L'Algérie pourrait renoncer aux contrats à long terme pour ses exportations de gaz naturel et opter plutôt pour des contrats à courte ou moyenne échéance, ce qui offre une meilleure flexibilité en...
L'Algérie pourrait renoncer aux contrats à long terme pour ses exportations de gaz naturel et opter plutôt pour des contrats à courte ou moyenne échéance, ce qui offre une meilleure flexibilité en matière de renégociations des prix, selon le ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil.
"Nous préférons aller vers des contrats de GNL (gaz naturel liquéfié) et des contrats à court terme (de 5-10 ans) pour le gaz naturel afin de pouvoir renégocier plus facilement les prix et, par la suite, profiter du marché spot du gaz, une fois qu'il sera mis en oeuvre", a dit Chakib Khelil dans un entretien à la chaîne de télévision Beur TV diffusé lundi.
L'Algérie exporte actuellement près de 62 milliards de m3 de gaz par an, essentiellement à destination du marché européen, et compte porter ces exportations à 85 millions de m3 à l'horizon 2010.
Interrogé sur un éventuel partenariat Sonatrach-Gaz de France (GDF), un sujet abordé lors de visite de sa visite en France en novembre, le ministre algérien a expliqué que "le partenariat avec GDF existe déjà et l'objet de la rencontre était de savoir comment garantir la sécurité de l'approvisionnement de l'Europe en gaz et de traduire le souhait du président français Nicolas Sarkozy d'aller très loin en matière de coopération nucléaire".
Sur ce point de partenariat avec les entreprises énergétiques françaises, le ministre a émis le voeu qu'il devienne "plus actif" dans le domaine de l'exploration. "Les sociétés françaises recherchent des projets énergétiques très sûrs, et refusent de prendre trop de risque" dans l'exploration, a-t-il regretté, en avançant que la majorité des blocs d'exploration proposés ont été remportés par des sociétés chinoises et anglo-saxonnes.
Source : Nouvel.obs
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