Une manifestation de grande envergure ayant pour but la démocratisation ainsi que la simplification de l'accès aux produits de télécommunication a réuni, le vendredi 23 novembre 2007 à Marr...
Une manifestation de grande envergure ayant pour but la démocratisation ainsi que la simplification de l'accès aux produits de télécommunication a réuni, le vendredi 23 novembre 2007 à Marrakech, les acteurs majeurs dans le domaine de l'aménagement et du développement des territoires.
A l'initiative de Wana Corporate, cette première journée de l'aménagement numérique entend accompagner le formidable essor des télécommunications que connaît le Royaume.
La stratégie d'aménagement numérique consiste à l'établissement et le déploiement de réseaux de communications électroniques au service d'un objectif de développement du territoire et ce, par la mise en œuvre d'une politique cohérente d'aménagement, par la mobilisation opportune de ressources et le choix de dispositifs d'accompagnement pertinents.
Le concept d'aménagement numérique correspond au rapprochement de deux notions. En premier, l'aménagement du territoire, généralement compris comme une action des pouvoirs publics visant au développement du territoire, et en second, le «numérique», désignant l'univers des technologies de l'information et de la communication.
L'aménagement numérique d'un territoire est donc le processus par lequel les acteurs publics améliorent les conditions d'accès aux ressources de la société de l'information, pour la population. Il a pour but principal d'organiser dans les meilleures conditions possibles, l'accès à la desserte locale, la fourniture de services électroniques et l'offre de moyens d'amélioration de la compétitivité, d'accès à la connaissance et au bien-être.
D'entrée, Karim Zaz, président directeur général de l'opérateur télécoms Wana a dressé le décor : «A un niveau plus général, l'aménagement numérique d'un territoire permet de disposer d'infrastructures et d'offres numériques adaptées à la géographie et au positionnement du territoire considéré correspondant aux enjeux de marché dont il est l'objet et au niveau de ressources mobilisables prévisibles» et d'ajouter : «Cela revient à considérer que l'aménagement numérique est véritablement un enjeu de compétitivité du territoire et un outil de valorisation d'actifs immobiliers».
De son côté, et par une allocution audiovisuelle enregistrée, André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi, a appelé les conférenciers à prendre la juste mesure des acquis du numérique qui a fait du Maroc le pays où tout est possible, celui de l'intelligence et de la performance. Pour M. Azoulay, les acquis sont la possibilité de confirmer les avantages, mais aussi l'obligation de franchir d'autres paliers.
Les nouvelles technologies permettent de tirer le meilleur profit des intelligences et du savoir. «Rendre le Maroc du haut débit une réalité qui va concerner chaque consommateur, changer le paysage audiovisuel, radio numérique, les vidéos à la demande.
Nous sommes face à un immense gisement d'accès à l'information et à l'enseignement à distance. Le Maroc a le droit d'avoir toutes les ambitions et toutes les prétentions. Elles sont légitimes», a-t-il tenu à préciser.
Le principal objectif de cette 1ère journée de l'aménagement numérique est de susciter l'intérêt des opérateurs-aménageurs invités, de les sensibiliser aux enjeux réels de l'aménagement numérique au Maroc.
Les travaux de la journée ont permis de positionner le thème dans le cadre de la stratégie Emergence. La mise en évidence de la stratégie d'ensemble a donné lieu à des exposés portant sur l'utilisation de la stratégie d'aménagement et de numérisation de la Vallée du Bouregreg, comme vecteur majeur d'attrait de la région, d'attractivité économique de la zone d'aménagement spéciale et d'intégration. La mise en évidence de la place et de l'importance de la valorisation des actifs et ressources dans les stratégies dédiées a été suivie d'une session de partage d'expériences et de débats animés par des spécialistes et portant sur les procédés d'aménagement dans le monde et l'évaluation des choix d'infrastructures télécoms.
Ainsi, pour Marc de Simone, vice-président de Middle East&Africa Cisco, un tel effort peut avoir différents impacts sur la qualité de vie, sur l'environnement, sur la santé et sur l'enseignement. Ainsi, la globalisation positive permet aux pays en grande capacité d'investissements comme le Rwanda et l'Ethiopie de se lancer dans de telles révolutions.
Source : Le Matin
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