Samedi 23 mars, le Conseil de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) a approuvé l’entrée d’Israël au sein de son Centre ...
Samedi 23 mars, le Conseil de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) a approuvé l’entrée d’Israël au sein de son Centre de développement. Pour l’Etat hébreu, il s’agit d’une nouvelle étape qui pourrait se révéler décisive.
Créé en 1962, le Centre de développement sert d’interface entre les pays membres de l’OCDE et les économies émergentes et en développement. Il permet aux différents Etats d’échanger leurs expériences sur les politiques de développement économique et social.
Son objectif : aider les dirigeants à prendre des décisions encourageant la croissance économique et à améliorer les conditions de vie dans les pays en voie de développement.
Actuellement, 32 pays font partie de ce centre, notamment l’Afrique du Sud, l’Allemagne, la Corée, les Pays-Bas, la France, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Thaïlande, la Suède, ou encore l’Inde.
Parmi eux, 23 sont membres de l’OCDE et 9 sont candidats pour y rentrer.
Lors de son dernier élargissement, en mars dernier, le Centre de développement a accueilli trois nouveaux Etats : Israël, candidat pour l’OCDE, et qui a derrière lui 50 ans d’expérience dans la coopération internationale ; le Vietnam, une économie émergente en Asie ; et l’Egypte, qui tient une place importante dans le monde arabe et au sein des pays africains.
A compter de ce jour, Israël y sera représenté par des délégués des ministères des Affaires étrangères et des Finances. Une nouvelle qui en réjouit plus d’un.
Pour Oded Brook, chef du département des Affaires internationales au ministère des Finances, "l’entrée d’Israël au sein du Centre de développement est une nouvelle étape franchie vers l’adhésion à l’OCDE.
Cela renforce l’image d’Israël comme un Etat qui apporte une grande contribution aux efforts internationaux pour améliorer les conditions de vie des pays en voie de développement et la coopération entre eux".
"Faire partie du Centre de développement est très important à nos yeux ", a soutenu de son côté Haïm Divon, directeur général adjoint de la Coopération internationale, qui a assisté à sa première réunion du bureau des gouverneurs à Paris le 18 mars dernier.
"Israël apportera ainsi son expérience acquise ces 50 dernières années grâce au Centre de coopération internationale (MASHAV) qui agit partout dans le monde".
A noter qu’en mai dernier, Stanley Fischer, ancien gouverneur de la Banque d’Israël, avait reçu l’assurance de la part de l’OCDE que l’Etat hébreu entrerait bientôt dans cet organisme s’il remplissait tous les critères.
L’adhésion d’Israël au Centre de développement servirait-il donc de test pour juger l’efficacité des politiques économiques israéliennes, avant de le faire accéder à l’OCDE ? Si c’est le cas, l’Etat hébreu aura bien l’occasion de prouver ses capacités.
Désormais membre à part entière du Centre de développement, Israël participera en effet à un nouveau programme d’études de 2 ans, qui se terminera en 2010 et permettra à l’OCDE de s’étendre davantage en Asie du sud-est.
Source : Guysen.int
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