Le Rassemblement des syndicats de l’agroalimentaire a adressé au Premier ministre Fouad Siniora un mémorandum dans lequel il lui a exposé une série de revendications suite à la décision du comité de gestion et d’exploitation du port de Beyrouth d’abai...
Le Rassemblement des syndicats de l’agroalimentaire a adressé au Premier ministre Fouad Siniora un mémorandum dans lequel il lui a exposé une série de revendications suite à la décision du comité de gestion et d’exploitation du port de Beyrouth d’abaisser de 15 à 8 jours le délai de stockage des conteneurs destinés à la consommation locale et soumis à la taxe portuaire.
Dans le mémorandum, le Rassemblement des syndicats de l’agroalimentaire a réclamé l’exemption des produits de l’agroalimentaire de la décision du directoire du port de Beyrouth, la création d’un laboratoire dans l’enceinte du port afin d’effectuer les analyses nécessaires sur des prélèvements de produits agroalimentaires dans le but d’accélérer la sortie de ces produits du port, l’adoption des certificats de santé émis par des sociétés de surveillance internationales lors de l’opération d’exportation des produits vers le Liban.
Cette marchandise ne serait plus soumise à des analyses supplémentaires lors de son arrivée au port de Beyrouth, afin de réduire le temps d’attente au port et les frais.
Le Rassemblement a souligné les répercussions négatives de la décision du comité de gestion et d’exploitation du port de Beyrouth sur le prix des produits à la consommation importés, une hausse des prix qui serait supportée par le consommateur.
Il a mis l’accent sur le fait que le dédouanement des biens de consommation nécessite un délai supérieur à huit jours du fait des nombreuses formalités relatives aux certificats de conformité émis par plusieurs ministères.
Le Rassemblement a insisté sur le fait que ses revendications avaient été approuvées par les ministres des Finances et de l’Économie et du Commerce ainsi que par le directeur général du port de Beyrouth, Hassan Koraytem, mais qu’aucune mesure n’avait été prise sur le terrain. Il a exhorté le Premier ministre à intervenir auprès des autorités concernées pour satisfaire ces revendications et geler la décision du directoire du port de Beyrouth jusqu’à ce qu’une solution au problème ait été trouvée.
Source : L'Orient-Le Jour
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