Depuis le début de l’année 2007, le nombre des sites transactionnels, recourant au SPS (Serveur de Paiement Sécurisé) de la Société Monétique de Tunisie, est pas...
Depuis le début de l’année 2007, le nombre des sites transactionnels, recourant au SPS (Serveur de Paiement Sécurisé) de la Société Monétique de Tunisie, est passé de 64 sites en mai 2007 à 99 actuellement.
Et au représentant du ministère du commerce d’affirmer que «une étude de www.internetwolrdstats.com prévoit une croissance annuelle du nombre d’internautes de 143% et que la communauté Internet tunisienne devrait au moins tripler pour l’année en cours, essentiellement du aux trois facteurs de la disponibilité des lignes ADSL, l’amélioration de la bande passante internationale et la disponibilité des cartes de crédits internationales ».
Inaugurant
les travaux de cette rencontre El Hadj Gley, ministre des Technologies
de la communication, a déclaré que « les
transactions enregistrées durant l’année 2007 ont
avoisiné les 650.000 opérations permettant
d’afficher une nette progression de l’ordre de 46% par
rapport à l’année précédente en plus
de la télé déclaration fiscale qui a connu un
développement remarquable enregistrant près de 130.000
opérations en 2007».
Ces
chiffres, appellent cependant plus d’une remarque et d’une
interrogation.
D’abord ce qu’on est entrain en Tunisie d’appeler le commerce électronique, si ce n’est autre chose que l’utilisation [essentiellement, pour ne pas être restrictif] des cartes de paiement pour payer des factures ou s’inscrire dans les universités.
C’est lorsqu’en Tunisie, on pourra acheter de chez les super ou hypermarchés de devant le PC, payer par sa carte bancaire, qu’il y aura la logistique nécessaire pour vous acheminer votre demande en divers produits, c’est lorsque votre carte d’allocation touristique pourra vous permettre de vous faire livrer le logiciel ou l’appareil que vous ne trouvez pas en Tunisie ou que vous trouvez moins cher ailleurs, qu’on pourra parler de commerce électronique.
On est encore loin de pouvoir même payer, facilement et vite, par sa carte de paiement dans les grandes surfaces, car les lignes dédiées ne sont pas généralisées ou qu’elles ne fonctionnent pas correctement et que vous êtes tellement gêné de faire attendre la file derrière vous alors que la caissière passe et repasse votre carte pour vous accuser, indirectement et sans le dire certes, de ne pas avoir de solde dans votre compte ou que votre carte ne marche pas !
Ensuite cette fameuse plateforme de paiement électronique qui, quoiqu’on en dise, reste encore loin des pré-requis du commerce électronique tel qu’il est connu partout dans le monde.
On n’en dira pas plus. Il faudra que ceux qui la défendent aillent entendre les multiples plaintes de ceux qui l’ont utilisée pour même payer des factures, qui ont été débité deux fois ou qui n’ont pas été considérés comme avoir payé et autres défauts !
Ensuite, les moyens même de paiement, avec une carte à puce qui n’est pas encore généralisée et une carte de la poste qui n’est pas encore acceptée partout. Il n’ y a ensuite qu’à aller voire le résultat, même si le nombre des votant est encore réduit, du sondage d’opinion de l’Observatoire des services bancaires, sur l’utilisation des cartes.
Ce résultat est assez édifiant ! On ne parlera pas non plus encore une fois de la connexion Internet, encore primaire comparée à des pays voisins, pour conclure que l’essor du commerce électronique en Tunisie a besoin d’encore de coup de pousses dans l’objectif de permettre aux entreprises de meilleures capacités concurrentielles qui leur permettrait d’exploiter ce nouvel environnement sur des marchés qui tendent de plus en plus à se délocaliser et à s’élargir.
Source : AfricanManager
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