Omar Kabbaj, conseiller de SM le Roi Mohammed VI, a mis en relief les réformes profondes et les grands chantiers en cours au Maroc, qui vit à l'heure d'une politique de développement globale.
Omar Kabbaj, conseiller de SM le Roi Mohammed VI, a mis en relief les réformes profondes et les grands chantiers en cours au Maroc, qui vit à l'heure d'une politique de développement globale.
Intervenant à l'occasion de la conférence internationale sur «l'entreprise maghrébine et l'Asie: défis et opportunités», tenue en Tunisie, Omar Kabbaj a indiqué que le Maroc a pu mettre en place un cadre macro-économique stable et équilibré, réduire le déficit budgétaire de moins de 2%. Le pays a pu réaliser, pour la première fois depuis six ans, un excédent du compte courant, grâce aux recettes du tourisme et aux transferts des travailleurs marocains à l'étranger.
«Les réformes de grande importance, réalisées dernièrement par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi à plusieurs niveaux, ont transformé le pays en des chantiers de développement économique et social», a affirmé le Conseiller du Souverain.
Il a également rappelé l'adoption de plusieurs plans sectoriels comme le plan «Emergence» relatif au secteur industriel et aux zones industrielles particulièrement les zones franches, le plan "Azur" concernant le tourisme et visant à atteindre 10 millions de touristes en 2010 et le plan de l'artisanat qui emploie plus d'un million de personnes.
S'agissant des perspectives de coopération et de partenariat entre les entreprises maghrébines et asiatiques, il a noté que les relations entre les pays maghrébins et asiatiques et particulièrement les relations maroco-asiatiques sont de longue date indiquant que le Royaume est en tête des pays importateurs du thé chinois et qu'il exporte des phosphates vers l'Inde.
Par ailleurs, «l'augmentation du rythme de croissance dans les pays maghrébins requiert une plus grande complémentarité de leurs économies et leur intégration régionale, qui n'est plus une revendication locale», a estimé M. Kabbaj, précisant que «l'absence de cet espace cause une perte de deux points du taux de croissance dans chaque pays maghrébin».
Source : Aujourd'hui le Maroc
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