Créer son entreprise en Israël… Il devient à la mode en Israël de troquer son statut de salarié pour celui de chef d’entreprise sous la houlette du Gouvernement israél
Créer son entreprise en Israël… Il devient à la mode en Israël de troquer son statut de salarié pour celui de chef d’entreprise sous la houlette du Gouvernement israélien.
Effectivement, dans les centres de développement d’initiatives au nom de MATI, plus de 60% des personnes qui consultent viennent du salariat.
Pourtant les Français considèrent sur le modèle de la France qu’ouvrir une affaire est compliqué et nécessite des fonds importants et une structure.
Une analyse du tissu des entreprises en Israël montre que plus de 60% des sociétés enregistrées emploient de un à cinq salariés, contre vingt à cinquante en France.
Ce sont des P.E. juridiquement inscrites en S.A.R.L. ou en sociétés indépendantes.
D’autant plus qu’en Israël sur le plan technique, la création d’une S.A.R.L. ne nécessite pas de capital personnel et ne nécessite en frais de création et d’enregistrement qu’une somme de 5000 Shekels HT (soit 900 Euros environ), ce qui ne représente pas un coût exorbitant.
La notion d’entreprise que ce soit en S.A.R.L. ou en Nom Propre est donc plus accessible qu’en France.
Mais tout ne se résume pas à des problèmes d’enregistrement, ce qu’il faut plutôt évaluer c’est la faisabilité de l’entreprise. Pour cela, le gouvernement israélien a mis à la disposition des entrepreneurs potentiels des aides diverses.
Ainsi, pour l’entrepreneur qui a fait son Alyah, le MATI - Centre de développement d’initiatives – fournira un ensemble de services comme le conseil subventionné, des cours de formation en français et un financement à taux réduit.
Le conseil d’entreprise a justement pour but d’orienter l’entrepreneur sur la faisabilité de son projet et de lui donner les directives nécessaires pour élaborer la décision de GO ou NOGO.
Ce conseil est dispensé par le personnel spécialisé de chaque MATI des grandes villes. Pour l’entrepreneur qui se trouve hors d’Israël, le Ministère de l’Intégration a mis à la disposition de tout juif habitant à l’étranger et désireux de créer une entreprise en Israël un suivi de conseils gratuits dans le cadre d’un projet de “Business Il”.
Ces conseils permettent aux entreprises d’éviter un échec patent (moins de 14% au bout de trois ans contre plus de 50% sans suivi). A titre informatif, près d’une centaine de créateurs français se sont adressé au MATI de Jérusalem pour obtenir en 2006 des informations sur la création d’entreprises en Israël.
De plus, le MATI de Jérusalem qui fait fonction de centre national de la promotion des franchises en Israël assure les phases multiples de l’étude de la franchise. Il est donc important de considérer la création d’une entreprise comme un moyen réel et accessible de gagner sa vie en Israël.
Voici les aides gouvernementales à la création d’entreprises pour les nouveaux immigrants regroupées en 3 types principaux :
1. Le conseil subventionné ou gratuit selon la localisation de l’immigrant :
Ce conseil permet une étude de faisabilité dans un premier temps et assure le suivi d’une affaire pour contrôler le développement de façon continue. Ainsi, la société créée sera intégrée dans l’environnement économique israélien de façon optimale en gérant tous les outils nécessaires à sa bonne croissance.
Si le futur immigrant vit encore en France et n’envisage de s’installer en Israël qu’ultérieurement, il pourra communiquer par mail ou par téléphone avec le conseil d’entreprises israélien spécialisé dans son domaine et dont les services sont entièrement gratuits, subventionnés par le Ministère de l’Intégration. Ce conseil élaborera l’étude de faisabilité du projet soumis et posera les premiers jalons de l’entreprise future.
Une fois l’entrepreneur immigrant installé en Israël, le Mati prendra le relais et lui dispensera des conseils en l’accompagnant ainsi dans toutes les étapes de la création de l’entreprise de façon optimale et en accord avec l’environnement économique israélien.
2. Les aides financières
Elles
varient de 70.000 sh à 500.000 sh et offrent toutes des
conditions différentes selon les organismes qui les accordent.
Elles sont détaillées dans le site suivant:
www.tsioncslt.com/rubrique informez vous/création
d’entreprises/aides gouvernementales. Dans l’ensemble il ne
s’agit pas de dons mais d’emprunts à conditions
avantageuses et visent à aider l’entrepreneur dans la mise
en route de son affaire.
3. Subventions à l’emploi
Depuis
5 ans, le ministère de l’Industrie est devenu aussi celui
de l’emploi et cherche à développer l’emploi
dans le secteur privé. Pour ce faire, il a mis en place un
ensemble de conditions permettant aux entreprises, selon leur
localisation ou leur domaine d’activité de recevoir un don
en financement de 15% de la masse salariale des employés de
l’entreprise, sur une durée de 5 ans. Toutes les
entreprises n’y ont pas droit et il est nécessaire de bien
se renseigner afin de bénéficier de ces aides.
Par ailleurs des stages de formation en français sont organisés pour la création d’entreprises en Israël (et en France depuis 6 mois). Ces stages sont à des prix subventionnés en Israël (250 sh).
Ils sont composés d’une quarantaine d’heures et comprennent un ensemble de 8 conférences traitant des sujets nécessaires à la connaissance de l’environnement économique des entreprises en Israël.
Les sujets traités sont : les démarches préliminaires à la création d’entreprises, la fiscalité, le marketing, le système bancaire israélien, la gestion financière et les aides gouvernementales à la création d’entreprise.
Il est important de souligner que l’économie israélienne offre des opportunités intéressantes dans le domaine de l’emploi en particulier.
Effectivement, des conditions de recrutement et de licenciement très souples, des charges patronales de 5.68 % maximum en cas de salaire effectif, et une population instruite et polyglotte sont des éléments attractifs pour monter une affaire en Israël et se tourner facilement vers les marchés extérieurs.
Source : Israel-Valley
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