Le partenariat tuniso-français ne s’est pas contenté de l’échange des visites entre hauts responsables de deux côtés, il a atteint un palier plus importa...
Le partenariat tuniso-français ne
s’est pas contenté de l’échange des visites
entre hauts responsables de deux côtés, il a atteint un
palier plus important, la signature de plusieurs accords de
coopération dans le domaine industriel.
En un an (2006), 7
visites officielles françaises ministérielles ont
été effectuées en Tunisie. La première
visite en 2007 (le 12 janvier) d’un responsable français
à Tunis est celle de M. François Loos, ministre
délégué à l’Industrie.
Accompagné d’une dizaine de personnalités et des
représentants de quelques pôles de
compétitivité et des centres techniques en France, le
ministre français a qualifié sa visite de «
très importante » vu la qualité des pôles et
des centres.
Partenariat et mise à niveau avant 2008: Le partenariat et l’échange des expériences dans le secteur de l’industrie ont pour but de réduire les écarts entre les pays. L’une des expériences industrielles réussies en Europe et dans le monde est celle de la France, partenaire de choix de la Tunisie.
Très dynamique, l’industrie française a vécu deux belles décennies. Les statistiques tablent sur 25 % la part de l’industrie dans le PIB français.
L’emploi industriel reste de l’ordre de 3,9 millions. L’industrie française exporte le tiers de sa production. Ces performances sont le fruit de la présence de l’industrie française à l’international.
Sur 1150 entreprises françaises présentes en Tunisie, 920 appartiennent au secteur industriel dont la majorité est dans la branche textile-habillement.
La création des emplois par des investisseurs étrangers en France est de 33 000 emplois durant les deux dernières années. Le gouvernement français a mené toute une campagne pour inciter les jeunes à choisir le secteur industriel, la loi sur l’immigration adoptée en France est déjà positive pour l’industrie.
Le démantèlement tarifaire: aucune menace pour l’industrie À l’inverse des inquiétudes des milieux industriels quant aux dangers sur l’économie tunisienne qui peuvent être engendrés suite au démantèlement tarifaire prévu en 2008, les chiffres du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME, sont porteurs d’espoir.
Bien au contraire, ce sera un catalyseur pour la modernisation des entreprises tunisiennes qui devraient être encore soutenues.
Les exportations industrielles tunisiennes ont atteint 4000 millions de dinars en 1995 (date de la signature par la Tunisie de l’Accord d’association avec l’UE). En 2006, ce chiffre a presque triplé. Le partenariat favorise la mise à niveau des entreprises tunisiennes ce fut avant l’entrée en vigueur en 2008 de l’accord d’association avec l’Union européenne.
Les entreprises tunisiennes pourront en effet en tirer profit. «Les Tunisiens et les Français n’ont aucune raison de se sentir ni inférieurs, ni supérieurs, nous sommes à égalité » témoigne M. André Beirnaert, président du Pôle de compétitivité UP-TEX. Une économie de réseaux pour le «Made in Euromed»
Le développement de l’industrie est désormais tributaire de la mise en réseaux des unités et des laboratoires de recherche, des entreprises et des ressources humaines de très haute compétence. Ce constat constitue aujourd’hui un élément essentiel du dispositif mis en œuvre par les pôles de compétitivité pour stimuler l’innovation et accroître la compétitivité des entreprises.
Les pôles de compétitivité représentent le meilleur cadre pour atteindre cet objectif. « Le rapprochement entre les pôles de compétitivité et les centres techniques industriels répond au souci de la Tunisie de mettre en place une économie de réseaux… », souligne M. Afif Chelbi, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME.
Source : l'économiste maghrébin
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