Un investissement de 5 milliards de DH dans ce complexe touristique intégré dont les premières villas seront livrées en 2010
Un investissement de 5 milliards de DH dans ce complexe touristique intégré dont les premières villas seront livrées en 2010
LE groupe émirati Emaar vient d’entamer la commercialisation de la première phase de son projet Tinja. Il s’agit de Tinja Aldea (village en espagnol), l’une des six tranches qui composent le complexe touristique intégré, lancé dans la région de Tanger.
Le chantier a démarré cette année le long de la côte Atlantique. Les premières villas seront livrées en 2010. La vente qui s’effectue sur plan comprend des villas. Les prix affichés varient entre 3,5 et 5,5 millions de DH.
Quelque 110 lots sont proposés dans le cadre de cette opération. Une clientèle à fort pouvoir d’achat est ciblée. Une structure d’accueil dédiée est en cours de réalisation et devrait être prête d’ici peu.
A noter aussi qu’Aldea comprend un lot de maisons de campagne, plus accessibles, et un ensemble d’équipements communautaires.
Les travaux ont également commencé, selon la convention d’investissement signée par Emaar avec l’Etat marocain en 2006.
Rappelons que le projet Tinja annoncé en 2006 et représentant un investissement de quelque 650 millions de dollars, soit un peu plus de 5 milliards de DH, est à vocation résidentielle et touristique. Il est composé d’une marina, de plusieurs hôtels de standing moyen et de luxe et des espaces d’animation.
De nombreux centres commerciaux de haut de gamme dans la plus pure tradition des pays du Golfe sont également au programme. Le tout s’étend sur 230 hectares.
Par ailleurs, le groupe Emaar devrait lancer plusieurs projets à Marrakech et à Rabat. Ce groupe est l’un des plus gros opérateurs immobiliers du Moyen-Orient.
Pour l’année fiscale 2005, ses bénéfices nets ont atteint 12 milliards de DH, soit 180% d’augmentation par rapport à 2004. Enfin, le projet émirati devrait côtoyer un autre de taille équivalente mais d’origine qatarie. Il est mis en place par la société Diyar, filiale d’une holding sous contrôle de l’Etat de Qatar.
Source : L'Economiste
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