Citibank N.A. Algérie établit à quatre cent cinquante millions d’euros (31 milliards DA) le montant de ses engagements financiers en Algérie, un volume de crédi...
Citibank N.A. Algérie établit à quatre cent
cinquante millions d’euros (31 milliards DA) le montant de ses
engagements financiers en Algérie, un volume de crédit
jugé «important» par son directeur
général, Kamel Driss.
Ce dernier
s’exprimait au cours d’une conférence de presse
organisée hier au siège de la succursale. Ancien cadre de
Citigroup à New York, Kamel Driss a brossé à
l’occasion un tableau reluisant des activités de la
banque.
Il a ainsi avancé que la Citibank N.A.
Algérie a dégagé un chiffre d’affaires de
l’ordre de deux milliards de dinars, qu’elle dispose
d’un ratio de solvabilité estimé à 8,1% et
que son capital est passé de trois milliards six cents millions
de dinars à huit milliards huit cents millions de dinars.
La banque de l’avenue Larbi Allik compte dans son portefeuille plus de trois cents entreprises, algériennes et étrangères, privées et publiques, dont un grand nombre bénéficient de facilités de crédits à court et moyen terme. Citibank était dans la course pour le reprise du Crédit Populaire d’Algérie (CPA).
Pour des raisons liées à «la
démission» du P-DG du groupe, elle a demandé
«le report» de l’opération de privatisation, a
souligné Kamel Driss pour qui, le projet de privatisation en
question est «important» pour Citibank, celle-ci
ambitionnant de s’appuyer sur le réseau du CPA pour
créer une banque de détail. Est-ce à dire que cet
objectif est repoussé aujourd’hui ?
Une
question à laquelle le directeur de la succursale
américaine n’a pas donné de réponse claire.
Il
a par ailleurs rappelé les conditions «difficiles»
dans lesquelles la banque dont il est le premier responsable
s’est installée en Algérie.
La banque de
l’avenue Larbi Allik a ouvert un bureau de liaison en
Algérie au plus fort de la crise sécuritaire.
C’était au début des années
quatre-vingt-dix.
L’agrément, elle ne
l’a obtenu qu’en 1998. Elle a mis quatre milliards de
dollars au titre de financements dans le secteur pétrolier.
Elle est parmi les banques qui s’intéressent le plus au project financing, une technique de financement anglo-saxonne, à l’origine.
Elle y a investi cent douze milliards de dinars. Citibank emploie cent dix personnes, un personnel à majorité algérienne encadré par des étrangers. Kamel Driss a noté que l’Algérie occupe une place de choix dans la stratégie de développement de Citigroup, la succursale d’Alger entendant ouvrir de nouvelles agences dans le courant de 2008 et 2009, proposer de nouveaux produits (solutions électroniques, e-business) et augmenter ses parts de marché, dans une économie ouverte à la concurrence, même si elle est pleine d’insuffisances. Citibank Algérie souhaite, par exemple, que soit améliorée la politique de change.
Citigroup dont fait partie la succursale d’Alger est le groupe financier le plus important au monde. En termes d’effectifs, il emploie 327 000 personnes.
Il détient près de deux cents millions de comptes clients. Citigroup est présente dans plus de cent pays, offrant aux managers, entreprises, gouvernements et institutions, une palette de produits et services financiers,couvrant la banque de détail.
Source : WebAlgerie
Commentaires