Le patronat et le gouvernement vont sceller un contrat-programme
2008-2012 sur l’amélioration de la
compétitivité logistique avant la fin de
l’année.
Le patronat et le gouvernement vont sceller un contrat-programme
2008-2012 sur l’amélioration de la
compétitivité logistique avant la fin de
l’année.
C’est la principale annonce faite à l’atelier Medigate (voir encadré), tenu jeudi 29 mai à Casablanca, et auquel avaient pris part les professionnels de la logistique, du transport du Maroc et des pays de la Méditerranée.
A noter aussi une forte délégation des cadres du ministère de l’Equipement et du Transport, venue présenter ce que sera la «vision des pouvoirs publics pour promouvoir la logistique».
Le ministre, absent à l’atelier de jeudi, avait déjà esquissé les grandes lignes de cette politique en s’engageant à décliner un schéma directeur des plateformes logistiques avant la fin de l’année.
Fidèle à son approche, Karim Ghellab entend obtenir l’onction des opérateurs -manière de les impliquer- au travers les plans d’action qui sortiront de l’étude sur la compétitivité logistique.
Selon des sources proches du dossier, c’est encore Mc Kinsey, pour qui décidément le Maroc est une terre bénie, qui a été chargé de la réalisation de l’étude sur la compétitivité logistique. Ses conclusions sont attendues avant la fin de l’année.
Il devrait en sortir une véritable cartographie des hubs et des nœuds de connexion, point de départ de la réorganisation de déplacements des flux des marchandises sous réserve que l’équation foncière soit résolue.
En attendant Marrakech et Fès, les difficultés rencontrées par l’ONCF pour trouver un terrain pour abriter son port sec à Casablanca est une petite illustration des obstacles qui se dressent devant la route qui mène à l’intermodalité.
Le réseau de ports secs sera alimenté par le terminal ferroviaire basé à Tanger Med, doté d’une capacité de 300.000 conteneurs EVP (équivalent vingt pieds).
L’étude de Mc Kinsey (financée par le Fonds Hassan II) devrait déboucher sur des plans d’actions déclinables rapidement en politiques sectorielles sur des points essentiels: formation, foncier, plafeformes, observatoire des coûts et développement durable.
Le temps presse au regard de goulets d’étranglement de l’économie. Selon les experts de la Banque mondiale, les surcoûts logistiques au Maroc représentent l’équivalent de 20% de la richesse produite annuellement (PIB). C’est 4 à 5 points de plus que la moyenne dans les pays émergents.
Ces surcoûts sont autant de freins à la compétitivité des entreprises.Le projet Medigate est un projet de coopération horizontale lancé par l’Union européenne pour favoriser l’échange d’expertise, le partenariat et la coordination en matière de politique d’infrastructures logistiques de part et d’autre de la Méditerranée.
L’idée est d’arriver, à terme, à une connexion de plateformes entre le sud de l’Europe et le bassin de la Méditerranée, en privilégiant au maximum l’intermodalité. Pour le Maroc, Tanger Med est le fer de lance dans ce schéma.
Cofinancé par le programme européen Interreg IIIb Medocc, Medigate a comme chef de file la région italienne d’Emilia Romagna.
Ses autres membres sont: la Fédération du transport de la CGEM (Maroc), l’Interpoto Bologna (opérateur italien de plateformes logistiques), la région de Campania (Italie), l’Aft-Iftim (Provence-Alpes-Côte-d’Azur, France), l’Aristotle University of Thessaloniki (Grèce), l’Autorité régionale de Crète (Grèce) et Ili-Logistica International (Catalogne).
Source : l'Economiste
C’est la principale annonce faite à l’atelier Medigate (voir encadré), tenu jeudi 29 mai à Casablanca, et auquel avaient pris part les professionnels de la logistique, du transport du Maroc et des pays de la Méditerranée.
A noter aussi une forte délégation des cadres du ministère de l’Equipement et du Transport, venue présenter ce que sera la «vision des pouvoirs publics pour promouvoir la logistique».
Le ministre, absent à l’atelier de jeudi, avait déjà esquissé les grandes lignes de cette politique en s’engageant à décliner un schéma directeur des plateformes logistiques avant la fin de l’année.
Fidèle à son approche, Karim Ghellab entend obtenir l’onction des opérateurs -manière de les impliquer- au travers les plans d’action qui sortiront de l’étude sur la compétitivité logistique.
Selon des sources proches du dossier, c’est encore Mc Kinsey, pour qui décidément le Maroc est une terre bénie, qui a été chargé de la réalisation de l’étude sur la compétitivité logistique. Ses conclusions sont attendues avant la fin de l’année.
Il devrait en sortir une véritable cartographie des hubs et des nœuds de connexion, point de départ de la réorganisation de déplacements des flux des marchandises sous réserve que l’équation foncière soit résolue.
En attendant Marrakech et Fès, les difficultés rencontrées par l’ONCF pour trouver un terrain pour abriter son port sec à Casablanca est une petite illustration des obstacles qui se dressent devant la route qui mène à l’intermodalité.
Le réseau de ports secs sera alimenté par le terminal ferroviaire basé à Tanger Med, doté d’une capacité de 300.000 conteneurs EVP (équivalent vingt pieds).
L’étude de Mc Kinsey (financée par le Fonds Hassan II) devrait déboucher sur des plans d’actions déclinables rapidement en politiques sectorielles sur des points essentiels: formation, foncier, plafeformes, observatoire des coûts et développement durable.
Le temps presse au regard de goulets d’étranglement de l’économie. Selon les experts de la Banque mondiale, les surcoûts logistiques au Maroc représentent l’équivalent de 20% de la richesse produite annuellement (PIB). C’est 4 à 5 points de plus que la moyenne dans les pays émergents.
Ces surcoûts sont autant de freins à la compétitivité des entreprises.Le projet Medigate est un projet de coopération horizontale lancé par l’Union européenne pour favoriser l’échange d’expertise, le partenariat et la coordination en matière de politique d’infrastructures logistiques de part et d’autre de la Méditerranée.
L’idée est d’arriver, à terme, à une connexion de plateformes entre le sud de l’Europe et le bassin de la Méditerranée, en privilégiant au maximum l’intermodalité. Pour le Maroc, Tanger Med est le fer de lance dans ce schéma.
Cofinancé par le programme européen Interreg IIIb Medocc, Medigate a comme chef de file la région italienne d’Emilia Romagna.
Ses autres membres sont: la Fédération du transport de la CGEM (Maroc), l’Interpoto Bologna (opérateur italien de plateformes logistiques), la région de Campania (Italie), l’Aft-Iftim (Provence-Alpes-Côte-d’Azur, France), l’Aristotle University of Thessaloniki (Grèce), l’Autorité régionale de Crète (Grèce) et Ili-Logistica International (Catalogne).
Source : l'Economiste
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