"Le terminal de Casablanca n'est que l'avant goût d'un ambitieux programme de développement. D'autres chantiers entrepris à Marrakech, Tanger, Essaouira et Dak...
"Le terminal de Casablanca n'est que l'avant goût d'un ambitieux programme de développement. D'autres chantiers entrepris à Marrakech, Tanger, Essaouira et Dakhla se termineront dans les prochains mois", note le magazine dans un article intitulé +Construire le Tanger-Med du ciel+, ajoutant que les projets d'Oujda et d'Al Hoceima, verront le jour en 2009.
Pour la publication, ces grands chantiers ont pour objectifs de soutenir la stratégie touristique du Maroc, qui vise les 10 millions de touristes à l'horizon 2010, d'intégrer le pays à l'espace aérien européen et de faire face à l'arrivée de nouvelles compagnies aériennes.
Elle rappelle à cet effet que depuis la signature, en 2006, de l'accord open sky avec l'Europe, les compagnies low cost se sont multipliées dans le ciel marocain et les fréquences des liaisons aériennes se sont intensifiées.
Et de souligner qu'au-delà du développement des aéroports, l'ONDA ambitionne de faire de Casablanca un hub passagers de toute la région, avec l'aéroport Mohammed V, qui jouit d'un positionnement stratégique.
"Le nombre de passagers en transit à l'aéroport Mohammed V représente aujourd'hui un tiers des voyageurs. Nous voulons porter cette proportion à deux tiers en 2012", indique le directeur général de l'ONDA, Abdelhanine Benallou, cité par l'hebdomadaire.
Mais le principal projet de l'ONDA, poursuit +Jeune Afrique+, est de faire de Casablanca la première plate-forme cargo de la région, en aménageant un aéroport où les gros-porteurs du monde entier viendraient répartir leurs cargaisons vers le Maroc ou les pays voisins.
"L'endroit a été déjà choisi. Il s'agit de l'aéroport militaire désaffecté de Benslimane. L'étude de faisabilité sera bientôt achevée", relève l'hebdomadaire, soulignant qu'il reste encore à trouver les partenaires, puisque l'ONDA" ne tient pas à se lancer seul dans l'aventure et encore moins à assurer la gestion de ce Tanger-Med de l'aérien".
Le directeur général de l'ONDA explique qu'un tel projet nécessite l'implication de plusieurs distributeurs de marchandises et d'opérateurs cargo au niveau international.
"C'est pour cela que l'on ne veut pas enfermer cette réflexion dans un processus d'appel d'offres administratif qui pourrait en décourager plus d'un.
Nous voulons garder toutes les possibilités d'ouverture", souligne-t-il.
Après avoir indiqué que la phase de contrôle et d'accompagnement nécessaire à la transformation de l'ONDA en société anonyme est pratiquement achevée, M.Benallou s'est donné un an avant de soumettre au ministère de tutelle ce changement de statut et l'ouverture partielle du capital au privé.
Source : Yawatani
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