La Tunisie exerce un attrait sur les investissements directs étrangers (IDE) du fait de son emplacement géographique et des coûts de sa main d’œu...
La Tunisie exerce un attrait sur les investissements directs étrangers (IDE) du fait de son emplacement géographique et des coûts de sa main d’œuvre, ont affirmé des experts réunis cette semaine dans la capitale tunisienne.
Les avantages fiscaux et les facilités accordées au secteur off shore favorisent cet afflux d’investissements qui devrait inciter la Tunisie à faire plus d’efforts pour améliorer le climat des affaires, préconise la Communauté européenne dans l’intervention de son représentant à cet atelier ouvert lundi à Tunis.
Bien que n’étant pas un grand pays, la Tunisie « reste attractive pour les investisseurs en quête d’opportunités grâce aux avantages fiscaux», estime M. Adrianus Koetsenruijter, Chef de la délégation européenne à Tunis.
Toutefois, «ces investissements directs étrangers ont tendance à chercher des «baies plaisantes» où s’ancrer et ils quittent le pays à partir du moment où les conditions attractives disparaissent », souligne M. Koetsenruijter.
Pour le chef de la délégation européenne «les pays qui ont connu le plus de succès, que ce soit en Asie ou en Amérique Latine, sont les pays qui sont arrivés à créer les emplois suivant leurs propres besoins et par les entreprises de ce même pays ».
C’est ce qui manque en Tunisie, où les investissements nationaux bénéficient moins de certains avantages, notamment fiscaux, accordés dans les zones off shore, a ajouté le représentant européen.
«Le message clé que retient tout investisseur étranger avant de venir, serait celui de voir que l’investisseur tunisien, plus enraciné dans le contexte local, témoigne d’une réelle confiance dans les conditions d’investissement de son propre pays», remarque M. Koetsenruijter.
«Le bon indicateur de l’environnement des affaires, ce sont les investissements nationaux», selon des avis concordants d’intervenants aux assises.
L’atelier, qui s’est tenu à Tunis, a été organisé par l’OCDE, le ministère tunisien du Développement et de la Coopération Internationale, la Banque Mondiale et la Délégation Européenne.
Source : APA
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