La Syrie veut ouvrir son secteur électrique aux investissements privés à hauteur d’au moins 1,4 milliard de dollars, selon un haut responsable de ce secteur...
La Syrie veut ouvrir son secteur électrique aux investissements privés à hauteur d’au moins 1,4 milliard de dollars, selon un haut responsable de ce secteur cité hier par le quotidien officiel as-Saoura.
« Nous avons besoin de plus de 1,4 milliard de dollars d’investissements, afin d’assurer la demande croissante dans le secteur de l’électricité », a indiqué Hicham Machafj, directeur de la société générale de production de l’énergie électrique, s’adressant à des hommes d’affaires.
« La
situation est grave, la demande s’élève à
7,4 % par an », a-t-il ajouté en appelant les
investisseurs privés à « investir dans la
construction de centrales électriques, les équipements et
les infrastructures » du secteur électrique
dirigé jusqu’à présent par
l’État.
Selon le responsable syrien, des « garanties gouvernementales » seront présentées.
L’an
prochain, la Syrie aura besoin de 300 mégawatts et de 1 700
mégawatts en 2010, « ce qui signifie que
d’énormes projets pour la production de
l’électricité sont indispensables »,
estime le journal.
Des coupures d’électricité
affectent toutes les régions de la Syrie, qui enregistre une
forte croissance démographique.
Une campagne médiatique est menée depuis plusieurs mois pour inciter les Syriens à économiser l’électricité. Les trois quotidiens officiels ont publié hier des encarts demandant aux habitants de Damas de « ne pas utiliser le courant pour chauffer l’eau et pour le chauffage ».
En août, le Premier ministre syrien, Mohammad Naji Otri, avait accusé les pays occidentaux d’être en partie responsables des coupures d’électricité affectant le pays.
Le Premier ministre avait évoqué le refus d’entreprises étrangères, notamment américaine et japonaise, de construire deux nouvelles centrales électriques comme « la véritable raison » des problèmes qui touchent le secteur de l’électricité.
Source : l'Orient le Jour
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