La future usine Renault-Nissan de Tanger, qui entrera en service en 2010, emploiera 6 000 salariés et produira 200 000 véhicules la première année.
JEUNE AFRIQUE (25/5/08) explique que l’industrie marocaine de l’équipement automobile, qui compte actuellement 300 sociétés et 25 000 employés, devra changer de dimension dans les sept ans à venir, car il lui faudra fournir ce nouveau site, qui produira dès 2015 quelque 400 000 voitures par an (dont 90 % seront exportées).
Le mouvement d’adaptation a déjà commencé. Les effectifs de Delphi au Maroc vont passer de 4 500 à 7 500 personnes. Faurecia, qui possède deux unités dans le pays, en ouvrira une troisième à Kenitra en novembre (650 salariés).
Grâce à l’arrivée de
Renault-Nissan à Tanger, l’industrie marocaine va changer
de visage, car une usine destinée à produire 400 000
voitures par an ne traite qu’avec des industriels à sa
mesure.
La sous-traitance marocaine, aujourd’hui atomisée (80 employés en moyenne par entreprise) est donc appelée à se concentrer, à se rapprocher de Tanger et à accepter l’entrée de capitaux étrangers.
Par ailleurs, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (26/5/08) indique
que Renault accroît la capacité de production de son usine
de Casablanca pour satisfaire la demande générée
par la Logan en Europe de l’Ouest.
Quelque 18 800 modèles
ont été assemblés en 2007, dont 12 700 ont
été vendus dans le pays et 6 100 exportés vers la
France et l’Espagne.
La production de Logan au Maroc devrait passer à 25 000 unités en 2008, puis à 70 000 unités l’an prochain.
Outre la forte demande étrangère, cette
hausse de production devrait répondre à la croissance
à deux chiffres prévue pour le marché automobile
marocain. Celui-ci a dépassé 100 000 unités en
2007 et devrait atteindre 115 000 unités cette année.
Renault domine le marché local, sur lequel il vend quelque 30 000 voitures par an, principalement des Logan et des Kangoo (9 000 unités en 2007).
Source CCFA
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