En
réponse aux interrogations des membres de la Commission des
Finances à la Chambre des Conseillers, M. le Ministre a
affirmé que le taux de la croissance de 6.8% annoncé est
évalué sur la base de données chiffrées et
objectives : un taux de croissance des secteurs non agricoles de 5.2%
réalisé entre 2004 et 2006, une valeur des
investissements qui a atteint pour la première fois les 100 Mds
DH et des crédits à l'économie qui
s'élèvent à 83 Mds DH entre septembre 2007 et
septembre 2008.
Abordant le déficit commercial, M. le
Ministre a indiqué que la politique gouvernementale qui
s'articule autour de la promotion des politiques sectorielles, des
accords de libre échange, de la valorisation des matières
premières, des accords conclus avec les grandes entreprises
internationales, est en mesure de réduire ce déficit.
Concernant la politique fiscale, la baisse de l'IS de 35% à 30%,
est édictée par les impératifs de la
compétitivité et l'attractivité de notre pays par
rapport aux pays voisins et analogues (Algérie, Egypte,
Jordanie, Turquie...) a-t-il précisé.
La réforme
fiscale déclenchée lors des assises nationales sur la
fiscalité organisées en 1999, se poursuivra avec la
baisse progressive des taux de l'IS et de l'IR afin de les aligner
respectivement sur 25% et 38%, et la réduction du TVA du nombre
des taux à un seul taux. L'année 2009 sera
consacrée à l'IR, a-t-il souligné.
Evoquant le contrôle des Entreprises Publiques, M. le Ministre a
rappelé les performances réalisées par ces
entités suite à leur restructuration et les efforts de
refinancement.
Dans ce sens, les investissements réalisés
par ces entreprises, a-t-il observé, représentent 60% de
l'investissement public global, et leurs transferts à la
trésorerie publique ont atteint 8,5 Mds DH en 2007.
Source : DPENGINEERING |
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