La Libye
bénéficie d'une croissance économique
élevée. Entre 2003 et 2007, la croissance aura
systématiquement été supérieure à
5%.
Pour cette année, nous attendons même une croissance
de 8%, soutenue par un cours du pétrole élevé.
Ce
sont en effet essentiellement les exportations d'hydrocarbures qui
permettent à l'économie libyenne de progresser aussi vite
(le secteur pétrolier représente 30% du PIB).
L'inflation
devrait en revanche afficher un taux à deux chiffres en 2007. L'économie libyenne profite aussi de la levée des
sanctions commerciales prises dans les années 80 et 90 par les
Etats-Unis et l'Union Européenne.
Ainsi, depuis 2003, une
exposition accrue au commerce international conjuguée aux
tensions sur les marchés de l'énergie a permis à
la croissance de passer un cap. Cette amélioration des
conditions économiques s'est traduite par un accroissement du
niveau de vie des habitants.
Le PIB par tête corrigé de
l'inflation, après avoir baissé de plus de 50% entre 1980
et 1995, a quasiment stagné, avant de progresser depuis le
début des années 2000.
Ces tendances positives devraient se
poursuivre. En effet, depuis 2003, le gouvernement a fait part de sa
volonté de faire de la Libye une véritable
économie de marché.
Le pays souhaite adhérer
à l'OMC et sa politique macroéconomique se fait sous
l'égide du FMI. Un ambitieux plan de libéralisation (des
investissements étrangers notamment) et de privatisation a
été mis sur pied.
Ces perspectives
économiques sont aussi soutenues par une démographie
relativement dynamique. Entre 2007 et 2015, la population devrait
augmenter de plus de 1 million de personnes (pour dépasser la
barre des 7 millions).
Jusqu'à maintenant, les
relations économiques bilatérales entre la France et la
Libye sont restées a minima.
Les importations se sont accrues en
valeur en raison de l'augmentation des prix de l'énergie
(générant au passage un déficit commercial
bilatéral conséquent, de l'ordre de 1,5 milliard d'euros
en 2006).
Mais les exportations stagnent. Nos exportations vers la
Libye concernent essentiellement des biens intermédiaires
(composants électriques et électroniques), mais quasiment
pas de biens de consommation ni d'automobiles. Il y a donc de beaux
marchés à prendre.
Source : CFO-News
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