ à 35 $ la tonne obtenus pour la biomasse sont accaparés à près du quart dans le meilleur des cas ou à près d'une demi dans le pire des cas pour les seuls coûts de débardage au chemin carrossable.
«L'importance des investissements de l'ordre d'un ¼ de million de dollars pour exploiter de façon efficace cette ressource ligneuse (l'acquisition d'une déchiqueteuse (chipper) capable d'avaler un merisier de 22 pouces avec son moteur de 375 forces et ses 22 pouces de couteaux se fait, par exemple, au coût de ¼ M $), la mince marge de manœuvre pour rentabiliser la récupération de la biomasse (branches et têtes d'arbres) qui se doit forcément d'être coordonnée avec les coupes commerciales afin de maximiser la présence des équipements et des hommes en forêt, ont aussi été évoquées au cours des deux heures de rencontre du groupe avec M. Dumont.
Ce dernier insista aussi sur la nécessaire existence dans un rayon d'une centaine de kilomètres des sites de production d'acheteurs pour la biomasse forestière à leur être livrée en copeaux.
Dans le contexte énergétique actuel, malgré les défis à relever, son exploitation pourra toutefois se révéler rapidement intéressante comme c'est déjà le cas en Europe ou aussi près de nous que dans la province voisine du Nouveau-Brunswick ou les États du Nord-est américains, qui en font largement usage pour la production d'électricité par des usines de cogénération ou le chauffage d'édifice publics comme l'Hôpital ou l'Université d'Edmunston tout près au Nouveau-Brunswick ou la production de la biomasse forestière est généralisée.
Un exemple frappant en a d'ailleurs été donné aux participants à ce voyage information, parrainé par le CLD et la SADC, avec la visite de l'usine de la compagnie Norampac-Cabano.
Une division de Cascades Canada Inc, l'entreprise utilise annuellement 160 milles tonnes de résidus de bois pour la production de la vapeur nécessaire à la fabrication de ses 200 000 tonnes métriques de carton .
Depuis un an et demi, la biomasse forestière est intégrée à ces 160 milles tonnes de résidus de bois. De plus en plus recherchée en raison d'une part du ralentissement, marqué des opérations dans les usines de sciages et, d'autre part, de l'augmentation faramineuse du prix de l'huile lourde, qui est passé de 11 cents à 75 cents le litre au cours des derniers mois, la biomasse forestière ouvre donc des perspectives des plus prometteuses à Agrifor énergies des Etchemins, qui se propose d'enclencher au plus tôt son projet de prise en charge et de mise en valeur par et pour le milieu de la biomasse forestière dans un contexte de gestion plus écologique, rationnelle et profitable de la forêt.
Un premier pas déterminant en sens sera d'ailleurs effectué le 9 septembre à 19:00 alors que Agrifor énergies des Etchemins tiendra son assemblée générale de fondation dans les locaux de la Scierie Joseph Audet à Sainte-Rose.
Source : La Voix du Sud
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